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PATRICE DANSEREAU

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Home Archive for April 2008
Ce que l'on appelle, «la crise économique» provoque chez moi des mouvements d'humeur parfois irréfléchis et souvent intempestifs. Quand je poursuis ma lecture (absolument passionnante et que je vous encourage à entreprendre de toute urgence) de Noir Canada, tout en lisant la chronique économique de M. Chiasson dans Le Devoir qui craint des temps durs pour les minières canadiennes, j'ai parfois des crises d'urticaire...

Cela dit, ce billet n'est pas le mien, mais celui de mon ami Luc Baranger qui sait mieux que quiconque tordre le cou aux mots et qui a l'art de la formule juste. Comme j'endosse son contenu (tout en jalousant la forme «punchée»), je reproduis ci-dessous son dernier élan... d'admiration, dirons-nous...

De haut vol

Hier je réfléchissais en me baladant sous la pluie (c'est mon côté Chateaubriand de Prisunic à 3 francs 6 sous) et je me disais que les mecs qui tiennent le monde sont tout de même balèses. Je ne parle pas des guignols présidents ou 1er ministres, mais de ceux qui les ont fait élire à coups de millions pour que la marionnette, une fois sur le trône, obéisse au doigt et à l'oeil (à l'oeil, dans le sens "gratos" de l'expression). Ils sont très forts, ces arcandiers, car ils réussissent à se faire rembourser leurs échecs bancaires par les banques centrales. Et moi, là, je dis chapeau ! La semaine dernière encore, la banque d'Angleterre (ça a fait à peine quelques entrefilets dans les baveux) a débloqué 50 milliards d'argent public payé par le con tribuable pour éponger les dettes des banques privées mouillées dans la déroute des subprimes. Classieux ! Tu braques le monde avec une arquebuse et tu cries pouce quand les bleus arrivent avec le gyrophare vu que le chef des gansters et le boss de la flicaille c'est le même mec.
Monter une organisation planétaire (pas mal de pays ont fait intervenir les banques centrales pour éponger les dettes de jeux de Monopoly) les parrains des années 70 en ont rêvé, leurs enfants l'ont fait.
Comme dit mon beau-frère : "Les chats font pas des chiens".

Luc Baranger
L'autre jour, durant une réception au bureau pour souligner l'anniversaire de notre directrice bien-aimée, Marie-France, ma fille m'a accompagné et elle a investi mon bureau pour... y travailler. Ce qui n'a pas manqué de retenir l'attention de mon collègue, Jean-Patrice, qui m'a gentiment envoyé quelques images de son passage...
où l'on peut constater que le travail d'un agent relève souvent du véritable casse-tête et qu'il doit travailler de toutes les façons et avec tous les outils...

Depuis le temps... Qu'est-ce que j'en ai rédigé des billets... à tous les jours... mais sans avoir jamais le temps de les écrire... seulement dans la tête. Je vous ai parlé des hauts et des bas du Canadien, de l'actualité politique toujours aussi déprimante, de la bêtise ambiante toujours aussi lassante, des journées chargées et de quelques soirées qui ne l'étaient pas moins, de petits bonheurs, au concert annuel de mes filles, aux anniversaires et aussi dans un mariage, sans oublier celui de poser ma petite enseigne, oui, celle-là, ici, en bas...



Je pourrais dire que le travail a été trop envahissant pour que je trouve le temps d'écrire (ce qui est l'absolue vérité), mais en vérité, il y a encore une autre raison qui s'explique plus difficilement et qui n'en est pas moins primordiale: j'ai brisé mon Mac! L'horreur!

Je vous écris actuellement sur le pc que j'utilise d'ordinaire pour le travail, car le logiciel de recherche immobilière est plus compatible avec la technologie de notre ami Bill. Mais, en ce qui me concerne, l'écriture, la correspondance en général et les travaux plus personnels, relèvent du Mac. C'est comme ça et je n'y peux rien. C'est comme une encre spéciale, un stylo ou un cahier particuliers pour un écrivain. Sans mon Mac, il me semble que je ne suis pas dans les mêmes dispositions pour écrire.

