footer logo

PATRICE DANSEREAU

agent immobilier rebaptisé courtier immobilier

  • A vendre
  • Vendu
  • Contact
Home Archive for 2011
... Je n'ai, en réalité, pas trouvé la dernière note que je voulais «postée» aujourd'hui, jour de la Saint-Sylvestre, le dernier jour avant le début de la dernière année du calendrier maya que d'aucuns voient comme la dernière année tout court... Je n'ai pas l'art de dresser des listes, ni des bilans; je réalise aujourd'hui que je lis souvent les mêmes auteurs que je lisais il y a dix ou trente ans...

Je pourrais quand même vous dire tout le bien que je pense et le plaisir que j'ai eu à la lecture du livre de Véronique Bruez, La Terrasse des Paresseux (Éditions Léo Scheer). Ces «carnets marocains» écrit à partir de 2004, racontent, entre autre chose, sa découverte du Maroc et, par bien des aspects, m'ont permis de me remémorer mon propre séjour là-bas, en 1981, ou en l'an 1401 de l'Hégire (pour faire un clin d'œil à Louis Gauthier et à son très beau «journal» dont j'ai déjà dit (trop) brièvement tout le bien que j'en pensais)...

Je m'en veux de ne pas avoir annoté ma lecture comme je le fais parfois... mais je comprends maintenant que les extraits auraient été trop nombreux... Je cite quand même ce morceau qui ne rend pas justice au sentiment général que l'auteur porte aux Marocains, mais qui traduit ce que j'ai moi-même ressenti à l'époque: Nous sommes toujours considérés d'abord comme des objets sexuels [c'est une femme qui écrit], puis accessoirement comme des portefeuilles ambulants, enfin, parfois, comme des êtres humains. Nous sommes d'abord un type (la femme européenne) et ensuite une personne. Pour nous il me semble que les gens que nous rencontrons sont d'abord des individus, puis un générique. La dépersonnalisation et le contraire. (p.240)

J'aime le style et l'esprit de cet auteur, ces écarts, coq à l'âne et digressions où le trivial côtoie la véritable intelligence et où la superficialité a toute la profondeur de la peau («la peau est ce qu'il y a de plus profond» pour parler comme Valéry). Merci donc à Véronique Bruez ...et à son éditeur, qui m'auront permis de finir l'année en beauté et en douce nostalgie.

Je m'en voudrais de terminer l'année sur une mauvaise note, mais je livre quand même quelques réflexions inspirées par l'actualité. Demain, je tenterai de me reprendre en faisant oublier ce qui suit...

***

Jadis, le colonialisme occidental prétendait apporter la «civilisation», aujourd’hui, c’est la «démocratie»; dans tous les cas, on mène les mêmes guerres, on occupe par la même force et on applique partout la loi du plus fort. Le «bien» triomphe toujours du «mal». La beauté, aujourd’hui, c’est qu’aucun discours d’opposition ne peut se faire entendre, s’il déroge du «bien». Qui, en effet, ne désire faire triompher le bien? Au-delà du colonialisme ou de l’impérialisme classique, on est donc parvenu à un parfait contrôle des consciences. L’idéologie (et le pouvoir des illusions — ici, la «démocratie»), comme arme de destruction massive.

***

Actualités. Pourquoi aura-t-il fallu que je brise (depuis quelques jours) cette promesse que je m’étais faite de ne plus lire les journaux? Dans cet embrouillamini qui tient lieu d’information, je ne lis que mensonge, manipulation et désinformation… Quand il est question d’actualité étrangère (au Proche-Orient, notamment), le quidam en perd son latin et renonce de lui-même à interroger la réalité (on ne saurait le blâmer car chacun cherche son chat et il est difficile à retrouver quand on nous présente ceux-là censés être nos ennemis comme nos alliés — quand le gentil minet est aussi un vilain matou, que comprendre, en effet*).

En renonçant ainsi à comprendre, on peut encore s’indigner sans avoir à réfléchir, pour reprendre les mots de Cyrulnik.

* sous-titre pour les malentendants : je parle du mouvement islamiste, qu’il s’appelle Al-qaïda ou les Frères Musulmans…

Petite provision de lecture pour le temps des Fêtes.. Des six livres choisis, je constate que cinq d'entre eux proviennent des Éditions Léo Sheer. Sans connaître l'entièreté de leur catalogue, je suis en mesure de dire que cet éditeur me semble faire preuve d'une étonnante constance dans la recherche de la qualité et de l'originalité, loin des idées reçues et des modes actuelles. De plus en plus rare...

