J'ai bien rigolé (voilà précisément ce qui me plaît le plus actuellement: rire, et si possible, avec des amis) en lisant, seul, cette phrase de Patrick Besson (qui ne me divertit jamais si bien que dans ses Chroniques données au Point*), cette phrase, donc: «Une foi en bonne santé peut faire autant de dégâts qu'un foie malade» (écrite dans la lignée du conflit serbe, mais qui peut s'entendre dans presque tous les derniers conflits du siècle qui n'aura jamais été aussi chrétien, musulman, juif, sikh, chiite, sunnite ou meurtrier...
Cela dit, cette phrase n'est jamais si drôle que lorsque l'on lit, à sa suite, ceci: «La vérité est qu'il n'y a aucun athée et aucun croyant: ne pas croire et croire ne sont que deux manières de faire dans sa culotte devant la mort».
Le texte, intitulé Vœu pieux, se termine de très touchante façon ainsi: «Je voudrais tellement que Dieu existe. Pour moi qui vais mourir, pour les gens qui sont morts avant moi.»
Cela dit, cette phrase n'est jamais si drôle que lorsque l'on lit, à sa suite, ceci: «La vérité est qu'il n'y a aucun athée et aucun croyant: ne pas croire et croire ne sont que deux manières de faire dans sa culotte devant la mort».
Le texte, intitulé Vœu pieux, se termine de très touchante façon ainsi: «Je voudrais tellement que Dieu existe. Pour moi qui vais mourir, pour les gens qui sont morts avant moi.»
* Chroniques que vous pouvez suivre sur une base hebdomadaire dans la rubrique (à droite de ce blog), MES ESSENTIELS, sous l'onglet Le billet du désinvolte, ou dans le recueil, AU POINT, édité par Fayard (2012). Vœu pieux est à la page 188.