Je vais devoir, je le crains, me soigner. Au moins pour les prochains jours... ou semaines... snif...
L'histoire est amusante et possède quelque chose de «merveilleux», au sens littéraire du mot, c'est-à-dire avec de la magie dans l'air.

Il y a un mois, Luc, le propriétaire de la rue van Horne (rappelez-vous, Home sweet home, mardi 19 février sur ce blog), me dit que la fin de l'hiver ne lui est guère propice dans ses projets, et que le début du printemps marque toujours un renouveau. Difficile de lui donner tort dans les circonstances: les multiples tempêtes de neige ne sont pas plus favorables pour faire sortir les acheteurs...

Depuis le début du temps doux, j'ai remarqué à mon tour un regain d'activité autour de sa propriété. Il y a presque deux semaines, je lui lance que le dimanche 13 avril, nous organiserons une visite libre. «La dernière», ai-je lancé avec l'optimisme qui m'habitait.

J'avais oublié que c'était le jour de l'anniversaire de mon fils. Quand sa mère, Nathalie, a froncé les sourcils, j'étais presque tenté d'annuler tout. Ce qui aurait été une erreur. Car ce jour-là, Marie-Josée et Daniel ont remarqué l'annonce et se sont empressés de venir voir ce charmant «home sweet home», et comme de fait, le charme a opéré. À tout point de vue.

Aujourd'hui, nous avons une promesse d'achat acceptée, à la grande satisfaction des deux parties.

On dirait la morale d'un conte merveilleux: c'était écrit dans le ciel.
Pendant que le Pape arrive sur la Côte Est et que le Dalaï-lama se promène sur la Côte Ouest, le président américain, Mr W., clame haut et fort que toute vie est sacré. On ne sait trop si cette déclaration lui aura été soufflée par les pro-vie, les Conservateurs canadiens ou par Brigitte Bardot, mais une chose est certaine, pas par le juge John Roberts de la Cour Suprême des États-Unis, dans un jugement rendu hier (et dont je ne trouve nulle trace dans mon journal ce matin).

Ce dernier a en effet jugé que le type d'injection en vigueur pour mettre à exécution la peine de mort, ne constituait pas un châtiment cruel et inhabituel.

Pendant ce temps, Mr W. pense que toute vie est sacré. Cherchez l'erreur.
Ce qui est amusant avec les chiffres c’est des les comparer et de les renvoyer à leur contexte respectif; sans quoi, on peut facilement se laisser impressionner. Je prendrai un exemple bien simple : si vous ignorez encore que la crise économique est réelle, que les États-Unis et les «subprimes» risquent de plonger le monde entier dans une terrible récession, si vous ignorez cela, donc, on se chargera de vous le rappeler à l’aide de chiffres : la crise, selon l’OCDE, représenter des pertes de 422 milliards de dollars tandis que le Fonds monétaire internationale, quant à lui, parle de 1000 milliards, comme le rapporte un article du journal Le Devoir.

Pourquoi un tel écart? Je l’ignore, mais l’essentiel ici est de nous bien faire comprendre l’ampleur de cette crise sans précédent. À ce niveau là (les milliards) personne ne peut douter de la gravité de la crise.

Personne? C'est à voir...

Pour mieux comprendre l’ordre de grandeur de ces chiffres, je proposerai… d’autres chiffres : les premiers concernent directement les «subprimes» : John Paulson, de «Paulson & Co, a gagné 3,7 milliards de dollars en pariant sur un retournement des produits financiers propulsés à des sommets par la bulle immobilière». La plus grosse rémunération annuelle de l'histoire de Wall Street. Le suivent de près George Soros (2,9 milliards) et James Simons (2,8 milliards). À eux trois seulement, ils ont donc réalisé des gains de 9,4 milliards de dollars. Je serai curieux de totaliser l’ensemble des gains réalisés par les autres acteurs de cette «terrible crise»…

D’autres chiffres? Vous connaissez déjà le budget de l’armée américaines en 2007 (1600 milliards, j’en ai parlé il y a quelques jours - samedi 5 avril); celui de la guerre en Irak est évalué à environ 750 milliards par année – et le conflit dure depuis plus de cinq ans… Durant les Olympiques de Pékin, les entreprises de publicité investiront 540 milliards de dollars pour promouvoir leurs produits…