Outre des auteurs connus et aimés (Matzneff, Les Émiles de Gab la Rafale et Jean-Luc Hennig, Dassoucy & les garçons), j'ai pris au hasard des auteurs inconnus ou presque, mais qui ont, par la quatrième de couverture, suscités ma curiosité: Véronique Bruez, Sibylle Grimbert, Julie Oyono et Serge Safran — ce dernier, lu il y a quelques années à travers son essai, L'amour gourmand, Libertinage gastronomique au XVIIIe siècle.

Qu'en est-il de ces dernières remarques? Rien que pour informer le lecteur de mon plaisir de rentrer dans mes loisirs préférés: du temps pour lire et ne rien faire d'autre (ce qui fait au moins deux choses à faire).
Il n'y a pas trente-six façons de le dire ou peut-être 6 000*: en un mot comme en deux (mais avec une journée de retard),

JOYEUX NOËL!



* Selon Wikipedia, il y aurait près de 6000 langues parlées dans le monde.
On aura donc travaillé fort pour avoir un (peu de) blanc à Noël. Timide, la neige a quand même fait son apparition (pas besoin d'y croire pour la voir).

Ma semaine de travail (qui n'a rien à voir avec l'apparition de la neige) aura donc été bien remplie; surprenamment chargée, même, pour une période en immobilier que l'on dit généralement calme. Deux promesses d'achat reçues et acceptées... Le père Noël a été généreux...

Je finirai donc cette année comme elle s'est déroulée: dans la joie et le bonheur.

Une question demeure: pourquoi en cette veille de Noël, je me sens déjà comme le lendemain de la veille?

Les cadeaux s'amoncellent sous l'arbre...


... et les lutins continuent de travailler fort pour emballer d'autres cadeaux.

Dans la nuit de samedi à dimanche, il y a eu au moins deux personnes qui sont mortes d'une crise cardiaque. Une en Corée du Nord, l'autre, à Saint-Hippolythe (Québec). Si la première a fait les manchettes du monde entier, c'est la seconde qui a secoué mon petit monde... Notre collègue et ami, Ovina Orth est décédé brutalement et soudainement (car, oui, la soudaineté a été brutale) aux petites heures de la nuit.

Ovina, depuis plus de trente ans dans l'immobilier, a été l'un des premiers collègues de ma femme, Nathalie. Costaud, voire imposant, ce grand gaillard était la douceur incarnée. Je l'avais un jour baptisé «gros nounours», et Claire, sa femme, avait acquiescé. Pour moi, c'est encore ce qui le décrit le mieux: Une grande masse de réconfort, toujours souriant, avenant et réconfortant dans son calme et son écoute.

Mes sympathies vont à Claire, sa femme, ses nombreux amis et collègues. Le poker est en deuil, et nos jeudis soir ne seront plus les mêmes. Salut l'ami.
Une fois n'est pas coutume, et loin de moi l'idée de faire des réclames publicitaires (autres que pour moi), mais je ne peux m'empêcher de citer des extraits de la lettre (destinée, si j'ai bien compris, aux collègues marchands de l'Avenue du Mont-Royal) du propriétaire de l'Intermarché Boyer, Frank Hénot, qui voulait donner sa réponse quand on lui a demandé pourquoi ses poinsettias étaient 3$ de plus cher que dans une grande surface que l'on reconnaîtra à son anti-syndicalisme notoire...

Voici donc quelques extraits de sa lettre:

Nos poinsettias sont, contrairement à bien d’autres, 100% Québec, cultivés avec soin par monsieur Grouver de Sainte-Dorothée. Ils n’ont pas poussé à Mississauga, Ontario, n’ont pas fait non plus 7 heures de route avant d’arriver en magasin. De plus, j’en achète 50 à la fois, pas 500 000.

(...)

Lorsque l’on achète du saumon de Monsieur Émile de Percé, c’est Cathie qu’on encourage en mangeant un saumon pêché dans la Baie de Fundy et fumé dans la même semaine. Il faut savoir que 60% des saumons transformés sont chiliens et fumés plusieurs semaines après leur pêche.

