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PATRICE DANSEREAU

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Home Archive for January 2008
Hier était une journée de repos... et une soirée de gala (rien n'est parfait).

J'ai lu, fais des courses et acheté une paire de nouvelles chaussures, tout en admirant la lumière sur le marché Jean-Talon.


J'ai assisté au gala et me suis réjoui des succès de mes pairs.


Je suis parti assez tôt, alors que la musique devenait trop forte pour mes petites oreilles. J'ai bien dormi.
Vous souvenez-vous de la maison que je vous avais présentée comme étant la maison de rêve de ma blonde (ma femme, depuis)? Voici la même, vue au travers des yeux et de l'objectif de mon ami photographe, Mathieu, qui a su, mieux que moi, rendre toute la poésie de cette étonnante créature qui regarde le port de Montréal et ses chalands...


Photo: Mathieu Manikowski
Avant que mon ordinateur portable ne rende l'âme définitivement, je me suis décidé à en acheter un nouveau. Et à tout reconstruire, puisque dans la disparition de mes données Edgar (c'est, je le rappelle, le nom de mon logiciel d'exploration immobilière), les courriels de mes clients et contacts ont, du même coup, disparu itou. Sigh... Sniff...

On se relève les manches et on encourage la consommation (nouvel achat), signe de la confiance nécessaire en une économie susceptible d'attraper le rhume à l'écoute de simples prévisions météorologiques. Et comme tout semble fonctionner sur le principe des rumeurs, les prévisions météorologiques n'ont pas besoin de l'épreuve du réel pour prendre des airs de vérité.

Ça me rappelle l'anecdote du quidam qui demande au vieux sage le temps qu'il fera. Comme il semble hésiter, le premier, ne prenant pas de chance, rajoute une veste et revient le voir pour lui redemander la même question; cette fois, le sage annonce un refroidissement. Prudent, le quidam ajoute une nouvelle couche et, pour être bien certain, revient le voir en lui posant la même question. Cette fois encore, le sage est catégorique: le temps sera froid. Et le quidam en rajoute encore. Plus tard, ce dernier revient voir la sage, avec une nouvelle pelure et le sage lui prédit un temps extrêmement froid. Le quidam est médusé par le savoir du sage et lui demande le secret de toute sa science. Le sage lui répond qu'il regarde le visiteur entrer, et, selon son habillement, il peut en déduire le temps qu'il fait.

Morale: il suffit de crier au loup, pour croire au loup, mais rien n'indique que le loup existe réellement... (variante: il suffit de croire au gourou pour prêter foi à leur bagou).
p.p.s. La journée n'était pas terminé.

Mon logiciel de recherche de propriétés,Edgar, avec tous les critères sauvegardés, de même que l'historique de mes recherches et les dernières propriétés conservées pour mes clients, Edgar, qui était donc abrité sur le portable que je devais changé dès demain, Edgar vient de me «lâcher»; toutes les données des derniers mois ont disparues...

Ce billet-ci est un post-mortem...
J'hésite encore s'il faut intituler ce billet, «Post-Scriptum» ou «post-mortem»?

Si vous vous demandez si j'ai réussi, concernant la propriété sur le Plateau, à faire de sorte que vendeur et acheteur ne soient pas des «adversaires», la réponse est: non. L'offre meurt ici.

Et puisque une mauvaise nouvelle ne vient jamais seule, j'ajouterai que je viens de prendre une contravention pour avoir laissé ma voiture plus de trois minutes en interdiction. Heureusement, la journée tire à sa fin.
Juste un mot pour faire suite au billet précédent; je rentre à l'instant d'une présentation d'une offre d'achat sur une très belle propriété située sur une des rues les plus prestigieuses du Plateau. J'ai passé un peu plus d'une trentaine de minutes à justifier mon offre avec les vendeurs. Qui sont restés de marbre (habile négociateur, sans aucun doute). En rentrant, je me sens comme au cours d'une partie d'échec que l'on vient d'interrompre... en attente, donc, du prochain coup, qui sera joué par l'autre partie...

