Acheter
une maison au Québec quand on n'est pas résident permanent ? C'est possible,
mais...
Peut-on acheter une maison au Québec sans être
résident permanent? C'est la question que de nombreuses personnes (et beaucoup
de Français) se posent.
Acheter un condo ou un appartement pour des
enfants qui étudient au Québec, investir dans une maison de vacances, ou faire
le projet de s’installer définitivement dans la Belle-Province : si les raisons
varient, de nombreux Français sont attirés par un marché immobilier québécois, plus intéressant que le marché
français, quant aux prix et aux frais reliés à l’achat,*
sans pour autant avoir le statut de résident permanent au Canada.
(* J’y reviendrai dans un autre article)
Quelles que soient les raisons qui vous poussent
à investir, la réponse rapide est : OUI, c’est possible, mais à certaines
conditions!
- Pour commencer, il faut bien faire ses devoirs
et S'INFORMER sur les prix du marché; connaître le prix moyen d'un condo à
Montréal, d'une maison en banlieue ou en région, afin de ne pas se faire avoir par
les prix de vente affichés. Le marché québécois est très différent du marché
français et le prix d’achat d’un bien au Québec n'a rien à voir avec les prix
en France. Sans point de comparaison, il est facile de se tromper, et de
dépenser plus qu'il ne le faut, en pensant néanmoins faire une bonne affaire;
erreur qui peut avoir de grandes conséquences au moment de la revente! Votre courtier
immobilier est en mesure de vous valoir le juste prix.
- Afin de garantir l’investissement financier, il
est essentiel d'avoir une mise de fond importante (idéalement 35% du prix
d’achat, voire plus). Il est alors possible de faire appel à une institution
bancaire au Québec pour contracter une hypothèque (emprunt).
- Pour faire un emprunt au Québec, il faut avoir
un bon historique de crédit et ne pas faire l'objet d'un interdit bancaire dans
le pays d'origine. La banque fait son enquête sur ce point et demandera des
preuves. Bien sûr si vous n'avez pas besoin de faire appel à une institution
bancaire au Québec pour l'hypothèque, ce point ne s'applique pas.
- Comme en France, il y a d'autres frais (mais
moindre) relatifs à l'achat et l’entretien d'un bien tels que les frais de
notaire, la taxe de Bienvenue (taxe de mutation), la taxe municipale et scolaire,
l'inspection, l'assurance etc. qui viennent en sus des 35% de mise de fond, et
qu’il faudra penser à intégrer dans votre calcul et dans vos frais… mais qui sont
toujours moindre qu’en France.
- Enfin, si jamais le bien acheté devait être
revendu, un impôt est prélevé sur la plus-value, soit le gain encaissé entre le
prix d’achat et le prix de revente.
Dans ce contexte, il est essentiel d’être
accompagné pour pouvoir investir dans les meilleures conditions. Faire
confiance à un professionnel de l’immobilier québécois ne sera donc pas un
luxe, mais un vrai atout, et une aide encore plus précieuse pour trouver le
bien idéal si vous réalisez une partie des transactions depuis l’étranger.
Le courtier immobilier vous accompagnera non
seulement dans vos recherches pour dénicher le logement de vos rêves, mais il
saura aussi vous conseiller et vous mettre en contact avec les bonnes personnes
(courtiers hypothécaires, notaires, inspecteurs en bâtiment, rénovateurs…) tout
au long du processus d’achat.
Pour ma part, j’ai réalisé déjà nombre de
transactions avec de nouveaux arrivants, parfois même à distance, qui se sont
révélées très heureuses.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur mon
blogue et retrouver sur les liens utiles, toutes les informations nécessaires
concernant, notaires, inspecteurs et autres ressources.