Tout est relatif, non?
Que faire aujourd'hui? Pour ma part, je me précipiterai en librairie pour me procurer un exemplaire du livre publié sous la direction d'Alain Deneault par les Éditions Écosociété et intitulé, Noir Canada, Pillage, corruption et criminalité en Afrique. Le comportement du grand pays des droits de l'homme n'est pas au-dessus de tout soupçon, tout particulièrement quand il s'agit d'exploitation minière où les compagnies canadiennes sont très présentes. La chose avait fait l'objet d'un bon reportage du journal Le Devoir, cet hiver (en première page!) sans susciter plus de réaction qu'il n'en faut (l'apathie général est la règle tant et aussi longtemps que les médias n'ont pas adopté une cause).

Je tire les grandes lignes des sujets qui sont abordés dans ce livre du site de l'éditeur où l'on peut lire que le dossier est assez chargé concernant le Canada et ses compagnies: «ingérence politique et contrats outrancièrement avantageux dans la fragile République démocratique du Congo, partenariats avec les seigneurs de guerre, vendeurs d’armes et mercenaires de la région à feu et à sang des Grands Lacs, collusions mafieuses dans l’Ouganda voisin, mineurs enterrés vifs en Tanzanie, empoisonnement massif et « génocide involontaire » au Mali, expropriations brutales au Ghana, transformation des Ivoiriens en cobayes pharmaceutiques, barrages hydroélectriques dévastateurs au Sénégal, privatisation sauvage du transport ferroviaire en Afrique de l’Ouest…» Je vous invite à lire la suie dans l'ouvrage en question...

Ce qui est plus inquiétant encore, c'est lorsque l'une de ces compagnies, Barrick Gold pour bien l'épingler, menace ce petit éditeur de poursuites criminelles à la veille de sa publication. On comprendra ici que les moyens financiers des uns et des autres ne sont pas les mêmes... Il faut aussi se rappeler que Barrick Gold n'en est pas à ses premières tentatives d'intimidation puisque en 2000, c'est le London Observer qui a été condamné à verser plusieurs milliers de dollars en dédommagement à la compagnie à la suite de la publication d'allégations de mineures enterrés vivants en Tanzanie.

Et si tout cela n'était pas suffisant, rappelons également qu'un rapport gouvernemental canadien, publié en 2007 et longuement intitulé Tables rondes nationales sur la responsabilité sociale des entreprises extractives canadiennes dans les pays en développement, (et dont on peut lire le rapport en ligne à cette adresse) avait émis de nombreuses recommandations.... qui attendent toujours leur application.

Pour toutes ces raisons, donc, je me rendrai aujourd'hui en librairie pour me procurer mon exemplaire... et faire un joyeux pied de nez à tout ceux et celles qui voudraient entraver la liberté de parole et d'écrit. Dont acte.


Il y a seize ans aujourd'hui, tu es né. J'ai versé ce jour-là des larmes d'émotion qui ne se sont jamais taries quand je pense à toi et au moment de ta naissance.

Rien ne nous renvoie plus au mystère de la vie et de la mort que la naissance. Merci Édouard de m'avoir fait vivre toutes ces années en ta compagnie. Je t'aime.
Ce matin, j'étais à l'enterrement de Jacques, un vieil ami de mon père (et de la famille) qui est décédé subitement d'un cancer foudroyant. Il avait appris la terrible nouvelle il y a juste un mois. Il est parti comme il a vécu: rapidement. Fougueux, anxieux, emporté, il ne faisait rien à moitié. Pour mon père, c'est non seulement un bon ami, mais selon ses propres mots, un petit frère qui disparaît. J'étais heureux d'être à ses côtés ce matin.

Son fils, Sylvain, nous a répété une belle parole, au moment de notre départ: le véritable tombeau des morts est le cœur des vivants. En ce qui me concerne, Jacques demeure bien vivant dans mon cœur.

Quand je regarde la température, aujourd'hui, je me dis quand même que c'est une vraie journée d'enterrement.
Hier soir j'avais la chance et le privilège d'assister, en compagnie de mon fils Édouard, au premier match des séries éliminatoires du Canadien de Montréal au Centre Bel (Section 315, Rangée AA, siège 1 et 2).

