À l'Ouest, bien du nouveau

À l'Ouest, comme à l'Est, au Nord ou au Sud, je ressens comme une bouffée de (re)nouveau. En me représentant dans mes doutes et mes incertitudes, je crois m'être réconcilié avec une partie de moi. Et puis il y a les témoignages (publiques ou privés) que j'ai reçu dans la foulée des derniers jours. C'est à la fois réconfortant, encourageant et stimulant. Et du coup, ça colore les événements des derniers jours d'une teinte plus enjouée.

Dans les intermittences de mes écrits «bloguesque», j'ai donc omis de dire que nous avions trouvé la perle rare pour mes acheteurs, Anick et Yanik: un charmant duplex dans Villeray qui fera le bonheur de la petite famille. C'est toujours un plaisir extrême que de partager la joie de nos acheteurs comme de nos vendeurs. Rien n'est plus agréable qu'une transaction heureuse.

En parlant de joie et de nouveauté, je me dois également de parler de ma soirée d'hier soir où j'ai pu assister à l'exposition de mon ami François Poitras, le directeur et propriétaire de la Boîte noire qui lançait hier (et jusqu'à ce soir seulement) l'exposition de ses poèmes illustrés par le très talentueux Bruce Roberts. Ça se passe à la galerie Point rouge, au 2471, rue Notre-Dame ouest. François a parlé de «sa sortie de tiroir». J'aime son expression. En ce qui concerne le résultat, c'est osé, éluardien (oui, il y a une forme d'hommage à Paul Éluard), amoureux, sensuel, scandaleux, spontané et très libre... autant d'adjectifs et de qualificatifs qui se font parfois trop rares en création. Allez-y, vous ne regretterez pas...