Lorsque l’on achète un foie gras «Made in France», on encourage un Dupont ou un Durant mais pas Ghislain et les 8 employés des «Cochonnailles champenoises», société établie sur la Rive-Sud. C’est sans parler du fait que le foie gras français a passé 17 jours dans un conteneur réfrigéré, plutôt que 45 minutes sur le pont Jacques-Cartier.

(...)

Je n’ai rien contre l’importation, il y a des choses uniques à plusieurs régions du globe que je me fais un plaisir de vous proposer. Par contre, si nous pouvons vous offrir des produits locaux de qualité égale, voire supérieure, selon la saison, ce sont eux que nous privilégierons sur nos tablettes.

Je ne vous parle pas de gaz à effet de serre ou de crédit de carbone, mais de Tremblay, Bouchard et autres…

Je ne souhaite pas en faire une croisade, mais je crois qu'il est bon de diffuser cette idée... En ce qui me concerne (et ce n'est pas du chauvinisme), je constate en effet que bien souvent, les produits locaux s'avèrent supérieurs à des produits importés; fromages, foie gras, saumon... bref, beaucoup de produits qui risquent de se retrouver sur ma table durant le temps des Fêtes... que je vous souhaite joyeuses!

Pourquoi, me demande-t-on parfois dans le très abondant courrier des lecteurs qui forme une montagne presque sacrée si tant est qu'on puisse en dire que c'est une sacrée montagne, pourquoi, donc, fais-je souvent l'éloge d'un écrivain qui n'a rien de remarquable sinon qu'il publie beaucoup... j'ai nommé Patrick Besson. Pourquoi? Pour ces petits billets (et de façon générale, pour ces œuvres mineures, comme on appelle un recueil d'articles, de nouvelles ou d'autres formes inclassables), ces petits billets, dis-je et continue-je (et si je ne cesse ainsi de faire des digressions, apartés et autres circonlocutions qui n'en finissent plus, je ne finirai plus...) ce petits billets, donc, sont une joie...

Je vous en donne un petit extrait, lu ce matin, concernant ses accents préférés (hélas, non, il ne parle pas de l'accent québécois...):

L'accent thaï. La voix se love autour du mot. Les syllabes s'allongent comme des jambes. Il y a un chant d'oiseau à chaque fin de phrase, c'est celui qui accompagne le sourire. L'accent thaï est posé sur les syllabes comme un air de musique traditionnelle, ces airs sur lesquels on danse avec les mains. On s'endort volontiers à côté de lui, surtout après la cinquième bière Singha. Il y a des cigales dans ce crépitement adorable de sons, bien qu'il ne soit pas l'accent provençal. Les Thaïs ne disent pas kopkoun klap(ou kaa, quand ce sont des filles) mais kopkouououour klaaap(ou kaaaa). On a l'impression qu'ils s'allongent sur leurs phrases pour y faire une sieste bien méritée, vu la chaleur. Et l'humidité. Et la soirée de la veille.

Charmant, non? Précis, clair, évocateur, chantant, vrai, gratuit et inutile... comme la vraie littérature.
La tradition continue... sapin de Noël et maison en pain d'épices... Le plus beau de cette histoire, c'est que cette année, ce fut l'affaire des enfants... ils ont pris à leur charge l'un et l'autre (sapin et maison) et je ne serais pas surpris que le père Noël glisse quelques cadeaux sous l'arbre pour les parents...



Passage hier chez le notaire pour la vente de l'appartement de la rue Bernard, juste avant de passer demain, chez un autre notaire, pour la vente du triplex de la rue Messier. Voilà (le passage devant notaire) ce que l'on aimerait bien qui devienne une tradition du temps des Fêtes...

La belle surprise du jour: l'arrivée impromptu de ma nièce et de mon neveu, Madeleine et Patrick (et leur ami Markus) de Californie... Certains recherchent le soleil, d'autres pas...
Hasard des rencontres, de l'actualité et des films vus... Après avoir appris le suicide d'un camarade de classe, Michel, que j'avais revu cet été avec plaisir, j'ai visionné hier soir deux films différents, mais qui se répondent en quelque sorte... L'Intouchable de Benoit Jacquot et The Tree of Life de Terrence Malick. Je ne résumerai rien, mais constate que dans les deux cas, la quête du père, des origines et l'intemporalité de cette quête se répondent étonnamment. Si le dépouillement de Jacquot tranche radicalement avec la grandiloquence de Malick, nul doute que les deux possèdent une même sensibilité qui nous permet de toucher l'essentiel. J'ai beaucoup aimé chez Malick, sa façon d'associer l'enfance avec la genèse du monde, de montrer à travers les petits détails du quotidien, notre relation au bien et au mal, au désir et à la haine, à la beauté, surtout, et à sa révélation.

