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PATRICE DANSEREAU

agent immobilier rebaptisé courtier immobilier

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Home Archive for 2007
Ben, oui, le titre le dit bien: je suis en vacances... Que puis-je ajouter? Que je vous souhaite à tous, amis lecteurs, familles, collègues et autres gens de bien et gentes dames, un merveilleux temps des Fêtes, avec excès en tout genre (incluant repos, jeûnes et désirs multiples)...

Je m'en vais là où il n'y a pas d'Internet sinon, à fureter dans quelques lieux branchés (on verra bien)...

À vous tous je dis: à bientôt...
Nos amis nous ressemblent souvent, la chose n'est pas nouvelle. Ainsi par exemple, plusieurs de mes amis sont comme moi, très réfractaires à la technologie et surtout, méfiants à l'égard de tout ce qui sollicite quelque forme d'adhésion. C'est la raison, plus ou moins avouée qu'ils me rapportent quand je leur demande pourquoi ils ne me font pas part de leur commentaire dans l'espace réservé à cet effet, préférant plutôt m'envoyer des messages sur mon courriel. «Il faut posséder un compte Google ou quelque chose comme ça...», m'ont-ils dit. Oui, c'est vrai, mais le compte en question se limite à nous demander une adresse courriel, et rien d'autre. Sur Yahoo ou Hotmail, ça fait l'affaire — et ça ne fait pas mal.

Je dis ça comme ça, en passant...

Sinon la vie est belle et il ne reste que 24 heures avant les vacances du temps des Fêtes...
Mon billet sur Photosphop (15 décembre 2007) a délié les langues de mes amis et Catherine m’écrit pour me dire que, quant à elle, le travail opéré sur ses propres photos fut des plus heureux. Elle écrit : «Certes, j'ai bien conscience que ce n'est plus tout à fait / plus du tout moi, cette femme en 2D/figée/déridée et pourtant, pourtant, je ne peux m'empêcher de me sentir "mieux" (plus jolie, plus forte, plus sure de moi) en les regardant.»

Et je suis bien d’accord avec elle, car il en va de même pour moi. C’est ce que je lui ai dit en ajoutant : «Je crois justement que, si ces photos plaisent tant, c’est parce qu’elles nous renvoient autre chose que le moi que l’on connaît. J’ai remarqué que les photos que je préfère de moi (avec ou sans Photoshop), sont toujours celles où les autres trouvent que je ne me ressemble pas. C’est là où je ne me ressemble pas que je trouve souvent le plus de vérité. Celle, précisément, que l’on ne voit pas sur les portraits ordinaires. C’est comme une nouvelle face qui s’éclaire, une nouvelle dimension qui surgit.»

Comme quoi, le malheur n’est pas dans la technique, mais dans l’utilisation qu’on en fait. Ici, le faux ou le leurre, n’est pas en question; le problème se résumerait plutôt à ceci : on veut le leurre et l’argent du leurre.


Photo: Mathieu Manikowski
L'affaire Sarkozy-Bruni ne cesse d'alimenter la chronique (même en se bouchant le nez, les oreilles les yeux et la bouche, on n'y échappe pas). C'est le temps des fêtes, faut croire, qui laissera en arrière plan les enjeux militaro-industriel des grandes puissances (ou, devrais-je écrire: des grands et des puissants) et les centaines de milliers de victimes plus victimes encore...

Cela dit, parmi les nouvelles à la une d'Internet, j'avais lu, hier, ce titre qui m'avait fait sourire (sinon réfléchir): Sarkozy se rendra-t-il visiter Benoit XVI au Vatican en compagnie de sa maîtresse? Voilà une question qui replace les vrais enjeux dans leur contexte...

Je suis déçu, ce matin, de ne retrouver ce titre qu'à la page 49 de Google...
L'image possède un bel avenir. Mon ami Mathieu, photographe de son métier, dont le talent ne lui en réserve pas moins (d'avenir), m'écrit pour commenter mon billet du 15 décembre dernier; lui qui connaît bien les manipulations de Photoshop et qui ne se gêne pas pour en utiliser les ressources, tout en se désolant que l'on soit obligé de se falsifier pour mieux s'apprécier, m'écrit donc ce qui suit:Je trouve intéressante ta réflexion sur photoshop qui va un jour modeler nos corps réels. En fait, je pense que c'est déja le cas, si on regarde les poupées siliconnées, qui piétinent, nombreuses -et de plus en plus jeunes, – ce continent et surtout son Sud.
Je trouve leurs formes vectorielles, tout comme le design de tous les objets nous entourant, tous sortis de la main mathématique - et à ce qu'il parait parfaite, - de l'ordinateur que nous chérissons tant de nos jours. Je ne serais pas étonné, que l'esquisse de ce qui sera une opération plastique, ne soit fait par un logiciel d'ordinateur, utilisant les vecteurs pour dessiner les formes.


Il n'y a donc pas que Mathieu qui a pris connaissance de mon billet: l'actualité semble me souffler à l'oreille que le président français, Nicolas Sarkozy, lui-même (émule de Bush et disciple de son précepteur, Karl Rove), a fait sienne l'idée que l'image est au pouvoir ce que le pouvoir est à l'image (c'est-à-dire, un et un seul concept). En orchestrant une idylle avec une vedette du show-bizz, elle-même issue du milieu de la mode (l'Image dans toute sa suprématie), il vient nous dire que désormais, tout discours et tout contenu est soluble dans la mise en scène d'une image qui vivra indépendamment de tout autre discours.

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais il y a des jours, comme aujourd'hui, où je suis bien content de travailler dans la pierre, pour parler comme ma grand-mère. Le concret des maisons, avec toute la solidité des rêves qui les accompagne, m'apparaît mille fois plus réel que ces fictions qui se font passer pour autre chose qu'une mauvaise fiction (mon problème est que j'aime la fiction, mais la bonne fiction, pas celle à la sauce Disney, fut-elle américano ou euro — tout ça me rend parano).

p.s. Pour des raisons que je laisserai aux jugements des lecteurs, ce billet ne contiendra aucune image (et tant pis pour ceux et celles qui craquent pour une jolie brune).

La société du spectacle, il faut le répéter, c'est d'abord et avant tout le règne de l'image. Précisons: la prédominance de l'image sur la réalité. Dorénavant, c'est à l'image qu'il faut croire et se référer avant d'avoir recours à nos sens. On pourrait parler de déréalisation du réel. C'est ce que la publicité a parfaitement compris et assimilé. Si l'Image (ci-haut) vaut mille mots, je n'en dirai donc pas plus (mais je me demande si Photoshop sera bientôt utilisé pour remodeler nos corps «réels»).
Au lendemain de notre fête de bureau, je constate avec effroi que je suis peut-être affligé de cette tare familiale qui poursuit mes aïeux de la branche Dansereau. Mon oncle Pierre, toujours bon pied bon œil à 94 ans en est atteint depuis belle lurette. Mon oncle Paul et ma tante Lyne en était pareillement affligé. Mon père, le plus jeune de la famille, semble y avoir échappé. Son métier de psychanalyste en aurait souffert. Mais pour les autres comme pour moi ce matin, rien à faire: ils sont (ou était) totalement dur de la feuille. Tous des malentendants. Je répète donc pour ceux qui n'auraient pas entendu: sourd.

J'espère que ce n'est qu'un malaise passager dû à une musique tonitruante, rugissante et hurlante (la surdité est-elle la raison pour laquelle je dois toujours répéter mes adjectifs...?)

Ma résolution pour l'heure: je serai plus lent, demain...
Barbara m'a envoyé cette blague:
Le malheur des Russes c'est que, non seulement tout ce que leur avaient dit les communistes à propos de l'économie socialiste était faux, mais qu'en plus, tout ce qu'ils leur avaient dit au sujet de l'économie capitaliste était vrai.

J’avais donc tout faux. Et doublement faux. Non seulement je ne devrais plus conseiller à mes acheteurs d’acheter des plex qui dépassent dix fois les revenus, mais j’avais également tort d’écrire que l’auteur de notre article du 1er décembre, Claude Chiasson, ne me répondrait pas. Non seulement a-t-il pris la peine de publier, in extenso, la lettre que je lui avais fait parvenir, mais il a consacré l’entièreté de sa chronique à répondre à mes questions. La conclusion, selon lui : un plex qui se vend plus de dix fois les revenus est un mauvais investissement qui trahit un marché hautement spéculatif, lequel profite du trop grand laxisme des banques. Pour une bonne part, sa réflexion se nourrit de l’exemple américain (pour vous en convaincre,écrit Claude Chiasson, regardez ce qui se passe au sud de notre frontière).

Je ne cherche pas ici à faire querelle d’économiste, mais une chose est certaine : le marché immobilier canadien (et surtout québécois) ne saurait en aucun cas se comparer au marché américain et en premier lieu, par le pourcentage que représente les prêts dits à risque. Grosso modo, aux Etats-Unis, cette pratique du prêt à risque (destiné à ceux qui n’ont pas la cote de crédit suffisante pour un prêt conventionnel) représente plus de 30% du marché hypothécaire alors qu’il tourne autour de 5% au Canada.