Durant le spectacle d'ouverture où étaient projetés simultanément sur écran et sur la glace textes et photos des exploits passés, mon fils me glisse à l'oreille:

- Ça ne te donne pas des frissons tout ça?

Oui, des frissons j'en ai ressentis. Autant devant la mise en scène que pour les souvenirs que tout cela ranimait en moi. fan consommé, collectionneur maniaque et statisticien fou du Canadien en mon jeune temps.

Des frissons du père au fils, à travers le temps passé et présent, aucun n'était plus profond que de lire la joie et l'émotion dans ses yeux.

L’actualité s’agite beaucoup autour des Jeux Olympiques et du Tibet. Much ado about nothing, aurait dit Shakespeare et je m’explique. La question du Tibet n’est pas négligeable, mais je me permets de poser une question aux nobles défenseurs des droits de l’homme d’aujourd’hui : où étiez-vous et qu’avez-vous fait depuis 1959, date à laquelle la Chine a mené son expédition impérialiste contre le Tibet? Pourquoi vous réveillez-vous 50 ans plus tard et en quoi la situation est-elle différente aujourd’hui de ce qu’elle était hier?

Les vaines protestations internationales, on s’en doute, ne feront jamais que renforcer l’orgueil chinois et surtout, intensifier la répression au Tibet (à l’inverse donc du but recherché). Et, du même coup, permettre à la Chine, une opération de relation publique à la mode occidentale qui devrait la voir sortir gagnante et plus forte. Dont voici la recette :

En évoquant à son tour la menace terroriste (cette fois, issue du Turkestan oriental où se retrouvent près de 10 millions de Ouïgours musulmans), la Chine devrait recevoir (en toute logique) l’appui du monde occidental qui se déclarera solidaire de son combat contre les forces du mal également appelé, terrorisme (rien de tel qu’un ennemi commun pour favoriser les alliances politiques).

Tout cela me permet de dire que la Chine remportera non seulement les épreuves olympiques, mais également sa manche politique qui permettra de légitimer sa croissance économique contre toute critique éventuelle (et notamment environnementale ou morale - droit de l’homme).

Au JO de Pékin, la chine décrochera toutes les médailles polympiques.
Juste un petit mot pour saluer une nouvelle venue dans la blogosphère. Mon amie C. (qui signe C.L.) se jette dans l'arène des blogs avec la grâce, l'intelligence et l'humour qui la caractérisent. Je voulais le dire à mes amis et lecteurs, dans l'espoir que les amis de nos amis soient nos amis et futurs lecteurs. Vous la retrouverez donc maintenant sur la liste des liens amis et aussi en cliquant ici.

Oui, cela est une plogue. Gratuite. Que pour le plaisir de lire.
Au menu de la journée: correspondance, recherches et mises à jour des nouvelles propriétés pour mes acheteurs, visites des caravanes, lunch avec mon ami Luc et visites de propriétés avant d'assister au spectacle de nage synchronisée de ma fille. Et le tout avec de vraies températures de printemps et du soleil en prime. Que demande le peuple? Une petite soirée en amoureux avec ça? Après tout, c'est mardi, non?
Oui, ceci est une (nouvelle) invitation. Une invitation que je partage avec un immense plaisir. Mon amie Martine Strub exposera ses toiles prochainement à l'Atelier Temporel (1701 rue Gilford, au coin de Papineau). Le vernissage aura lieu le 19 avril à compter de 17h00. Martine est une artiste extraordinairement douée qui écrit aussi bien qu'elle peint (ou vice versa). Si vous voulez visualiser sa production, vous pouvez y aller en cliquant ici.

J'espère que je vous croiserai le 19 avril prochain... Oui, c'est un samedi.


Je n'y suis pas encore aller, mais j'ai une furieuse envie de m'y rendre: je parle de l'exposition en cours à la galerie Monopoli, intitulée, JOGUES RIVARD AVENTURIER DES BÂTIMENTS PERDUS. C'est, dit le texte de présentation de l'expo, le fruit «de 15 ans de pérégrinations en «exploration urbaine» : une activité à haut risque qui consiste à s’infiltrer dans les bâtiments abandonnés, pour documenter leur fin proche.»

