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August 2009
Aujourd'hui, j'ai 50 ans. «Content», me demande ma blonde au réveil? «Fifthy-fifthy» que je lui réponds (traduction libre: «je préfère l'anniversaire des autres»).
Les enfants: mon plus vieux débute le Cégep, la seconde, son secondaire tandis que la plus jeune termine son primaire. Est-ce moi ou mes enfants qui vieillissent?
En attendant une réponse que je n'attends pas, je me suis esclaffé en lisant le dernier commentaire de mon frère (c'est Le rose, l'important), réjouis de lire de nombreux souhaits d'anniversaire de mes amis (oui, Facebook a parfois son utilité - bien que je songe toujours à quitter cet instrument diabolique des services secrets) et apprécié le délicieux soleil, cet ultime cadeau du ciel. Que demander de plus?
Une photo prise sur la plage de Santa Barbara, en Californie, près de chez Sylvain, justement.
J'ai plus régulièrement l'occasion d'échanger avec notre grand ami et voisin Patrice, mais lors de notre bref séjour où nous avons été accueillis chaleureusement chez Sylvain, nos discussions y ont été très agréables, et toujours stimulantes, bien que nos questionnements respectifs divergeaient aussi. Je propose de partager avec vous 2, chers frères amis et aimés, ce petit élément visuel. Un panneau de Signalisation. Ça n'est pas très sérieux, mais peut-être amusant, Sylvain étant un grand nageur, et Patrice désormais un surfeur de haut niveau sur le net :-)
J'ai plus régulièrement l'occasion d'échanger avec notre grand ami et voisin Patrice, mais lors de notre bref séjour où nous avons été accueillis chaleureusement chez Sylvain, nos discussions y ont été très agréables, et toujours stimulantes, bien que nos questionnements respectifs divergeaient aussi. Je propose de partager avec vous 2, chers frères amis et aimés, ce petit élément visuel. Un panneau de Signalisation. Ça n'est pas très sérieux, mais peut-être amusant, Sylvain étant un grand nageur, et Patrice désormais un surfeur de haut niveau sur le net :-)
Questions: nos différends, entre mon frère et moi, sont-ils à ce point tranchés? Est-ce tout blanc et tout noir? Dans quels eaux nageons-nous? Sur quelles vagues glissons-nous?
C'est la rentrée. Je viens d'accompagner Adrienne, la plus jeune, à l'école. Margot est partie avec sa mère pour sa rentrée au secondaire. La vie continue, donc, à moins vive allure qu'auparavant, et c'est très bien ainsi (comme quoi, on apprend des petites épreuves de l'existence), mais à bonne allure tout de même.
Le travail suit le rythme de l'été et je m'en réjouis. Entre deux offres d'achat, le soleil brille toujours et accompagne à merveille quelques heures de lecture. J'ai terminé Dostoïevski en recevant une acceptation sur un joli condo pour mes clients Samuel et Dinah. Auparavant, j'avais reçu une offre (acceptée également) pour le condo dans Mercier, sur la rue Hector, que j'avais à vendre. Je poursuis mes visites avec mes autres clients acheteurs et ça bouge pour la vente du restaurant-bar... L'action ne manque pas.
Métaphysique, foi, résistance et amitié émaillent la correspondance du dernier billet. Je m'en réjouis également. Si le questionnement est au cœur de notre activité intellectuelle, ça reste bien en-deçà des sentiments et de l'affection qui nous relient véritablement au monde. Aucun désaccord ne saurait triompher de l'attachement que je porte aux uns ou aux autres.
Ce matin, la rentrée est un entrée en moi-même qui m'ouvre au monde.
En convalescence... c'est-à-dire, que j'ai beaucoup réduit mes heures de travail, que je me suis donné et compte encore m'octroyer des journées de vacances et que je peux compter sur les belles journées pour lire et relire tout à loisir.
Depuis l'embolie, c'est Les frères Karamazov, de Dostoïevski (dans la traduction de Markowicz). Je retrouve le plaisir de mes lectures de jeunesse dans ce roman de cet auteur que j'ai tant aimé.
Hier, c'était l'anniversaire de mon frère Sylvain pour qui les questions de religion occupe une grande place (je ne pourrais en dire de même chez moi) et aujourd'hui, en poursuivant ma lecture de Dostoïevski, je tombe sur ce passage où Dimitrti, croupissant au fond de sa prison, à la veille de son procès pour homicide, déclare que ce qu'il l'effraie plus que tout, ce n'est pas l'issue du procès, mais plutôt qu'à la suite du sentiment d'avoir senti un homme nouveau ressuscité en lui, ce qui l'effraie, donc, c'est que «cet homme ressuscité, maintenant, il me quitte!». Plus loin, il déclare encore, réfutant l'argument que Dieu n'existe pas: «Si Dieu est banni de la terre, on Le retrouvera sous la terre! Un bagnard ne peut pas vivre sans Dieu, c'est même plus impossible pour lui que pour un non-bagnard», tout en se comparant, lui, Dimitri, à un bagnard vivant sous la terre (une expérience que Dostoïevski connaissait bien).
Je ne sais le besoin que j'ai d'écrire tout ça, sinon la sensation d'avoir mieux perçu certaines idées de mon frère, idée sur lesquelles je ne pouvais voir encore hier que mon opposition pleine et entière.
D'une certaine façon, je me dis qu'il est bien que des gens aient la Foi que je n'ai pas. J'ignore si je serai sauvé, mais quelque chose me dit que peut-être le monde sera moins bête.
Pas de doute, l'été est arrivé. Depuis mardi dernier, je dirais, l'été est arrivé en plein cœur d'un été qu'on n'attendait plus. Une embellie qu'on souhaitait depuis longtemps.
Une embellie, c'est le titre que je voulais donné à ce billet avant qu'une rechute ne survienne, précisément dans la nuit de mardi à mercredi. L'embellie ici a rimé avec une nouvelle embolie, de moindre douleur, heureusement.
J'en suis donc à reprendre mon souffle et mes forces.
Et tout va pour le mieux, dans cette direction. Le beau temps et la chaleur se chargeront du reste.
La chose est presque amusante si elle n'avait manqué être tragique. En revenant du Mexique, plein de mes bonnes résolutions de vacances, j'ai continué mes saines activités physiques en m'abonnant au gym du quartier. Je m'entraînais régulièrement quand j'ai cru, dans les jours suivant mon retour, m'être claqué le muscle du mollet à force d'entraînement. je ne pouvais pratiquement plus marcher et la douleur a dû persister une bonne semaine.
Dans mon inconscience sinon mon ignorance, j'ai négligé de voir un médecin, ce qui n'a pas été une bonne idée.
Mercredi soir dernier, je me suis rendu d'urgence à l'hôpital, à bout de souffle et dans de grandes douleurs pour me faire dire que je venais de vivre un épisode d'embolies pulmonaire. Dans les jours qui ont suivi, on a pu constater que je ne m'étais pas claqué un muscle, mais que j'avais fait une thrombophlébite.
Cela dit, tout va bien, ou à défaut, bien mieux, et je me repose autant que je le peux...
la morale provisoire: il faut profiter de la vie pendant qu'elle passe, même quand elle n'est pas parfaite...
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