Quel monde a quitté Michel? Quelle quête a-t-il interrompu? Quel monde a-t-il rejoint? Quelle douleur a-t-il interrompu? Je ne peux répondre à aucune de ces questions et elles me laissent toutes silencieux.

Il ne me reste plus qu'à trouver beau, le silence.
La beauté de ce blog, ce sont les surprises qu'il apporte, parfois sous la forme de commentaires reçus, souvent à travers une correspondance, directe ou indirecte qu'il génère et qui demeure confidentielle. Cette correspondance ramène parfois de vieilles connaissances ou au contraire, de nouvelles rencontres... Dans tous les cas, que ce soit en recevant des éloges ou des critiques, je ne cesse de m'étonner en découvrant combien les mots agitent encore et toujours les êtres... et de comprendre que ces mots recouvrent surtout des émotions et des sentiments qui composent l'essentiel de nos vies.

À mes amis et connaissances à qui je n'ai pas toujours le temps de parler, d'échanger ou de partager ce qui nous unit, à tous ceux-là qui me lisent pourtant, je voudrais dire que même dans le silence, je pense à eux...
Le voyage en image, pêle-mêle et avec l'arbitraire du hasard, pour le plaisir des yeux, du cœur et de l'imagination...

Comme le veut la sagesse populaire, les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas..


Le marché... profusion et confusion, abondance et variété...

Les abords du marché: la même abondance, la même variété et encore, la même profusion et confusion


Mur et enseigne... je pense à mon amie Lyne et à son travail de graphiste (et un petit bisou en passant)
Voici quelques images de mon dernier séjour au Nicaragua, en vrac, sans vrai souci de narration ou de chronologie, sans grand commentaire que le plaisir de partager avec vous quelques «instantanées»...

Granada est une ville coloniale d'une grande beauté... façades de couleur et douce anarchie...


Mon heure de prédilection: la fin du jour sous la chaude lumière du Pacifique... L'heure exquise pour l'apéro et le plaisir des sens...

Un quotidien et un emploi du temps idéal: la farniente à l'ombre d'un arbre; la trace d'une civilisation que l'on délaisse avec plaisir.



Moi, en chemin et en quête de cet «objet d'amour perdu», pour parler (et écrire) comme mon père. Cet «objet» est-il devant ou derrière moi?


De retour, donc, d'un court mais intense voyage au Nicaragua, vers San Juan del Sur, à Las Mananitas... Retrouver ce lieu, ce n'est pas seulement retrouver un paysage que l'on aime, une mer et des plages divines, une culture, une nourriture et des habitudes des plus civilisées, c'est aussi et surtout retrouver nos amis Babette et Alain; des gens de cœur, de générosité et d'intensité hors du commun (je n'en dirai pas plus de peur de les faire rougir).


Se repose-t-on en vacances? Oui et non. Le «voyagement» est toujours un peu fatigant (des escales interminables, des liaisons à des heures incongrues, etc.); sur place, on boit et on mange toujours trop, et pourtant... Le «voyagement» est toujours excitant, on boit et on mange toujours avec plaisir et surtout, on rit, on parle, on pleure même parfois, avec une intensité particulière... Tout se vit en des moments privilégiés qui nous sortent du quotidien... L'émotion est le sang qui alimente notre esprit, et quand les émotions se multiplient, notre esprit n'est jamais aussi vivant.





Si Babette et Alain lisent ces lignes, je voudrais simplement leur dire ceci: merci.


Je suis à l'aéroport de Managua et je profite d'une connexion Internet pour annoncer mon retour prochain... Miami, puis Montréal au petit matin...

Une semaine de rêve dont j'hésite à vanter les mérites alors que je viens d'apprendre qu'il fait près de -12 degré à Montréal, alors qu'ici, le soleil est encore assez chaud...