Si vous y êtes allé ou si vous y allez avant moi, merci de me faire part de vos commentaires...


On veut se changer les idées… et elles reviennent au galop.

En faisant aller ma souris sur les liens amis, je suis tombé, à travers le site de mon amie Lyne, sur une page intitulée Worldometers, statistiques en temps réels. On y fait le compte et le décompte des naissances et des morts, de l’eau consommée ou des dépenses militaires… bref, on jette des chiffres sur tout, de l’alimentation à l’environnement en passant par la population, l’éducation, l’énergie, la santé, etc.

À franchement parler, j’ignore complètement d’où viennent ces statistiques (bien que des sources soient citées) et comment leur accorder foi, mais s’il faut croire les chiffres annoncés, je retiens cette statistique aussi inquiétante que révélatrice des inégalités mondiales : il y aurait davantage de personnes souffrant de surpoids (1 121 058 847) que de personnes sous-alimentées (887 709 549). Ce qui en dit long sur le partage des richesses…

Et puisque l’on parle de chiffres, je vous laisserai avec ce (très) court article, lue dans l’édition du 2 avril dernier du Devoir qui reprend une dépêche de l’Agence France-Presse. On y apprend que pour l’année 2007, le Pentagone aura dépensé 1600 milliards de dollars pour son système d’armement (un petit dépassement de 295 milliards du budget initial). En 2000, ces dépenses se chiffraient à près de la moitié (790 milliards).


Bien entendu, tout cela pour assurer la sécurité du monde…
Il y a quarante ans, jour pour jour, Martin Luther King était assassiné. Dans le même journal où l'anniversaire est souligné, un article est consacré à la crainte d'un assassinat sur la personne du candidat Barack Obama. Si les Américains ont besoin de mythes pour construire leur histoire, le monde de la finance (et ses tenants et aboutissants géostratégiques) possède ses lois que nul candidat n'est censé ignorer. Et il est prêt à créer tous les mythes nécessaires...

On ne dira pas que Barack Obama n'aura pas été prévenu.

Parce qu'on ne peut pas toujours s'étonner du jeu des grandes personnes, parce que c'est vendredi et qu'il faut aussi savoir rigoler, je vous laisse avec un petit florilège de réponses sérieuses d'élèves du primaire à des questions moins sérieuses de professeurs (c'est le genre de courriels qui circulent abondamment (gracieuseté de ma sœur, Marie), mais je ne résiste pas au plaisir de partager quelques réponses qui m'ont bien fait rire):

- Dans la phrase 'Le voleur a volé les pommes', où est le sujet?
Réponse: 'En prison.'

- Le futur du verbe ' je baille ' est?
Réponse: 'je dors'.

- Que veux dire l'eau potable?
Réponse: 'C'est celle que l'on peut mettre dans un pot'.

Qu'est-ce qu'est un oiseau migrateur?
Réponse : ' C'est celui qui ne peut que se gratter la moitié du dos'.

- Quoi faire la nuit pour éviter les moustiques?
Réponse: 'Il faut dormir avec un mousquetaire'.

À quoi sert la peau de la vache?
Réponse: 'Elle sert à garder la vache ensemble'.

- Pourquoi le chat a-t-il quatre pattes?
Réponse: ' Les deux de devant sont pour courir, les deux de derrière pour freiner'.

- Quand dit-on 'chevaux '?
Réponse: 'Quand il y a plusieurs chevals'

- Qui a été le premier colon en Amérique?
Réponse: 'Christophe'.

Voilà, et sur ce, bon week-end. Et rappelez-vous que pour certain, l'hiver a été vraiment rude...


Rue Saint-Charles à Longueuil
Parlant de patinoire... J'aimerais revenir sur ce terrain glissant de la peur et de la sécurité au tournant de l'actualité des derniers jours...

Je m'étonne (oui, je ne cesse de m'étonner, ce qui alimente d'ailleurs ma curiosité) qu'aucun médias écrit, à ma connaissance, n'ait repris l'information diffusée au bulletin de nouvelles de Radio-Canada, mardi soir, concernant le Centre de la Sécurité des Télécommunications (CST ou Communications Security Establishment (CSE) pour sa dénomination anglaise), et ses écoutes électroniques et téléphoniques. La chose est loin d'être innocente et prend tous les airs d'un Big Brother qui agit en toute impunité. Et sans même susciter la grogne des citoyens. Ou certains échos médiatiques. Bref, ça ressemble étrangement à de l'indifférence.