Il n’est pas surprenant qu’un conseiller en placement privilégie les investissements à la bourse (Si une personne doit choisir entre l’immeuble et les actions, écrit Claude Chiasson, la seconde avenue m’apparaît plus favorable…). Il reste cependant qu’il oublie du même coup que l’immobilier ne répond pas exclusivement à un investissement, mais également à un besoin, bien réel celui-là, et qui est de se loger. Et je devrais également ajouter (à l’attention de mon amie Barbara, cette fois) qu’au-delà du besoin, on rencontre également le désir; pas tant celui d’être propriétaire (mais pourquoi pas), mais également le désir qui prend la forme d’un attachement particulier; ça surgit entre la matière et l’esprit : une maison dégage un esprit; une relation se noue entre soi et le lieu : c’est un détail à l’intérieur ou le charme de l’extérieur, c’est le quartier dans son ensemble ou une odeur familière ou encore la réminiscence quelconque d’un souvenir, au détour d’une porte entrouverte… c’est parfois innommable ou incertain, mais elle existe bel et bien, cette séduction…

Et c’est là où je veux en venir finalement. Le plaisir, le désir et la séduction… C’est bien loin de l’économie, loin de la politique et des théories sociales… je ne dis pas que ça n’y participe pas, mais je crois qu’il importe de revenir à cette notion de désir, de sujet et de souveraineté qui sont, de plus en plus, mis à mal par des économistes, sociologues ou politiciens.

Voilà pour l’heure, ce que je voulais dire. Et quand bien même j’aurais tout faux, je ne m’en sentirais pas plus mal, car j’éprouve un malin plaisir à me sentir en désaccord avec les uns et les autres qui sont eux-mêmes en désaccord l’un avec l’autre. Je me sens soudain plus vivant.

Il faudra bientôt que je vous parle de ma lecture des mémoires de Philippe Sollers qui a la bonne habitude d’être régulièrement détesté par la critique (politique ou littéraire, c’est la même chose). Ça s’intitule Un vrai roman, et ça se lit comme un vrai roman.
Une fois n'est pas coutume, je vous retransmets l'invitation que j'ai reçue ce matin et qui pourrait être une merveilleuse occasion de s'initier à une forme d'architecture peu connu, même si elle représente nos véritables racines culturelles. Voici la chose, diffusée par L'Avenue du Mont-Royal, l'organe de presse de la Société de développement de l'artère commerciale de l'avenue du Mont-Royal (la SIDAC, pour faire court):

CONSTRUCTION D'UN WIGWAM TRADITIONNEL
Dans le cadre de Joyeux décembre! et en compagnie de Robert Seven-Crows, porteur de traditions d'origine Metis/Mi'kmag, participez à la construction grandeur nature d'un wigwam traditionnel. Les place pour cet atelier sont limitées.
 
Le wigwam est une habitation des nomades Algonquiens en forme de dôme ou de cône, qui était très utilisée dans l'Est de l'Amérique du Nord. La structure circulaire faite de perches était recouverte d'écorce. Les pièces d'écorce étaient cousues ensemble à l'aide de racines d'épinette ou de sapin (maintenant c'est la toile de coton et la corde de fibre naturelle qui sont utilisées). Le sol était recouvert de branches de sapinage afin de rendre l'habitation confortable, en isolant et parfumant le wigwam. La fumée du feu central qui brûlait tout au long de l'hiver s'échappait par un trou dans le toit. Une ou plusieurs familles pouvaient y loger en temps de chasse, de cueillette et de pêche.
 
Date : dimanche 9 décembre 2007
Heure : 13h00 à 16h00
Lieu : Parc des Compagnons de St-Laurent (angle Mont-Royal / Cartier)
Tarif : 10 $, tarif famille 8 $ par personne pour 3 personnes et plus.
Réservations au : 514-522-3797 poste 26


Mon amie Barbara a bien voulu répondre à mon billet du 1er décembre. Avec verve et conviction, elle m,a permis de me replonger dans la prose anarchisante de ma jeunesse et je n'hésite pas à lui répondre à mon tour, que c,est par cette fougue et cette passion qu'elle incarne, à mes yeux, une éternelle jeunesse. Puisque l'auteur de l'article cité ne m'a pas répondu (si tant est qu'il le fasse), je vous fais donc partager les mots que Barbara m'a écrit:

Lorsqu'il dit "qu'il faut augmenter le nombre des actions sur faiblesse des cours", tu te demandes "depuis quand la faiblesse des cours est signe de profit?" (...) L'idée de ton pote est je crois assez simple (en tous cas, au premier abord). Elle me paraît tout à fait courante et admise dans le monde enchanteur du boursicottage. Le problème de "lecture" s'explique par le fait que les conseillers en fertilisants n'osent pas énoncer clairement leurs idées, parce que ça ne fait pas très propre. Il y a toujours des mouvements baissiers des actions, n'est-ce pas? Or, les variations sont très fortes en ce moment, ce qui panique pas mal de gens et en arrange d'autres. Le conseil est très banal et suivi par tous les spéculateurs du monde : tu achètes une action à vil prix en misant sur le fait qu'elle va remonter. Pour les analystes financiers, le Dieu du Marché a décidé, une bonne fois pour toute, que tout ce qui baisse doit remonter. (...)

C'est chouette que les banques fassent toujours plus de pognon, c'est merveilleux d'avoir autant de propriétaires, mais c'est moins chouette que les gens montrent avec une telle unanimité qu'ils ne croient guère à la Solidité de l'Entreprise (donc à la stabilité de l'emploi à long terme). Par contre, il faut admettre que les fonctionnaires de la police, les assurances et les compagnies de sécurité peuvent se réjouir car ils sont devant eux d'excellentes perspectives. J'insiste : tout cela est voulu par Dieu, étant entendu que la propriété est un droit naturel comme l'a confirmé Rome au XIXe siècle (authentique). La propriété rend individualiste, donc heureux, responsable et intelligent. La propriété humanise.
(Barbara)

À bon entendeur, salut! (Patrice)


On pourrait se croire retombé en enfance... quand on ose s'aventurer vers le centre-Ville, on jurerait que c'est dimanche... en croisant des inconnus sur la rue, on échange quelques mots sur la température ou on sourit... en rentrant de l'extérieur, les joues rouges et les muscles endoloris d'avoir pelleté la neige, on se souvient soudainement qu'on a un corps... plutôt que de sortir la voiture, on s'habille chaudement et on marche pour aller faire des courses... les urgences au travail ne sont plus urgentes et le temps nous offre un peu plus de temps en abolissant les horaires... Tout cela, c'est la première tempête de neige.

C'est beau et ça transpire la joie. Comme d'aller glisser au parc en plein lundi après-midi.



Ce matin, je suis resté proprement ébahi à la lecture d'un article paru dans mon quotidien préféré. Depuis que je m'intéresse à la chose publique je ne peux plus rester indifférent aux nouvelles économiques puisque de plus en plus, ce secteur de l'activité humaine occupe tout l'espace du discours politique. Mais là n'est pas l'objet de ma discussion aujourd'hui.

Dans cet article, l'auteur, qui tient la rubrique «conseil économique» sous la forme de réponses aux questions des lecteurs, se prononce sur l'opportunité (ou non) d'acheter un immeuble à revenu (ou un «plex», en d'autres mots). Je suis resté stupéfait par le vide sidéral contenu dans ses propos, voire le manque de connaissance de son auteur, sinon des contradictions contenues dans ses conseils...

Dans un premier temps, l'auteur fixe un prix «raisonnable» d'un plex en statuant qu'il ne doit pas dépasser dix fois ses revenus. En d'autres termes, si les loyers rapportent 10 000$ annuellement, l'immeuble ne devrait pas dépasser 100 000$. Dans la réalité, actuellement, ce ratio (qui a peut-être été vrai il y a une quinzaine d'année), est plus près de 1 pour 15, voire de 20, dans le cas des duplex.

De plus, l'auteur ajoute qu'il faut compter au moins 20% de comptant. Erreur. On peut, si notre crédit n'est pas trop mauvais, acheter avec 0% de comptant un duplex, voire un quadruplex. Mais là où son discours est plus fallacieux, c'est lorsqu'il parle de la nécessité d'épargner pour amasser ce comptant. L'épargne, écrit-il, devrait être investie dans des «actions de quelques grandes compagnies canadiennes solides» (comme Nortel, peut-être?). Et il ajoute qu'il faut augmenter le nombre des actions «sur faiblesse des cours»?! (depuis quand la faiblesse des cours est-il signe de profit? On y perd son latin). Tranchons: si l'on doit mettre notre argent de côté en investissant à la bourse pour mieux faire fructifier nos épargnes, pourquoi alors investir dans un plex? N'y a-t-il pas apparence de contradiction?