Je ne voulais pas écrire «la partie adverse» car je ne crois pas qu'un vendeur et un acheteur soient forcément des adversaires. Et si ça devait être le cas, mon mandat aurait été de changer cet état d'esprit. Pourtant, en écrivant ces lignes, j'ignore encore à quel j'y suis parvenu ou non.

Et pour poursuivre sur le billet de la veille, concernant Bobby Fisher et l'Islande, je me suis souvenu ce matin que je partirai là-bas, à Reykjavik, en juin prochain... drôle de hasard? (si au moins il aurait été question de Las Vegas ou Monaco ou Atlanttic City, par exemple, j'aurais pu conclure en citant le poète Mallarmé: «Un coup de dé, jamais n'abolira le hasard»... mais, bon, c'est Reykjavik, alors...).
Au chapitre des petits plaisir du samedi, je compte la lecture des journaux et le café... En retrouvant le goût et le parfum d'un bon petit expresso bon serré, je peux attaquer dans une certaine quiétude la lecture de la bêtise contemporaine que ne manque jamais de nous rappeler l'actualité... Pourtant, même si les exemples ne manquent jamais, rien, ce matin, de la bêtise ambiante, n'a vraiment retenu mon attention. Ce n'est ni les risques d'une récession américaine, répétés par tous les haut-parleurs économiques de ce monde, ni les procès politiques américains contre de supposés terroristes ou les lénifiantes affirmations de la CIA concernant l'assassinat de Benazir Bhuttho, ni même l'implication du Canada dans le pillage de l'Afrique, qui aura retenu mon attention, mais plutôt une nouvelle qui me renvoie à mon enfance, en 1972. J'allais avoir 13 ans lorsque débuta, à Reykjavik, en Islande, le tournoi du siècle qui metrrait aux prises le Champion d'échecs, Boris Spassky et l'aspirant américain qui était déjà une légende, Bobby Fisher.

Toute la famille avait suivi au jour le jour, ce tournoi aux allures de feuilleton. Je n'en ferai pas ici le récit; il est connu des véritables amateurs. Je me contenterai de dire qu'il fut l'occasion, pour moi, de développer mes qualités de joueurs d'échec (oubliées depuis), mais surtout, de connaître une relation privilégiée, vécue avec presque tous mes frères, unis pour l'occasion dans l'analyse des parties que nous rejouions ou poursuivions (lorsque le match avait été interrompu) à la mesure de nos talents. Mon frère Pierre était de loin le plus doué d'entre nous (et moi, le moins).

En apprenant la mort de Bobby Fisher, disparu à 64 ans, après une vie de folie et de démesure, j'ai pensé à cet été-là, où nous étions rassemblés autour d'un échiquier, de quelques manuels d'échec et du journal quotidien, sans penser aux futurs «échecs» que certains d'entre nous allaient, un jour, connaître.

Ce matin, je me suis demandé ce que devenait mon frère Pierre, parti à Vancouver depuis bientôt vingt ans et que je n'ai toujours pas revu depuis ce temps...

Je n'ai jamais douté que les échecs regorgent de victoires.

Au nombre des plaisirs que m'apporte mon nouveau travail, il faut sans aucun doute compter les visites. Je parle de la découverte que l'on fait de nouvelles maisons ou de nouveaux quartiers qui sont autant d'illustrations de la formidable diversité humaine ou sociale que l'on est amené à croiser au fil de notre vie. On peut ainsi passer d'une petite maison aux plafonds bas et chargée de meubles à un grand espace presque vide et au plafond sans fin; d'un quartier défavorisé où se lit les marques du plus grand désœuvrement à un quartier huppé dont même le silence semble avoir été acheté au gros prix. On croise des gens accueillants, méfiants, négligents, indifférents, doucement délirants ou totalement charmants... On se promène sur les grandes avenues ou encore dans de petites rues aux allures de ruelles...