À défaut de pouvoir revoir ce reportage, je renvoie mon lecteur aux archives de Radio-Canada qui présentent un bon portrait de l'organisme, lors d'un reportage datant du 20 mars 1989, à l'occasion d'une injection de 100 millions de dollars à son budget.

Pendant donc que le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), Max Mosley, recoit la fessée des mains de sévères prostituées londoniennes, faisant passer les frasques du gouverneur de New York pour de chastes conversations mondaines, tout porte à croire que le CST s'intéresse à mon blog. Oui, oui...

C'est ainsi en effet que je m'explique (en toute immodestie) la nouvelle lue ce matin, concernant l'ouverture du procès de présumés terroristes complotant l'explosion de nombreux avions effectuant une liaison transatlantique. La nouvelle explosive (excusez le jeu de mot) veut que le Canada était visé parmi les destinations aériennes.

Oh! Stupéfaction et frisson d'horreur! Le canada, ce paradis réputé des innocents serait une cible potentielle pour de non moins potentiels terroristes. Si la crainte de futurs attentats ne vous avait pas encore atteint, c'est maintenant le temps: tremblez, citoyen, et continuer à faire confiance à votre gouvernement qui met tout en oeuvre pour vous protéger et prête même une oreille particulièrement attentive à tout ce qui pourrait se dire et médire à travers vos (télé)communications.

Soucieux de me faire bien comprendre, je précise mon propos: Si un média évoque un possible scandale sous forme d'écoutes illégales (illégal d'un point de vue législatif et hautement immoral d'un point de vue démocratique), il convient de contrebalancer cette information par une autre (ici la menace terroriste) qui viendrait mettre un bémol à toute indignation. À la base de cette stratégie, le message est: lorsque le danger frappe (réel ou seulement potentiel), il importe de mettre tous les moyens en œuvre pour nous en préserver. Tous.

Jamais notre Sécurité n'a été aussi bien défendu par l'Establishment.

Bienvenue à la patinoire de la rue Chateaubriand.
Au moment où s’ouvre à Bucarest une importante réunion des pays membres de l’OTAN, on apprend que pour «accueillir» les 50 chefs d’État et de gouvernement, c’est près de 23 000 policiers, gendarmes et membres de services spéciaux qui seront déployés à travers la ville, qui a des airs de ville assiégée. Faites le compte, c’est beaucoup de sécurité par tête de pipe. Et le quidam n’a pas intérêt à fumer de travers!

Je ne vous raconte pas le menu de cette réunion : croque en jambe américain aux Russes, avec l’adhésion possible de la Géorgie et de l’Ukraine à L’OTAN, adoption d’un plan quinquennal pour l’Afghanistan qui restera secret et les comptes d’apothicaire sur l’envoi (où et combien?) de soldats pour aider le Canada à sortir de son bourbier…

Je ne discuterai donc pas de ces grandes questions, mais en profiterai pour soumettre à votre réflexion, une citation qui me semble plus d’actualité que jamais… et qui date de 1929!

En tentant de me remettre au travail concernant l’essai que je voudrais consacrer au 11-Septembre, je suis tombé sur cette citation de Freud, extrait de son ouvrage Malaise dans la civilisation, publié en 1929, donc : «L’homme civilisé a fait l’échange d’une part de bonheur possible contre une part de sécurité».

Cette phrase s’inscrit en droite ligne dans le chapitre que j’aimerais consacré à «l’industrie de la peur» qui n’a pas manqué de se développer depuis les sinistres événements du 11-Septembre. Dans mon esprit (et dans les faits) avant même de discuter de l’identité réelle des responsables des attentats, il ne fait aucun doute que tout ce qui entoure le monde de la sécurité, depuis les compagnies d’assurance aux budgets militaires en passant par les compagnies de sécurité, l’industrie militaro-industrielle ou la sécurité informatique, tous ces secteurs, sans exception, ont connu depuis septembre 2001, un essor et une croissance, pour ne pas dire, une «explosion» exceptionnels.