Je vous passe les phrases tel il vous faudra probablement plusieurs mois de recherche avant de dénicher une propriété offerte à un juste prix ou des conseils aussi courts et lapidaires que une hypothèque à taux fixe de trois à cinq ans amortie sur une période de 25 ans fera l'affaire , quand on sait que les hypothèques sur 40 ans sont parfois avantageuses pour des nouveaux venus sur le marché de l'emploi (notre lecteur qui posait la question initiale n'a que 22 ans). Et que signifie la phrase [une propriété] située dans un bon secteur,mais peut-être pas dans l'une des meilleures rues résidentielles ? Sincèrement, je m'interroge...

J'oubliais: l'auteur se permet également de conseiller à notre lecteur l'achat d'un condo qu'il destinerait à la location, car, selon lui, vu le nombre élevé de ce type de propriété, les prix seraient plus négociables. Si tel est le cas, comment peut-il en conclure que la demande en location puisse être encore bonne? N'y a-t-il pas, encore une fois, contradiction?

Ce que je veux dire, en conclusion, est qu'il est surprenant, sinon stupéfiant, de lire les conseils d'un prétendu conseiller financier ou économique qui se permet d'écrire avec toute l'autorité que lui confère son statut, sur un sujet dont, manifestement, il ne connaît pas les tenants et aboutissants actuels.

Bien entendu, tout cela ne m'empêchera pas de continuer la lecture de mon journal. Ce que par ailleurs je m'empresse de faire, en passant à la section Culture...
Le travail d'un agent immobilier, m'a confié un collègue, éprouve sans cesse les limites de ce que l'on nomme, les troubles bipolaires ou, si l'on préfère, les symptômes de la maniaco-dépression. Un jour on a toutes les raisons de se réjouir, et l'instant d'après, toutes les raisons de désespérer. Son constat est, hélas, assez juste. Tant que le notaire n'a pas enregistré toutes les signatures de l'acte de vente, c'est que la vente n'a pas encore eut lieu. Yogi Berra disait plus simplement: it ain't over, till it's over!.

Voilà ce que je dis. Rien de plus. Sinon que je quitte à l'instant pour aller chez le notaire où Eric devrait signer pour le joli triplex de la rue Valois...

Bravo. C'est le mot que j'ai entendu quand j'ai annoncé que la transaction de France avait trouvé sa fin, à la satisfaction de tous. De mon côté, je suis tellement heureux pour elle. Si je ne me retenais pas, je dirais que c'est mon plus beau salaire (mais si je réfléchis bien, je prendrai également la rétribution qui l'accompagne). Cette transaction aura été la seconde que je réalise avec mon collègue de la Capitale de L'Est, Michel Tremblay (qui ne pratique pas le métier d'écrivain, non), et je vais commencer à croire que nous nous complétons assez bien...

Voilà pourquoi ce soir, je me coucherai fatigué (car ma journée aura débuté à 4h00 ce matin), mais heureux, car je crois ressentir jusqu'ici la joie de France. C'est chouette.
Le plaisir de reprendre contact avec ce blog... ce matin, je me suis levé de très bonne heure en pensant au billet que je suis en train d'écrire. Il me venait tout plein d'idées. J'étais en plein dialogue avec moi-même. Je repensais aux événements d'hier et aux suites à donner à l'offre d'achat présenté (les négociations sont ouvertes jusqu'à ce soir). Tout cela est des plus intéressants et je travaille encore ce matin à évaluer au plus près la propriété en question.

Malgré tout ce que je viens de dire et malgré le fait que ma tête soit déjà pleine des multiples activités qui m'attendent aujourd'hui (visite de propriétés en caravane, inspection du condo de Maya, visite des logements pour la propriété de France et suite des négociations avant de finir avec des visites avec de nouveaux clients acheteurs), malgré cela, donc, ce n'est pas d'immobilier dont j'ai envie de parler ce matin. En réalité, je n'ai presque pas envie de parler, mais plutôt de vous inviter très fortement à regarder ce petit film , d'une efficacité et d'une sensibilité rares. C'est mon ami Luc qui m'a envoyé ça (merci Luc). Ça parle de la faim, mais surtout de nos valeurs face au partage des richesses et des biens. Ça parle d'une logique qui ne tient plus compte de la logique quand elle oublie de reconnaître que l'humanité est avant tout composé d'humains.

Je répète: REGARDEZ ce petit film. Ça s'appelle l'île aux fleurs , mais ça n'a rien de fleur bleue...
L'heure, dit-on, est aux confessions et demandes de pardon. Je ne ferai donc pas exception et je confesse que j'ai grandement négligé mon blog (je conserve cette orthographe) tout comme nombre de mes relations que je n'ai pas eu le temps de contacter. Pour cela et pour certaines autres choses dont je ne parlerai pas ici, je demande pardon. Pardon à moi-même, car c'est à moi que j'ai causé le plus grand tort. C'est moi qui me suis privé de prendre le temps d'arrêter le temps, en écrivant quelques mots dans ces pages ou en échangeant quelques paroles avec les amis...

En revanche, je ne cesse d'apprendre — et pas seulement de prendre le temps de prendre du temps pour soi. Pour l'heure, le bilan n'est pas trop mauvais puisque les transactions en cours, qui éprouvaient chacun à leur façon, quelques difficultés, viennent de trouver leur solution et l'avenir s'annonce sous des cieux bienveillants. Par ailleurs, je présente cet après-midi une nouvelle promesse d'achat pour France. Un fois de plus, un petit chatouillement d'anxiété me titille le corps et ce n'est pas pour me déplaire...

Pour finir et sur un tout autre sujet, certain d'entre vous, amis lecteurs (oui, oui, vous...), semblez apprécier mes photos. Dommage que là aussi, je me sois négligé ces derniers temps. Alors, histoire de protester un petit coup contre la venue de l'hiver, voici un petit souvenir d'un passé pas si lointain (avec le son, on entend très bien les rires des enfants et le chant des oiseaux).

Ô temps, suspends ton vol...

Il y a des jours, il y a des semaines, comme ça... Tout est plus fragile, plus inconstant, plus incertain… Si c’est vrai dans la vie personnelle de tout un chacun, c’est encore plus vrai dans le cadre de transactions immobilières. Les raisons pour faire avorter une vente ne manquent pas : une inspection insatisfaisante, un financement incertain, des ambiguïtés dans les titres, des limitations de la convention de copropriété… et quoi encore. Aussi nombreuses soient-elles, ces entraves ne sont jamais aussi complexes que dans les cas de copropriétés indivises. Ici, je renonce à évoquer les multiples cas de figure donnant suite à autant de casse-tête!

Entre une acheteuse qui désire acheter et une vendeuse qui désire vendre, je crois avoir vu presque toutes les limitations possibles cette semaine, avec ces copropriétés indivises! Location résidentielle, commerciale, hypothèque conventionnelle, entrecroisée, indépendante, ou solidaire et même absence complète d’hypothèque… tout y est passé!

Pour résumer, le tout pourrait ressembler à la photo de vendredi passé, que vous pourrez regarder à nouveau en lisant ce texte.

En attendant de conclure, sachez tout de même que deux de mes transactions semblent finalement sur le point de se régler. Comme quoi, il ne faut jamais se décourager : si l’on peut conduire dans les rues de Paris en appréciant les paysages, on devrait pouvoir se diriger avec autant de bonheur à travers les méandres de l’immobilier.
Cette douce fébrilité... ce petit moment d'indécision... cette étrange excitation... cette curieuse nervosité qui laisse tout de même place au calme et à la sérénité, bref, ce mélange d'exaltation et de tranquille assurance, tout cela, qui pourrait caractériser l'état où je me trouve, cet état un peu paradoxal, je ne veux pas le perdre. C'est ainsi que je pourrai décrire ce moment qui précède la présentation d'une offre d'achat. Un moment qui dure quelques courtes heures, ou quelques... longues heures. C'est cet état qui m'accompagnera probablement jusqu'à demain matin, 10h00, c'est-à-dire jusqu'au moment de présenter cette P.A. que je viens de prendre pour Maya.

Vivrais-je encore ces émotions contrtadictoires et pourtant délectables après quelques années d'expérience? J'ose espérer que oui.
Vous avez crié, réclamé, protesté et appelé de tous vos vœux... vous n'avez cessé de me harceler, me questionner et m'interroger... Vous voulez savoir... la question vous brûle et vous empêche de dormir depuis maintenant des jours sinon un mois, puisque la question fut posée le 6 octobre... hé oui, comme le temps passe. Croulant, donc, sous la demande générale de Marie-Sophie et Gérard, et malgré que Gaston ait deviné juste (dans son commentaire du 16 octobre, la veille de mon départ), je vais vous donner la réponse qu'il a lui-même donnée: il s'agit donc...



... de la Place Valois (au coin de la rue Valois et Ontario, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve). Bravo Gaston... Je veillerai à te remettre ton prix en main propre.
Avant d'aller plus plus loin, il faut préciser que le titre exact de billet est : Tous les jours fête. mais comme la section Titre ne prend aucun accent (ou alors il faudra qu'on m'explique comment), j'ai donc abrégé. Voilà pour la précision de générique.