On se revoit, photos à l'appui sous peu (j'ai oublié mon câble). Hasta luego!
Cette fois ça y est... je veux dire, je crois que je suis prêt à partir pour le Nicaragua... j'ai retourné mes derniers courriels... J'ai envoyé mes derniers messages à mes clients et amis... j'ai fais ce que je devais faire pour le travail... (j'espère)... mais il me reste à faire une dernière brassée, mon choix de livres, mon bagage, et quoi encore? Ben... en fait, tout ce qu'il y a à faire avant de partir... à commencer par prévoir l'imprévu et tout ce qu'on pourrait oublier, sans parler du passeport et des billets d'avion... donc en gros, il reste encore quelques heures, si on oublie qu'on pourrait aussi dormir!

Aux uns et aux autres, bon décembre, comme on dit en république du Plateau...



Photo et création: Véronique Lamarre

Il neige? Je prépare mon départ vers le sud... là où j'étais l'année dernière à pareille date. Là où vous pourriez être si vous voulez acheter la place...

Le dernier feuilleton que je suis, de jour en jour, et en cela, fidèle à la tradition qui veut que le roman feuilleton se livre en épisode, quotidien ou hebdomadaire (selon le rythme de publication du journal de l'époque), le dernier feuilleton, donc, que je suis depuis... hier (oui, c'est tout récent pour moi) est le récit des aventures de mes amis Lyne et André au Mexique. C'est un merveilleux récit croisé puisque l'un et l'autre tiennent leur blog respectif, si bien que les aventures de l'une ou l'autre se suivent d'un blog à l'autre... La littérature c'est aussi vivre par procuration... et c'est aussi pouvoir se rapprocher de ceux qu'on aime.

Sur un tout autre sujet qui n'est pourtant pas tellement éloigné de ce qui précède, je voudrais mentionner l'excellent papier qu'André Marois a publié dans la revue Infopresse. C'est donné sous la forme d'une fable ou d'un conte, ça s'intitule J'en ai entendu parler, et c'est absolument délicieux et astucieusement bien écrit. Ça parle de la planète Gutemberg et de la planète Internet et de la faible distance parcouru entre les deux...

Sur ce, je vous souhaite une très belle journée qui s'annonce assez froide, merci. Sauf pour ceux qui sont au Mexique.
Dans la foulée du film Mammuth, que j'ai tant apprécié, je suis allé à la Boite noire faire le plein de films belges... Outre le précédent des mêmes réalisateurs (Benoit Delépine et Gustave Kervern), Louise - Michel, j'en ai raflé deux ou trois autres, au hasard... Je voulais me baigner dans ces univers un peu dérangeants, glauques et parfois vulgaires, mais toujours vrais, souvent drôles et originaux. Autant de qualificatifs reconnaissables... au détour d'une petite erreur. En effet, dans le lot, je n'ai pas fais gaffe, et j'ai emporté un film... suisse! Voilà, c'en était fini de la poésie, de la légèreté (même avec la vulgarité en plus) et de l'inventivité; retour à une certaine lourdeur, beaucoup de sérieux et une narration bien linéaire (je tiens à ajouter qu'en soit, le film n'était pourtant pas mauvais, mais quand on a envie de manger de la viande, le meilleur plat de légumes n'est jamais satisfaisant).

Puisque je parle de Belge, je tiens à ajouter (encore) que ce n'est probablement pas par hasard si mon instinct m'a fait choisir de lire un vieux roman de Patrick Besson, Les Braban (1995). Je serais tenté de dire que Besson est le plus Belge des auteurs français (ce qui est préférable au contraire, selon moi). Avec Les Braban, je retrouve toute la poésie, l'inventivité et la drôlerie évoquées plus haut... C'est un peu comme le corps: il sait d'instinct ce dont il a besoin et choisit donc de manger de la viande ou du poisson, sucré ou salé, maigre ou gras. Ainsi va-t-il de notre esprit; il sait ce dont il a besoin (ici, légèreté, frivolité et originalité).

