Avez-vous remarqué la campagne de publicité que notre bureau de La capitale du Mont-Royal a entrepris depuis quelques semaines? Non? tant pis pour nous, mais d'autres que vous n'ont pas manqué de la voir, sinon de l'épingler (et vous, vous pourrez juger dans le cahier des petites annonces du journal La Presse de samedi). Les chroniqueuses de La fosse aux lionnes, à Radio-Canada l'ont croquer à vif. Notre franc-tireur téléquébécois en a fait l'objet de son blog, dans cyberpresse.
Patrick Lagacé, pour donner son nom, n'a pas beaucoup apprécié le résultat. Il tente (avec un certain succès d'ailleurs), de tourner en dérision les textes des agents qui se présentent à travers des petites bulles «biographiques». Je ne m'emploierai pas ici à dresser une défense en bonne et due forme des textes de mes collègues, mais de relever ce qui me semble un malentendu regrettable dans le texte de Lagacé. Il écrit: «Le résultat est comique, mais de façon involontaire». Et voilà où se loge le malentendu.
Pourquoi Lagacé ou les chroniqueuses de La fosse aux lionnes ne semblent pas vouloir relever le caractère tout à fait volontaire de cet humour? Cela m'échappe comme bien d'autre chose encore, mais me conduit à cette remarque: l'image des agents d'immeuble étant à peine plus séduisante que celle d'un marchand de voitures usagées, je n'ai qu'une demande (qui sera également ma réponse aux détracteurs de notre publicité): s'il vous plaît messieurs dames, prêtez-nous un peu d'intelligence. Juste un peu. Et avec ça, un peu d'humour aussi. 
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