Je me suis surpris hier à déclarer, de concert avec ma douce: «Vivement demain (samedi) que le week-end arrive». Et puis, après avoir dit ça, je me suis dit que samedi après-midi, je devais faire des recherches et prendre des rendez-vous (ce que je viens de terminer); et ensuite, je me suis rappelé que dimanche après-midi, je ferais une visite libre au 2430 rue Champagne . Il s'agit d'un charmant duplex de style victorien sur quatre étages situé sur la fameuse Rue des Pignons. C'est votre chance de vous replonger dans cet univers qui aura bercé l'enfance de quelques uns d'entre nous. Et si vous êtes trop jeunes pour que la chose sonne une cloche, vous pouvez toujours en profier pour venir me dire bonjour; demain, dimanche entre 14h00 et 16h00.

Donc, pour conclure et pour en revenir à mon titre, je constate que, dorénavant, c'est tous les jours fête pour moi. Champagne!
Petit retour sur mon récent séjour en Tunisie... L'oasis (de montagne ou de désert) possède, outre la magie qu'on imagine allègrement, la précieuse qualité, en français, d'être tantôt féminin, tantôt masculin (bien que la première forme soit plus fréquente). Le dictionnaire définit l'oasis comme une source d'eau au milieu du désert; le sens figuré est plus inspirant et je cite: «Lieu ou moment reposant, chose agréable (dans un milieu hostile, une situation pénible)» C'est, en effet, ce que me semble devoir être le masculin ou le féminin (l'autre, donc) dans toute dualité. Je souhaite donc à chacun d'entre vous, de croiser, aujourd'hui, votre oasis.

Ça ne se dément pas: l'imprression (très agréable) de reprendre exactement là où j,avais quitté, c'est-à-dire, en pleine action. Hier soir, je présentais une offre d'achat pour mon ami Yuri. Il s'agit d'une propriété inscrite par ma collègue nathalie Morin. Le plus drôle est que j'ai pensé qu'elle pourrait intéresser Yuri (je parle de la propriété, bien entendu) dès l'instant où elle fut sur le marché. patience et longueur de temps, par-delà les vacances de tout un chacun, auront été profitable: l'offre a été acceptée dès hier soir, pratiquement sur le champ. À la satisfaction de tous. C'est vraiment ce dernier mot («satisfaction») qui me remplit de joie.


Je regarde avec d'autant plus d'allégresse ces souvenirs d'un passé pas très lointain.






Et en route vers de nouvelles aventures
De retour, oui, après un extraordinaire voyage (peu reposant, mais bien dépaysant), avec toutes mes valises (dont quelques-une sous les yeux). Ce retour, je m'en aperçois maintenant, tient du miracle: De Tunis à Montréal via Paris, ce n'est pas si compliqué. sauf s'il faut passer par la grève qui sévit toujours à Air France. Mon copain Antoine m'a appelé ce matin depuis Paris (ou plus exactement, Meudon, en banlieue, ville de Louis-Ferdinand Céline) pour me dire que c'est le bordel à l'aéroport de Roissy. Certains voyageurs y sont stationnés depuis deux jours! C'est pourquoi je disais que notre retour, dans ces circonstances, tient du miracle, consédérant que nous n'avions que cinq heures de retard sur l'horaire prévu.



Gardons le sourire et haut les cœurs! À nous le boulot, dans la joie et la bonne humeur. Et pour tout dire, malgré la fatigue du voyage (26 heures sans sommeil, c'est toujours éprouvant) et le décallage horaire, ce retour au travail s'annonce des plus intéressant: je reprends là où j'avais quitté, c'est-à-dire, dans la plus grande agitation (positive, bien entendu).

Voilà: dans quelques heures je serai dans l'avion. Paris durant cinq jours, puis une semaine en Tunisie. Je pars fatigué, mais je reviendrai... oui, je reviendrai...

Le 28 octobre.
Barbara est non seulement une bonne amie, mais également une fidèle lectrice de mon blog (ce qui rajoute donc à ses nombreuses qualités). Elle me fait ce matin le plaisir de me souligner quelques unes de mes nombreuses fautes et/ou coquille qui se glissent ca et là dans mes billets. Sans méchanceté, toutefois; jugez-en : Les fautes de frappe sont nombreuses dans le monde graphomaniaque du blogue et du courriel. Je suis l'une des nombreuses personnes touchées par l'épidémie : ce n'est pas parce qu'on écrit beaucoup qu'on fait moins de fautes : sur clavier, cela semble être l'inverse ... les doigts vont plus vite que la mémoire orthographique. Toutefois, il y a une coquille chez toi, qui me fait marrer à chaque fois car elle tient du lapsus : tu n'as pas écrit une seule fois "matinée" sans accent circonflexe.

Et elle en profite donc pour me transmettre la définition du grand dictionnaire, Le Trésor de la Langue Francaise :


Prononc. et Orth.: [ ], [-a-]. Ac. 1694, 1718 mastiner; dep. 1740 -â-. Étymol. et Hist. 1174-78 fig. «couvrir une femelle d'un rang supérieur au sien» (ETIENNE DE FOUGÈRES, Livre des Manières, éd. R. A. Lodge, 1081);

Lapsus linguae, dirait Freud. Je veux bien, mais alors, qui est donc la chienne de mon lapsus?

p.s. (ajouté plus tard) Alors voilà le problème: voulant écrire, Mâtin , dans le titre de ma chronique, je me suis aperçu que le titre, ne voulait pas de mon accent circonflexe. Du coup, je sais, c’est un peu con comme titre...
Oui, je m'aprête à quitter Montreal pour Paris et la Tunisie, mais ce n'est pas une raison pour ne pas lancer mes invitations: saviez-vous que samedi prochain (le 20 octobre, oui), dès 10 heures le matin, si vous nous apportez un dessin d'une maison aux couleurs de l'halloween, vous recevrez gratuitement une citrouille (et une suggestion gourmande pour l'apprêter). Et pour les curieux (mais pas pour les dédaigneux), vous pourrez venir voir et toucher de vrais serpents dans nos deux bureaux du Plateau (1152 Mont-Royal) et de Rosemont (2339 Beaubien Est).

C'est pas gentil, ça?

La suite des choses... En ce qui concerne la dernière offre d'achat qui courait toujours, elle a été refusée. Pour le moment. Car mon instinct me dit que je ne serais pas surpris si notre route croise à nouveau cette propriété. Dans la vie, il ne faut jamais jurer de rien...

La suite des choses, c'est également l'actualité qui nous apprend ce matin qu'Al Gore vient de recevoir le Prix Nobel de la Paix. La seule pensée qui me vient à l'esprit, c'est qu'il s'est mérité ce prix pour avoir foutu la paix à G.W. Bush, en 2000, en le laissant remporter une élection présidentielle frauduleuse. La suite des choses, ici, on la connaît; du 11-Septembre à l'Irak en passant par le USA Patriot Act et autre lois restreignant les libertés individuelles et favorisant le complexe militaro-industriel, de cela et des triomphes des néo-libéraux, je me plais à penser que si Al Gore s'était tenu debout en 2000, on aurait peut-être éviter le pire (soit, ce que je viens de nommer).

En attendant, l'environnement me semble un bon fonds de commerce à développer par les temps qui courent. C'était mon quart d'heure politique en cette grise matinée de pluie.
Les choses, les affaires, enfin, la vie, quoi, continuent de rouler et de suivre leur cours comme les élèves ou les rivières (au choix du lecteur). Tout ça pour dire que la transaction avec Eric (le charmant triplex dont j'ai publié la photo) a été accepté, c'est-à-dire qu'acheteur et vendeur se sont entendus, à la plus grande joie de tous (dont moi).

Dans l'autre offre d'achat que j'ai présentée le même soir, nous en sommes maintenant à une contre-contre-offre, le tout conditionnel à ce qu'une première offre d'achat tombe (devienne, nulle et non avenue, dans le jargon du métier). Vous me suivez? Pas vraiment? Si c'est le cas, contactez-moi et je prendrai le temps qu'il faut pour vous expliquer tout ça dans les moindres détails. Après tout, je suis là pour ça; c'est mon travail.
Hasard ou synchronicité? Dans le cadre des activités d'hier, nous nous sommes trouvés dans le cas des promesses d'achat, avec des offres multiples (deux, en fait, dont les nôtres). En ce qui concerne mon client Eric, il a choisi de bonifier, comme on dit, son offre et j'ai donc courru chez lui à quelques minutes de mon rendez-vous, pour reprendre une nouvelle offre.

Pas nerveux, Eric semblait presque amusé et m'a confié que cela lui faisait penser à une partie de poker. Il n'a pas tort. Ce que je sais, en revanche, c'est que dans ce jeux-là comme dans toute transaction immobilière, il faut savoir garder la tête froide et pouvoir rester patient, attentif et lucide quand vient le temps de parler... ce qui ne manquera pas d'arriver, dès aujourd'hui.