Il ne fait aucun doute non plus que lorsque la sécurité tourne à l’obsession, on nourrit du même coup un état de peur permanent qui, en toute logique, appelle une plus grande sécurité qui nourrira une plus grande peur, etc. Dans mon jeune temps, on appelait ça la dialectique Hygrade (du nom des saucisses) : plus de gens en mange parce qu’elles sont plus fraîches, elles sont plus fraîches, parce que plus de gens en mange.

La sécurité, ça nous tient à cœur ou est-ce que ça nous tient par les c… ?

À telle enseigne que je me permettrai d’écrire, pour paraphraser Freud : «L’homme post-11-Septembre a fait l’échange d’une part de liberté contre sa ration de sécurité maximale». Et lorsque je parle de liberté, je parle d’abord et avant tout de la liberté de penser, d’agir ou de protester contre tout ce qui se présente comme l’opinion de la majorité.

Kafka, pour décrire les joies que lui procurait la littérature, parlait de «bondir hors du rang des meurtriers» (Journal, 27 janvier 1922). Il en va souvent de la sorte lorsque l’on parle de liberté : elle se vit et s’affirme le plus souvent à l’extérieur de la meute, ou plus exactement, au moment où l’on quitte le groupe. Ce que l’on fait parfois lorsque l’on prend la peine de se retirer pour écrire.

Sur ce, je me replonge au sein de mon groupe pour entreprendre, j’espère, une belle journée de travail. Ce que je vous souhaite à tous.




Aujourd'hui, entre 16h00 et 18h00, il a fait beau et chaud. Si, si, je vous le jure... je ne mentirais pas un 1er avril!


Il y a des choses que je ne m'explique pas; beaucoup de choses en réalité. Je ne m'explique pas que dans une province qui s'enorgueillit de sa «distinction», sa population en soit si régulièrement dépourvue. Je ne m'explique pas, par exemple, que les Québécois qui aiment penser qu'ils ont le cœur à gauche, se déclarent du même souffle aussi satisfait d'un gouvernement (Harper) qui insulte régulièrement l'intelligence des gens de cœur. Embourbé en Afghanistan dans un conflit qui tire son origine des mêmes enjeux que les États-Unis débattent en Irak (n'en déplaisent aux spécialistes de ces questions), trahi par la plus grande hypocrisie en matière environnementale, conduisant des politiques de sécurité totalement antidémocratiques (je pense aux certificats de sécurité, reconduits en toute discrétion il y a moins d'un mois) et, bien entendu, servilement aligné aux côtés des États-Unis de G.W. Bush (origine et conséquence de ce qui précède), le gouvernement Harper, dont les québécois se disent à 55% satisfait, est le plus rétrograde et le plus honteux que nous ayons connu depuis... longtemps.

Ce petit accès de fièvre politique passé, ma condition citoyenne n'est pas moins en peine. À l'échelle locale, on arrive parfois à se consoler, mais ça ne sera pas le cas cette fois-ci encore. Je lis ce matin que le projet de construction de 98 unités de condos sur le Plateau verra bientôt le jour. Amorcé en 2002, ce projet qui vise à construire des condos sur pilotis, au-dessus des terrains de stationnement dispersés un peu au nord de l'avenue du Mont-Royal, avait été fortement contesté. À tel point que je croyais naïvement qu'il avait été abandonné. C'était sans compter sur l'avidité économique de Stationnement Montréal, cette société privée, rappelons-le qui jouit des privilèges d'une société d'État tout en profitant des avantages d'une société privée — au lucratif profit.

Je ne possède pas de propriété à proximité de secteur, mais je peux garantir une chose: aucun des propriétaires directement ou indirectement visé par ce projet ne devrait voir leur qualité de vie amélioré par la construction de 98 unités. Souhaitons tout de même qu'ils aiment leur prochain et puissent entretenir avec leur nouveau voisin de bonnes relations ou profiter ensemble de garden party endiablé.

Il y a des jours ou, en lisant le journal, on aimerait que ce soit le 1er avril et que tout cela ne soit qu'une mauvaise blague.
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A propos de l'auteur

Patrice Dansereau, courtier immobilier et écocourtier chez Via Capitale du Mont-Royal

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