... à moins que

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Obama devrait donc le prochain président américain. À moins que...

À moins que «l'effet Bradley» ne joue contre lui. Qu'est-ce que l'effet Bradley? C'est, nous explique Luc Lavoie dans son article du Devoir paru aujourd'hui, qu'un électeur appuiera un candidat Noir selon les sondages, mais lui retirera son appui une fois dans l'isoloir. «La théorie est née, écrit Lavoie, en 1982 lorsqu'un candidat noir au poste de gouverneur de la Californie, Tom Bradley, un très populaire maire de Los Angeles, avait perdu contre son adversaire blanc alors que les sondages le donnaient gagnant par une solide marge.»

C'est une possibilité... mais j'en doute.

Pour quelle autre raison alors Obama échapperait-il la présidence? Cette fois, la réponse m'est soufflée par mon beau-frère, Benoît. Il me fait remarquer que l'année dernière, dans le cadre de leur politique du homeland Security, le gouvernement a fait voter dans la plus grande discrétion, une nouvelle loi qui donne à l'exécutif les pleins pouvoirs en cas de catastrophe majeure.

La chose est expliquée de sibyline manière dans un communiqué de presse de la Maison Blanche. En gros, cette loi, qui date de mai 2007, décrit les bases d'un gouvernement de crise et le processus du maintien des politiques de sécurité. Ce qui est est décrit comme «a national policy on the continuity of Federal Government structures and operations» permettrait rien de moins (pour prendre un exemple d'actualité) que le report d'une élection afin de gérer un état de crise. En fait, le communiqué, que je vous invite à lire, même s'il est long et aride, établit, dans le style le plus technocrate qui soit, les bases d'un gouvernement de crise militaire.

Seulement en cas de catastrophe, bien sûr...

Qu'est-ce qu'une urgence catastrophique, demandez-vous? Le communiqué répond: «Catastrophic Emergency" means any incident, regardless of location, that results in extraordinary levels of mass casualties, damage, or disruption severely affecting the U.S. population, infrastructure, environment, economy, or government functions»

Qui sait si la crise économique ne sera pas appelé à prendre des dimensions de... catastrophe?

À moins bien sûr qu'Al-Qaida ne frappe à nouveau d'ici le 4 novembre...?


Rajouté le 24 octobre: une déclaration du Pentagone, transmise par l'agence AFP, semble nous indiquer la date de la prochaine attaque terroriste: «Entre le 4 novembre, date de l'élection présidentielle, et l'entrée en fonction de la nouvelle administration fin janvier, «nous serons tous en état d'alerte élevé car historiquement, nos ennemis ont parfois tenté de nous attaquer pendant ces transitions, avant ou après une élection, qu'ils perçoivent comme une période d'incertitude», a déclaré à l'AFP le porte-parole du Pentagone, Geoff Morrell.»

Plus optimiste, Joe Biden a, pour sa part, donné six mois à son futur président...: «Croyez-moi. Il ne se passera pas six mois avant que le monde ne mette à l'épreuve Barack Obama, comme il l'avait fait avec Kennedy (...) Écoutez, nous allons avoir une crise internationale, une crise fabriquée, pour voir de quel bois se chauffe ce gars-là (...) Je vous garantis que cela va arriver.»

Vous pouvez écouter l'extrait en cliquant ici.

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