La partie... euh, pardon, la journée, risque d'être très intéressante...
Ça pourrait resembler à un bon coup d'accélérateur: dans la foulée de l'agitation des derniers jours, je viens de prendre en fin de mâtinée, une nouvelle offre d'achat pour une nouvelle propriété et pour un nouvel acheteur. J'attends donc maintenant la confirmation des rendez-vous pour aller la présenter. Si tout va comme prévu, je présenterai donc deux P.A. (promesse d'achat) ce soir.

Ce qui est excellent pour la vie professionnele, est moins bon pour la vie sociale: je viens d'annuler ma présence à une soirée avec mes amis du CLIM...
Dans la foulée de mes (nombreux) nouveaux acheteurs de la semaine dernière, J'ai visité hier, en compagnie d'Eric, un charmant triplex dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. Coup de cœur immédiat! En fin d'après-midi, nous avons rempli une promesse d'achat et j'attends des nouvelles aujourd'hui pour aller la présenter au vendeur.



En atendant, j'irai visiter une propriété à vendre par le propriétaire; c'est un très beau cottage sur le Plateau, tout près du petit parc Delorimier. À voir et à suivre...
Vous souvenez-vous que je vous ai posé une question? («Où a été prise la photo...», voir le jour précédent). Je constate par votre silence que vous êtes encore nombreux à réfléchir. Vous voulez des indices? En voici un: elle a été prise dans cette ville (regardez la photo plus bas)



Vous ne reconnaissez pas cette ville? Elle se distingue également par cette enseigne (et n'allez pas croire que je cherche à vous enfariner).



J'attends vos commentaires et d'ici là, je vous souhaite un beau et long week-end de l'Action de Grâce (on y va mollo sur la dinde....)
Discipline: c'est le mot qui me vient aux lèvres en commençant la rédaction de ce billet. Auparavant, l’élève que j’ai été, aurait détesté ce mot. Aujourd’hui, il résonne différemment. Le dictionnaire nous rappelle que le mot provient du latin, Discipulus , qui signifie «action d’apprendre, de s’instruire» et par extension, il désigne les principes et les règles de vie.

Cette semaine aura été une semaine riche, pour moi, d’occasion d’apprendre et de dégager certaines règles; parmi celles-ci, je retiens les suivantes : au bureau tous les matins dès 9 heures (ou avant). Retenir une heure de recherche, courrier et suivi téléphonique. Retenir une heure de sollicitation téléphonique.

Parmi les autres règles à respecter, et qui sont malgré les apparences, liées de près à mes activités professionnelles, je bloque mes périodes dites, «loisir», et qui consistent à deux périodes de gym par semaine (à déterminer), le hockey du mercredi soir et le poker du jeudi soir.

Voilà pour l’heure, et comme les occasions d’apprendre ne manqueront pas dans le futur, je continuerai à développer ma «discipline personnelle» au fil du temps. L’immobilier est une discipline qui regorge de surprises…

Je vous laisse avec une question- quiz (le gagnant se méritera toute mon admiration): Où a été prise la photo apparaissant plus bas (non, ce n’est pas à Paris où je serai dès le 17 octobre prochain)?

Oui, il est bon de recevoir des encouragements. Je ne pourrais citer, parmi mes proches et mes amis, toutes celles qui m'ont encouragé, à travers leurs mots ou leurs paroles (et je suis certain qu'ils et elles se reconnaîtront bien), car, parfois, c'est autant de trésors que l'on veut garder à l'abri (et jouir à deux).

Je ne résiste pourtant pas au plaisir de citer un extrait du courriel que m'envoyait mon collègue, Gaston. Nous ne nous sommes pas souvent croisés, et c'est probablement la raison pour laquelle j'ai été tant touché par sa lettre, où il écrivait que ce blog était
«une vitrine extraordinaire pour faire découvrir le merveilleux monde de l'immobilier aux non initiés, mais également, en ce qui me concerne, une occasion pour approfondir certaines réflexions et questionnements face à notre travail.»

Ça m'a touché, non seulement pour ce qu'il dit, mais parce qu'il a pris la peine de m'en faire part. Cette communication où se retrouve une certaine communion d'esprit, est en effet, source d'encouragement.
Je ne sais pas par où commencer... je bredouille, je trifouille et je me demande bien comment je vais débuter cette rubrique... et ce que je raconterai (ou pas). On peut parler de choses très personnel, on n'est pas obligé d'étaler sa vie.

Trop de chose à raconter? Non. Il n'y a vraiment rien d'extraordinaire qui se soit passé aujourd'hui. Je ne suis pas «dépassé» (traduction aproximative de «flabergasté») par un événement miraculeux, inouï, incroyable, phénoménal ou prodigieux. Non. Juste une bonne journée de travail.

«Bonne journée» parce que mon offre d'achat a été acceptée? Pas même... puisque en fait, elle a été refusée. Parce qu'elle était impossible à réaliser. Le projet de mon acheteuse, Maya, ne pouvait pas se réaliser dans le cadre légal qui était le nôtre. Voilà tout; et même si c'est frustrant, ce n'est pas tragique.

La «bonne journée» en question se résume à une succession de petite révélation que je ne parviendrai peut-être pas à résumer ici, mais que je m'efforcerai de faire — avant d'aller chercher mon fils au hockey dans les prochaines minutes. La première de ces révlélations, c'est que ce ne sont pas toujours les gens qui vous aiment qui vous font le plus de bien et, qu'au contraire, il faut parfois savoir se détacher d'eux pour mieux s'épanouir. La seconde est qu'il faut se méfier de son sentiment d'indépendance qui nous pousse à nous éloigner du groupe plutôt que d'accepter d'en faire partie. La troisième est qu'il faut accepter de se faire confiance afin de laisser s'épanouir notre naturel, qui peut prendre toutes les formes (joie ou colèr), mais qui ne ment jamais; c'est cette franchise qui donnera la mesure de vos valeurs. La quatrième, c'est que je suis heureux.

La dernière de mes révélations m'est venue en rentrant chez moi après un passage à la banque: j'ai réalisé avec bonheur que non seulement nous vivions ces jours-ci, un automne exceptionnel, mais que nous étions véritablement dans le plus beau de ce qu'offre (ou permet) l'été et j'ai nommé: le temps des récoltes...



...et puisqu'il faut semer pour récolter, je réalise à l'instant que je m'apprête à semer, ces jours-ci, près de 2000 petits dépliants dans autant de foyers...

À quand la récolte?
Journée chargée, s'il en est. Journée de grande émotion, d'excitation et de réflexion. À travers l'apprentissage de mon nouveau métier, je me rends compte que je me heurte à divers... préjugé (? ce mot à défaut d'un autre). J'entends parfois les voix silencieuses murmurer: «Mais que fait un intellectuel de son genre dans cette galère?» Ou encore: «comment un artsite acceptera-t-il de se compromettre là-dedans?». D'une façon ou d'une autre, c'est toujours la même chanson: «Tu ne fais pas partie de la gang» ou encore: «Tu n'as pas la tête de l'emploi».

Si je doute parfois, je ne me laisse pas décourager pour autant. je serre les dents (ou les poings) et je me dis que je dois continuer à faire les choses à ma manière. Je me dis, en lisant la page couverture du Devoir (samedi-dimanche, 29-30 septembre) qu'une certaine forme d'authenticité finira bien par l'emporter (le sous-titre indiquait: «la quête du vrai, du naturel, de la franchise et du talent brut pourrait détôner des décennies de superficialité et de cynisme»; je l'ai pris personnel, comme dirait mon voisin).

Et je repense à cette histoire: on demande à un groupe de grenouilles d'escalader une haute tour. Elles se lancent toutes à l'assaut quand, bientôt, les premières abandonnent et manifestent leur découragement. Bientôt, elles sont de plus en plus nombreuses à se décourager et à dire haut et fort que tout cela est vraiment impossible. Totalement impossible. Finalement, une seule continue et s'obstine; jusqu'à ce qu'elle atteigne le haut de la tour. Quand, après son succèes on lui demande comment elle a pu atteindre son but, la grenouille victorieuse, un peu perdue, répond: «Excusez-moi, mais je n'entends pas ce que vous me dites. Je suis sourde.»

Voilà mon nouveau défi: parvenir à être sourd aux critiques, doutes et manque de confiance qu'on ne manquera pas de me manifester. Garder le cap et continuer de faire les choses à ma façon. Malgré tout. En vert (couleur de l'espoir) et contre tout.

Bilan du jour (outre ce qui précède): j'ai efectué aujourd'hui ma première visite libre qui aura résulté par un rendez-vous, demain matin, pour prendre une promesse d'achat. Je ne suis pas mécontent...




À suivre, comme d'habitude...
Parmi les plaisirs de ce blogue, il y a celui qui m'aura permis de découvrir la caméra numérique. Hé oui, je faisais partie de ces dinosaures qui ne possédaient pas cet appareil des temps modernes avant de commencer la rédaction de ce blogue. Depuis, j'essaie d'avoir avec moi presque en tout temps, ce petit appareil tellement pratique. Pour saisir le temps qui passe, la beauté éphémère des choses, un assemblage imprévu, une composition inédite et quoi encore. Hier, sur les coups de 17h30, j'ai été surpris de voir au bout de la rue Marie-Anne, ce maginifique arc-en-ciel, saisi instantanément par ma caméra.



