C'était hier soir, à la brunante. Je crois que les fous de Bassan suivaient un banc de harengs. Le spectacle a duré environ trente minutes. C'était une valse incessante entre le Rocher et le Cap Blanc. C'était grandiose.

Je suis dans mon pays d'adoption où l'air est bon, la mer est vive et les habitants de ce pays, plus vivants que jamais.

Aujourd'hui est l'une des dates les plus importantes de ma vie: c'est le 13 avril que naquît mon fils Édouard, et depuis lors, la face du monde a changé. Qu'il en soit remercié.
Je profiterai de l'occasion pour envoyer un message personnel que chacun sera libre d'interpréter à sa manière: Bon anniversaire.

Il ne sera pas dit que j'aurai laissé passer la Saint-Patrick sans saluer d'un coup de chapeau (le coup de whisky attendra) le jour de mon saint patron… On aurait bien pris quelques degrés supplémentaires pour défiler joyeusement dans les rues (à moins 15, c'est encore frisquet comme dirait ma grand-mère), mais à défaut, on se réchauffe le cœur avec une pensée pour James Joyce et quelques autres exilés. J'invite tous mes lecteurs à cheminer vers leur sainteté, intérieure ou pas…

J'aurai donc laissé passer le mois de février sans écrire de billet. Voilà qui dénote un certaine infidélité ou serait-ce un surplus de travail? En quel cas, la morale (protestante) aura été sauve, celle qui fait passer le travail avant les plaisirs.
Dans tous les cas je constate que le dernier billet aura continué de marquer l'actualité (la vraie) puisque je faisais mention du froid qui persiste, persiste et persiste encore. Janvier ne nous aura pas changé de février, ou de mars, pas plus d'ailleurs que des mois qui l'auront précédé, je parle de décembre et novembre. Un hiver qui dure, dure et dure encore…
Y aurait-il d'autres actualités qui m'auraient échappé? J'ai observé hier qu'à défaut de bourgeons dans les arbres et de printemps hâtif, il avait poussé de drôles de pancartes sur les poteaux de la ville…