Ce dernier mot m'inspire une anecdote amusante qui me revient en mémoire: jusqu’au XVIIIe siècle (nous rappelle le Robert historique de la langue française), le mot désigne «l’espace laissé entre le lit et le mur d’une chambre». C'est là, précisément, où les dames de qualité recevaient leurs visiteurs et tenaient leur réunion mondaine. Ainsi le «style de ruelle» désignait le style des conversations employés lors de ces réunions qui était ce que l'on nommera par la suite,«le style précieux». Curieux comme les choses évoluent...

Cette dernière digression est justement une bonne illustration de mon propos. On peut passer de l'immobilier à l'histoire littéraire en passant par la critique sociale comme on passe d'une maison à l'autre... avec toujours le même émerveillement devant tant de variété...
Je me pose soudain la question: me négligerais-je? ce qui me permet d'enchaîner avec la sempiternelle réponse: poser la question, c'est y répondre. Oui, en effet, j'ai bien négligé la rédaction de ce bloc-note (une autre des nombreuses traductions de «blog» ou «blogue», c'est selon).

Ce n'est pourtant pas le travail qui a manqué. On pourrait même dire le contraire, ceci expliquant cela. J'ai donc, au cours de la dernière semaine, traversé, comme tout le monde, les trois saisons, repris les contacts avec tous mes clients, et les recherches, et les visites, poursuivi ma rédaction (reprise au cours des Fêtes) du projet portant sur le 11-Septembre, négligé TOUS mes amis (honte!) et travaillé en aval comme en amont sur l'achat d'une majestueuse propriété à Repentigny... qui aura enfin trouvé son aboutissement hier soir, de la meilleure façon: l'offre que nous avions faite a été acceptée. Joie et félicité.

Avec tout ça, je cherche désespérément un peu de temps pour revoir mes amis, me faire couper les cheveux, poursuivre un nouveau projet d'écriture, courir m'acheter une nouvelle caméra (avec grand angle) et un nouveau portable et prendre le temps d'apprivoiser Facebook qui a encore, pour moi, les allures d'un grand Inquisiteur...

Mais pour l'heure, je me prépare pour une série de visites qui devrait me tenir occupé jusqu'en début de soirée...
Changement climatique ou climat à l'envers? Quand on sort en chemise et ressent les bienfaits d'une brise presque chaude, on se croirait au printemps et quand on sort l'eau de la cave à la chaudière on y croit davantage encore et surtout, on réalise que la pompe est brisée...! Depuis trois heures ce matin que je fais des aller retour, je fais maintenant une pause, sachant que le plombier sera bientôt à la maison... C'est ce qu'on appelle les vraies joies d'un faux printemps précoce.
Si le front météorologique affiche actuellement un ciel dégagé et un soleil intermittent, le front immobilier n'est pas en reste: ma promesse d'achat rempli, il me faut maintenant attendre le retour des propriétaires pour la présenter... ce qui ira au week-end, hélas. De quoi alimenter mon optimisme, cependant, car, pour une raison qui m'échappe, je sens que le temps jouera en ma faveur. Encore un effet du printemps, je présume...
Oui, je suis de retour, après des vacances extraordinaires dans les plus chouettes conditions d'hiver que l'on puisse souhaiter. Un Noël blanc, comme le dit la chanson, est absolument magique à la campagne. J'ai donc passé des Fêtes...
dans les bois,


sous la neige


et dans la joie...



Après de brèves interruptions des vacances, entre Noël et le jour de l'An (c'est ce que l'on appelle, la pause travail), je reviens en récoltant les moissons de ces semailles puisque je prendrai une offre d'achat ce soir. Je quitte les bois et la neige... de retour, donc, en ville et sous la pluie, mais toujours dans la joie...

À tous, je vous souhaite une année tout aussi pleine que possible de joies, de câlins, d'espoirs et de réussites dans le désir.
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Patrice Dansereau, courtier immobilier et écocourtier chez Via Capitale du Mont-Royal

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