La morale de cette histoire: être là au bon moment, certes, mais avec la préparation nécessaire (ici, mon appareil photo). C'est ce qu'on n'a cessé de me répéter au cours de ma formation d'agent immobilier.
Bon, d'accord, j'ai reçu des réponses à ma question, et je constate que, nombreux ou pas, vous êtes assez réfractaires à l'espace «commentaire». tout comme moi, d'ailleurs, puisque dans les 2 ou 3 occasions où j'ai répondu à l'auteur d'un blogue, je l'ai fait en utilisant le courriel.

Oui, merci les copains, de m'avoir répondu avec autant de chaleur, grâce à vous j'ai appris; 1) que j'avais des amis; 2) qu'il me fallait maintenant accroître mon cercle de lecteurs. Pour ceux-là, si vous n'aimez pas les espaces publics, voici mon adresse courriel: pdansereau@lacapitalevemdu.com. On ne peut pas dire que je ne facilite pas la communication...

Alors quoi? La prochaine étape consistera à faire de la publicité pour attirer l'attention sur ce blogue. Pourquoi? Pour favoriser la communication, bien sûr...

p.s (ou, pour respecter le titre de ce billet: p.p.s.): la bonne nouvelle de la journée, c'est que je suis passé chez le notaire avec mes acheteurs, Marie-Josée et Pierre-Emmanuel. C'est toujours bon de voir apposer les signatures en bas d'un document pour marquer ces instants solennels. L'émotion était au rendez-vous, retenue, mais bien palpable. Marie-Josée et Pierre-Emmanuel, je lève mon verre à votre santé!
Êtes-vous nombreux à me lire? C'est la question que je me suis posé ce matin, avec l'espoir que vous me répondiez. Oui ou non, peu importe, puisque mon désir est plutôt d'obtenir une réponse, un signe de vous. Que ce soit ici, à travers l'espace de commentaire réservé à cet effet, par courriel ou par téléphone, je garde toujours espoir d'avoir de vos nouvelles.

J'enchaîne immédiatement sur cette pensée: s'il est important de s'accrocher à l'espoir (synomyne ici de «désir»), il n'est pas toujours évident de savoir ce qu'est l'espoir. Or, je retrouve ce matin cette phrase que j'ai notée durant la conférence (celle qui m'a fait tant pleurer) de Pierre Lavoie, entendue à Québec l'autre jour: l'espoir, c'est un souvenir heureux que l'on réactualise. C'est la madeleine de Proust, le sein maternel ou tout autre bonheur qui nous habite et qu'on recherche à nouveau. Et c'est ainsi que le passé nous permet d'enfourcher l'avenir au présent.

C'est pourquoi, malgré quelque propension au cynisme, je me définirai, malgré tout, comme un réel optimiste. C'est aussi ce qui me fait dire qu'aujourd'hui sera une excellente journée. Et c'est pourquoi, réunissant mon courage à deux mains, je me mets au téléphone dès maintenant pour solliciter de futurs vendeurs.


Avant d'aller plus loin, précisons que le titre de ce billet est un petit clin d'œil à ma directrice Marie-France ainsi qu'à la directrice du Plateau, Nathalie. Si Marie-France a toujours prétendu vouloir «changer le monde», Nathalie, de son côté, est à l'origine du nouveau concept que La Capitale du Mont-Royal entend publiciser ces jours-ci et qui porte le nom de «Restez chez vous». Et nous sommes quelques uns à croire que ce projet est une bonne façon de commencer à changer le monde, en effet...

Nathalie et Marie-France ont donc travailler à mettre en place le concept dont on nous présentait ce matin les grandes lignes, à notre bureau de la rue Beaubien. En gros voici à quoi il se résume: vous êtes propriétaire et à la retraite. Vos besoins changent et vous n'avez peut-être plus la force ni l'envie de supporter l'entretien de votre propriété à revenu (duplex ou triplex ou plus) seul. Il faut tout vendre et quitter votre maison? Peut-être pas. L'alternative est la suivante: un locataire (le vôtre si vous le désirez) peut devenir copropriétaire et partager avec vous la gestion, l'entretien et les responsabilités financières qui vous pèsent. La belle trouvaille, c'est que le programme «Restez chez vous» offre des conditions financières avantageuses au nouveau copropriétaire tout en vous permettant de rester chez vous — comme le dit si bien le concept (et comme on peut en lire davantage sur le site Restez chez vous).

Résultat: «contribuer à maintenir le plus longtemps possible les habitants du quartier dans leur milieu de vie et favoriser l'entraide intergénérationnelle», comme il est écrit dans le carton publicitaire que nous distribuons dans les foyers des quartiers du Plateau et Rosemont.

C'est pas beau ça? Et c'est ainsi que le monde change... J'ai bien envie de dire que c'est aussi beau qu'une fin de journée, vue de la terrasse de ma maison (comme aujourd'hui, au moment d'écire ces lignes).

Hier soir, expérience aussi traumatisante qu'enrichissante: j'ai assisté, en compagnie de ma fille et de son amie, à un concert de musique donné au Centre Bell. Deux chanteurs (que je connaissais un peu) se sont produit à la plus grande joie d'une foule en délire. Et c'est précisément là, où je ne me sentais tout simplement pas à ma place. Comme un léger décalage (si je vous disais que j'ai pensé aux manifestations de Nuremberg dans les années 1930, présidé par un certain Adolf, ça vous laisse deviner mon état).

De la première artiste, nous avons appris que «Montreal is the best city in the world», rien de moins. Avec ses danseurs et danseuses, elle m'a permis de comprendre que tout se jouait au niveau du bassin, ce que la foule appréciait. Bien que je confondais parfois l'artiste et les danseuses (nous étions juchés haut dans les gradins), je me suis tout de même réjoui de constater que tout ce beau monde avait de fort jolies cuisses. À travers la panoplie SM très BCBG (on a même eu la délicatesse de sortir le fouet à lanière), la chorégraphie mimait des copulations multiples ou de simples séances de masturbation, geste et déhanchement à l'appui. Gentil, en effet.

À en juger par le niveau sonore sur scène et dans la salle, le second artiste était également très populaire et il lui suffisait de répéter le mot magique («Montreal») pour déclencher des vagues de joie sans pareil. Pour le reste, une petite séance de gymnastique aura également eu l'heur de plaire à l'auditoire qui avait probablement, comme moi oublié de mettre les boules quies. L'ennui ici, c'est qu'on ne parvenait que difficilement à reconnaître les chansons pourtant très jouées à la radio. Donc, niveau musical, il est conseillé de se référer au disque ou aux ondes radiophonique (à moins bien entendu de pousser à fond le volume et de défoncer ses haut-parleurs pour atteindre le niveau de distorsion souhaité).

Trop sévère? Pas musical moi? Débranché? Voyons, pas plus tard qu'hier après-midi, je faisais l'éloge de Neil Sedaka, Perry Como et Tony Bennet...

Les artsites? Ah, oui, il s'agissait de Rihanna (je suis allé voir sur Internet ce que je n'ai pu voir hier soir, et en effet, elle est jolie) et de Akon, assez «Konvincted», merci, surtout torse nu. L'immense majorité de la salle (dont l'immense majorité était féminine, mais, en majorité, n'avait pas atteint leur majorité), la foule, donc, a beaucoup aimé ce spectacle si j'en juge par l'état de mes tympans ce matin.

Pour ma part, la radio m'aurait suffit (et le pop corn du Centre Bell n'est pas bon).

Après un week-end passé entre l'anniversaire de ma fille et la rencontre de nouveaux acheteurs, me voici en ce début de semaine en train de planifier mon temps pour faire en sorte que mes vies professionnelle et personnelles trouvent le meilleur équilibre possible. Aujourd'hui, je dois rappeller quatre contacts relativement à des propriétés à vendre; j'ai une liste de quatre propriétaires vendeurs que je dois également contacter en vue d'un rendez-vous. Il faut que je prenne des nouvelles de mon ami Michel. Et Pierre. Et Yuri qui doit rentrer de Grêce aujourd'hui. Et répondre à mes collègues du Collège de l'immobilier qui veulent organiser un repas retrouvaille le 16 octobre (c'est le jour de mon départ pour Paris, je crois bien — à vérifier). Planifier les repas de la semaine. Envoyer un démo à mon imprimeur pour ma publicité. Contacter le journal pour les tarifs publicitaires et les réservations. Commander mon bois de chauffage. Rappeler le plombier pour la chasse d'eau défectueuse. Acheter des stores pour mon bureau. Fouiller les nouvelles inscriptions pour mes acheteurs. Recontacter deux clients acheteurs, partis en vacances, mais aujourd'hui de retour. Envoyer des informations sur les nouvelles propriétés que le bureau vient de prendre à Rosemont pour Christian et Viviane qui envisagent peut-être de vendre leur maison. Et à travers tout cela continuer à travailler, c'est-à-dire, répondre aux imprévus.

Il est cinq heures du matin et j'entends les oies sauvages au-dessus de moi, dans le ciel encore noir de Montréal. Quand je pense au travail qui m'attend, je me dis que voici une belle source d'inspiration. La route est longue pour atteindre le Sud.
J'ai l'impression de réintégrer ce blogue comme un homme rentrerait chez lui aux petites heures du matin: sur la pointe des pieds et avec un certain sentiment de culpabilité. Oui, j'ai négligé mon écriture et c'est à l'image de cette dernière semaine où je n'ai trop su comment agencer l'espace privé et l'espace public, le personnel et le professionnel. Il en est ainsi et c'est comme ça qu'on apprend.

J'avais l'excuse, lundi, mardi et mercredi dernier, d'avoir été présent au Congrès annuel de La Capitale, qui avait lieu cette année à Québec. Je ne sais trop ce qu'il faut penser de ces congrès et je me bornerai à dire que je ne suis pas un homme de congrès. Pour l'essentiel, je crois que cela se résume à un exercice (voire une expansion) du système de réseautage (les «conatcts» si l'on préfère). J'ai compris que certains agents gagnent une bonne partie de leur salaire par ce biais. Je ne suis manifestement pas rendu là et j'ignore si je le serai un jour.


(«La solitude du congressiste au milieu du congrès». En prenant cette photo, j'ai pensé que ça ferait un bon titre de roman — à la Peter Handke)

La beauté pour moi, de ce Congrès, est qu'il se soit déroulé à Québec (j'aime beaucoup cette ville) et que j'ai pu fraterniser plus avant avec mes consœurs et confrères du bureau.



Il y a un charme indéniable au Vieux-Québec que l'on ne retrouve nulle part ailleurs en Amérique du Nord. Je le dis et le répète: j'aime beaucoup cette ville... où je ne n'irais pas vivre.


Le plaisir des ballades est de les faire en bonne compagnie; ici, j'étais avec mes collègues Marie-Josée Bisson, Nathalie Morin, Simon Dugal et Jean-Patrice Bourguet (qu'on ne voit qu'à moitié, mais qui était complètement présent).

Je m'en voudrais de ne pas mentionner la très émouvante conférence de Pierre Lavoie (entendu au premier jour du congrès), ce triathlonien champion du monde et porte-parole de la fondation pour la recherche contre la maladie appelée acidose-lactique. Deux de ses enfants en sont mort et à travers son témoignage, on comprenait que le deuil peut parfois trouver un sens, et que le courage et la détermination ne sont pas des qualités exclusives aux champions. Persévérance, discipline et resppect étaient les valeurs dont il aura parlé. On peut (et on devrait) les retrouver au cœur du travail d'un agent immobilier. Ce fut, en tous les cas, une source d'inspiration exceptionnelle.

Au-delà de la tragédie qui aura marqué son histoire, tout son témoignage résonnait comme un hymne à la vie. À la fin de la conférence, je crois que la moitié de la salle avait les yeux humides. Moi, il m'aura fallu le restant de la journée (sinon davantage) pour m'en remettre.

Une seule déception aura marquée ce séjour à Québec. Mon copain Yvon, qui lutte toujours contre la maladie, partait le jour de mon arrivée pour Sherbrooke. En voilà à qui on n'aura pas besoin d'inculquer les notions de persévérance, discipline et resppect. Si vous n'avez pas lu son livre, je m'empresse de vous en faire la recommandation la plus vive. Ça s'intitule, «Le guide du parfait survivant» (Editions Septentrion). Ça se lit avec la tête et le cœur et ça fait du bien à tout le corps.
Journée chargée que celle d'hier, au moins au niveau émotionnel, au point que je n'aurai rien écrit.

Tout a commencé par les célébrations des événements du 11 septembre 2001, qui ne cessent de me hanter. Outre l'horreur des morts et de la destruction, il y a par-delà le récit que les autorités (médiatiques autant que politiques) en ont fait, une telle montagne de questions restées sans réponses que je m'étonne encore de constater que règne un tel silence ou une telle résignation parmi le public un tant soit peu curieux. Je compte pour ma part travailler à dresser la liste de mes questionnements et les quelques pistes qui pourraient se dégager de cet amas de confusion et de désinformation, d'ici bientôt.

Pendant que la dernière transaction suit son cours, que le choix du notaire est arrêté et la date fixée (vendredi 28 septembre), la vie poursuit également son cours et c'est ainsi que je me suis trouvé chez le notaire à mon tour, pour la lecture des articles 392 à 396 du code civil renvoyant au mariage. Hé oui, ce qui n'était pas encore officiel le 11 août dernier, l'est devenu depuis hier, le 11 septembre.

Comme quoi, il n'y a pas que des catastrophes à se produire ce jour-là...
Samedi matin: je me rends chez mes acheteurs, Marie-Josée et Pierre-Emmanuel, pour prendre une promesse d'achat sur un quintuplex dans Hochelaga-Maisonneuve. C'est une transaction qui aura connu des hauts et des bas, des reviremnets et des négociations, mais pour l'heure, tout semble en place pour une entente imminente. L'offre sera donc ouverte jusqu'à lundi, midi (le vendeur est probablement en week-end).

j'ai donc passé la fin de semaine à attendre la réponse... en continuant à travailler et faire une évaluation sur une propriété (j'y reviendrai une autre fois), avec en tête, cette promesse d'achat qui flottait dans l'espace bien réel de... l'attente.

Nous voici donc arrivé au lundi matin. Sur la route pour me rendre au bureau, un message m'indique la réception d'un fax dont je prends connaissance à mon arrivée. Bonne nouvelle: l'offre est acceptée. Sourire et satisfaction.

J'irai faire signer les derniers papiers chez mes acheteurs dans quelques minutes. tout le monde est heureux et moi y compris.
Voici une invitation très officielle à aller voir les photos de mon ami Bruno sur son site. Ce sont, pour reprendre ses propres mots, «des images que je prends sur le Plateau. Ce ne sont pas des photos: juste des instantanés des plaisirs qui me sautent dessus pendant que je marche ou cours dans nos ruelles». Ces «instantanées», donc, sont autant de vues sur des ruelles ou des recoins insoupçonnés, et des moments d'art brut ou spontané (je ne sais pas comment on appelle le travail des «tagueurs»...).
Voici donc quelques unes de ces images... pour aller les voir toutes, cliquez ici...
L'adresse de son site est: http://www.flickr.com/photos/brub/sets/.






J'aime ces photos autant que l'idée qui préside au projet. Je retrouve l'esprit véritable de «l'instantané» et il me plait de voir immortaliser ces moments pour le moins éphémère du quotidien... Merci Bruno...
On dira ce qu'on voudra et on ironisera tant qu'on veut, mais une chose est sûre: ça bouge sur le Plateau. Snob? M'as-tu-vu? Bobo? Oui, il y a un peu de ça sur le Plateau, mais il y a aussi une qualité de vie, de service et d'environnement qui permet une vie de quartier extraordinaire, ne serait-ce que du point de vue culturel.

Seulement ce matin, dans mes courriels, je reçois quelques informations sur de nouvelles manifestations culturelles: Les Escales improbables de Montréal organisent diverses activités dont des volets acoustiques, visuels et littéraire au Divan Orange sur le boulevard Saint-Laurent; l'organisme Le collectif d'animation urbaine, L'Autre Montréal, organise une randonnée intitulée, Avenue du Mont-Royal: 100 ans de la vie urbaine, le 16 septmbre prochain. Et je ne vous parlerai pas des diverses programmations des salles de spectacles, ni des vernissages ou des prochains lancements qui s'organiseront sur le Plateau dans les prochains jours... je vous parlerai toutefois du Concours photo [Objectif: Plateau]l, qui vous offre la chance de gagner un voyage à la destination de votre choix d'une valeur de 2000$, en votant pour la photo de votre choix; c'est le prix du public offert par... La capitale du Mont-Royal (hé oui!).

Que demande le peuple? Du pain et des jeux? Voici de la culture sur un Plateau...
Bon, reprenons... Y'a pas que des moments terribles dans la vie et la sollicitation téléphonique ne devrait pas nous empêcher de voir les bons côtés du métier.

Vendredi matin, j’ai passé la matinée à changer des prises téléphoniques défectueuses dans la nouvelle maison de Marjorie et Jérémie qui déménageait ce jour-là. Les anciens propriétaires qui n’étaient dans la maison que depuis quelques mois n’avaient jamais utilisé les prises car ils employaient un système de téléphonie Internet. Et comme je n’ai jamais pensé à leur demander si les prises étaient fonctionnelles, on s’est retrouvé devant ce cas un peu inhabituel : aucune prise n’étaient fonctionnelles (trop de couches de peinture successives les avaient rendus inopérables). C’est avec l’aide d’un ami, technicien retraité de Bell, que je me suis présenté chez Marjorie et Jérémie ce matin-là. Non la garantie APEC ne couvrait pas ce problème, mais en revanche, il y avait la garantie Patrice. Deux personnes heureuses par une belle matinée ensoleillée en font trois.

Plus tard, je me suis enfui au Baskatong, à l'Auberge de la Gatineau où j’ai continué à goûter mon bonheur. Et au lendemain de la fête du travail, je suis prêt à travailler…
Je crois que j'ai abandonné mon travail de relationniste parce que je détestais faire de la sollicitation téléphonique auprès des recherchistes et des journalistes. Voici que je dois me frotter à cette facette du métier qui consiste à téléphonner à des propriétaires pour solliciter une rencontre en vue, en bout de ligne, de vendre mes services.
Aujourd'hui aura été mon baptème du feu: plusieurs répondeurs téléphoniques, quelques personnes qui raccrochent très rapidement, une engeulade et un dernier qui m'a laissé parler dans le vide (la personne avait déposé l'appareil pour vaquer à ses occupations, je présume)...

Certain matin, on se dit: pas toujours facile le travail d'agent immobilier...

Aujourd'hui c'est mon anniversaire. J'ai 48 ans. Déjà. Ma sœur m'a appelé pour me dire que je me trouvais en symétrie avec ma mère qui aurait célébré (dans quelques jours) ses 84 ans, si elle n'était pas morte il y aura bientôt trente ans. Cette idée de la symétrie me plaît, quand je pense à celle qui aura été comme un ange-gardien (ce mot à défaut d'un autre) durant ces dernières années.

En pensant à elle et tous ceux qui m'aiment et qui m'entourent, je me dis que je suis vraiment un être privilégié. Je ne manque de rien, pas même de temps. Qu'il est doux de ne pas avoir honte du bonheur.
Les «partys de bureau» sont partie intégrante de la vie au travail. Ce week-end, la fête avait lieu chez notre directrice, Marie-France, à La Tuque, sous le pompon... Ni la pluie (incessante samedi) ni les distances n'ont eu raison de notre belle humeur. Joie, rire, danse, jeux, baignades et bonne bouffe étaient au rendez-vous pour célébrer la fin de l'été (ou le retour au travail pour certains, c'est selon).





Il faut reconnaître que cette fête fut une heureuse occasion de nous confirmer ce que l'on savait déjà: notre bureau de la rue Beaubien regroupe une des équipes les plus formidables avec laquelle j'aurais eu la chance de travailler.


J'ai eu la chance de faire deux inspections de maison cette semaine. C'est assez extraordinaire tout ce qu'on peut apprendre en suivant à la trace un inspecteur: depuis le toit et les signes de vieillesse (ou non) qu'il expose, jusqu'à la cave (voire, aux fondations) en passant par la plomberie, l'électricité et la structure, on apprend beaucoup sur une maison, son histoire, ses transformations, son entretien et sa condition générale (et je ne parle pas de la poussière sous les lits). C'est, une fois de plus, l'occasion de me plonger plus avant dans ce nouveau métier.

Ça ne fait pas de moi un spécilaiste en structure, mais ça me permet de dresser un meilleur portrait d'une maison en quelques coups d'œil. La pression d'eau d'un robinet m'indique une plomberie saine; des plâtres intacts me portent à croire que la maison n'a pratiquement pas bougé depuis son origine. Une faiblesse dans le pancher me renvoie à des solives faibles. Ces fenêtres oscillo-battantes neuves et les planchers de bois-francs, bien droit et fraîchement vernis, révèlent des rénovations de bonne qualité...

Cette porte qui coince est-elle liée à un mur porteur que l'on aurait déplacé? La brique extérieure qui gonfle (appelé «ventre de bœuf») est-elle liée à des joints trop vieux ou un solin déficient? L'humidité de la cave est-elle dûe à une mauvaise ventilation, une fuite dans la plomberie ou une porosité des fondations? Qu'y a-t-il sous ce plancher flottant ou au-dessus de ce faux plafond?

Voilà autant de questions que l'on peut se poser, en inspectant une maison. Dans la plupart des cas, les réponses relèvent du simple entretient d'une propriété. Est-ce le genre de questions que mon ami Laurent préfère ne pas se poser?
Post-sriptum: Laurent fait-il la différence entre l'argent qu'il aura versé, comme locataire, à son propriétaire, et l'argent qu'il aura versé à la banque comme propriétaire de sa maison (celle qui lui appartiendra ou qui reviendra à ses descendants)? C'est la distinction qu'il faut faire entre l'argent dépensé et l'argent économisé...
Si Laurent pense que «acheter une maison, c'est un investissement à partir du moment où la décision de revente est prise au moment de l'achat afin d'aller en tirer un bénéfice», je lui répondrai qu'il a peut-être une fausse idée du concept «investissement». En effet, il n'est pas nécessaire d'attendre vingt ans pour voir la valeur de sa propriété augmenter. On peut par exemple acheter un condo et le revendre quelques années plus tard pour acheter un plus grande propriété sur laquelle, quelques années plus tard, on peut aller checher de l'équité qui nous permettra d'acheter un immeuble à revenu (duplex, triplex, etc.) ou une résidence secondaire et ainsi de suite. L'idée est toujours la même: se servir de l'augmentaion du marché pour augmenter la valeur de notre propriété ou le nombre de nos propriétés. Voilà pour la logique économique.

Dans la pratique, ce n'est pas la seule logique qui doive présider à la décision de devenir propriétaire. Je crois vraiment que l'aspect émotif passe avant bien des considérations économiques. Le chez soi, le« nid», que j'évoquais hier, me semblent plus important encore. Il ne fait aucun doute que l'investissement peut représenter certains sacrifices. La mise de fonds initial, l'entretien ultérieur de la maison et les responsabilités qui l'accompagnent sont autant de tâches liées à la propriété. Par contre, la liberté de transformer notre propriété à notre guise pour en faire une maison à notre image et à notre goût, c'est aussi un plaisir que l'on se fait, pour soi-même comme pour notre famille. La notion de plaisir est parfois plus importante que la notion de responsabilité.

Qu'en pense Laurent?
Mon ami Laurent ne croit pas que l’achat d’une maison constitue une bonne affaire pour lui. Bien qu’il convienne que son appartement actuel est vraiment trop petit pour sa famille qui ne cesse de s’agrandir (et qui augmentera encore dans neuf mois — grosse bise à Karine), il n’est pas convaincu qu’il doive acheter. Je tenterai donc ici de le convaincre, en autant qu’il veuille bien entamer la discussion.

Ma première question est la suivante : pourquoi devrait-il donner son argent à un propriétaire plutôt que de le prêter à une institution bancaire? L’argent du loyer ne revient pas au contraire de l’argent d’une hypothèque qui reste dans la valeur de la maison dont nous sommes propriétaires.

Ma seconde question : n’est-il pas plus agréable de «faire son nid» dans une maison qui nous appartient plutôt que d’entretenir la maison d’un autre propriétaire?

Ma dernière question pour aujourd’hui est celle-ci (c’est la dimension économique du problème) : l’investissement que représente l’achat d’une maison est un levier qui te permettra de continuer à investir où bon te semble (dégager de nouvelles liquidités) en fonction de la plus-value que prendra ta propriété au fil des ans, et cela en comptant sur l’augmentation du marché aussi bien que sur les améliorations locatives auxquelles tu auras procéder avec le temps. Par exemple, tu pourras aller chercher les fonds nécessaires pour envoyer tes enfants dans les universités de ton choix (aux États-Unis, les universités sont plutôt dispendieuses).

Alors Laurent, qu’en penses-tu?

P.s. Si tu trouves que cette chronique manque d'image, envoie-moi ta photo.
Voilà. La machine est relancée. Le rythme s'accélère. En bonne partie parce qu'en plus de mes dossiers, cette semaine, je m'occuperai de ceux de ma collègue, Nathalie Morin, qui prend un petit congé. Avec deux promesses d'achat acceptées, il ne me reste plus qu'à faire les suivis. J'ai pris également un peu de temps pour aller voir une de ses inscriptions (un charmant petit duplex à Saint-Vincent de Paul). J'ai fait la connaissance de la propriétaire qui n'est pas moins charmante que sa demeure. À 72 ans, elle est maintenant prête à laisser sa maison qu'elle a habité durant quarante ans. Ce fut un moment de pur bonheur, chargé d'émotion, de douce nostalgie et d'un grain de tristesse. Le genre de rencontre qui nous fait aimer ce métier.

Du fond de son très grand jardin, elle me parlait de chaque arbre qu'elle avait planté, du travail qu'elle avait fait ou de la fatigue que lui causait l'entretien de son jardin. Entre le son des grillons et des oiseaux, le vague murmure du boulevard Lévesque nous rappelait que nous n'étions pas à la campagne, mais bien en ville, à Laval. J'aurais pourtant juré que le temps venait d'être suspendu et que j'étais, en sa compagnie, comme on aurait pu être, trente ans plus tôt. Drôle d'anachronisme...
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Patrice Dansereau, courtier immobilier et écocourtier chez Via Capitale du Mont-Royal

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