Pour terminer sur une note légère, mais point frivole, je tiens à vous annoncer que nous avons reçu une offre d'achat sur le triplex de la rue Messier, et qu'elle a été acceptée. Oui, une fois.
...Regardé, hier soir, le charmant film Mammuth, avec Depardieu... De loin son meilleur film depuis très longtemps. Tout le génie du cinéma belge; glauque parfois, réaliste, tendre, vrai, inventif, osé, original... Que des éloges sur cet objet cinématographique rigoureux, mais poétique.
Formidable journée de repos, hier, jour du Seigneur... Très agréablement passée au Strom Spa de l'Île-des-Sœurs... À quelques minutes de chez moi, et à des années lumières de confort... Je pourrais passer toutes mes journées dans un spa... sauna, bain vapeur, bain tourbillon, bain glacé... le parfait mélange pour une invitation à la détente... Au retour, je me suis endormi sur le canapé avec un livre de ce bon vieux Tom Sharpe sur les yeux... J'en bavais de plaisir...

Ce billet en prolonge l'esprit... mais pas la lettre, hélas. Au boulot maintenant!

Je parle aussi, parfois, d'immobilier, dans ce blog; serez-vous surpris? Et ce que j'aime par-dessus tout, c'est de vous entretenir des propriétés qui cherchent un acheteur. Comme celle-ci, située au Rachel-Julien (oui, coin Rachel et Henri-Julien où demeurent quelques têtes connues de notre scène culturelle).


C'est absolument mignon; une chambre, un salon ouvert sur la salle à manger dans environ 650 pieds carrés avec une entrée indépendante donnant directement sur la rue Henri-Julien (idéal si vous voulez en faire votre bureau professionnel). Le prix? 249 000$. Je dirais, comme les courtiers aiment demander: à qui la chance?




Voyageant au cours de mes lectures à travers les siècles et les émotions, je pense au D-Liss et au K-Priss de Philip K. Dick dont je ne suis pourtant jamais parvenu à dépasser une trentaine de pages tout en dévorant sa biographie qu'Emmanuel Carrère lui a consacrée. Je revis avec Casanova sa grande traversée de l'Europe et me gorge de ses récits qui possèdent les plus puissantes vertus roboratives d'une âme éprise de liberté. Je rigole avec Besson; je me réconforte avec Sollers; je découvre la plume éclairée Dominique Fernandez à travers son amour de l'Italie... et soudain, je panique un peu: que vais-je lire aujourd'hui? Un autre s'était posé la question, Que faire? (Lénine, février 1902).

Une vague impression de me répéter, mais je ne résiste pas au plaisir de l'écrire: temps absolument splendide; comme une épiphanie qui me permet de croire que l'expression, «se baigner dans la lumière du jour» n'est pas une métaphore, mais l'exacte représentation de la réalité.

Aux uns et aux hôtes, je vous souhaite une très belle journée.
Le beau temps se poursuit, le travail et les lectures aussi... Si je le puis, j'irai ce soir à la Librairie Gallimard (à 17h30 au 3700 boulevard St-Laurent) écouter Pierre Jourde qui s'entretient avec mon ancien professeur, Michel Pierssens (le seul ou presque qui ait trouvé grâce dans mes souvenirs universitaires).

Je ne partage pas vraiment les positions de Piere Jourde dont je n'ai lu que deux pamphlets, mais j'aime bien son courage et lui pardonne sa rigueur excessive et son sérieux... Ces deux dernières qualités me semblent essentielles dans mon travail, mais représente un handicap quand vient le temps de pratiquer la littérature qui ne pardonne pas le manque de liberté que tout cela pourrait impliquer. Et puis je suis curieux de prendre connaissance avec son dernier récit La Présence (Éditions les Allusifs) où il nous raconte sa peur des maisons vides...

Parti à midi, rentré un peu après 17h00, je n'ai rien trouvé de mieux à faire que de me replonger dans mon livre, quitté ce matin... Ce soir, après un excellent repas préparé par mon fils et son amie, je me suis permis de rédiger quelques notes personnelles et de me laisser rêver à divers projets, tout en me remémorant les dernières ligne du poème de Baudelaire, justement intitulé, Les projets: «à quoi bon exécuter des projets, puisque le projet est en lui-même une jouissance suffisante?»...
Je ne vous apprendrai rien en vous disant que le temps de la lecture est du temps volé et qu'à ce titre, le petit larcin augmente notre plaisir au double... En fixant l'horloge, je sais qu'il me reste encore une quinzaine de minutes avant que je ne doive me soumettre à mes obligations... Mais combien jouissive représentent chacune de ces minutes...! Chacune d'elle se double de son propre bonheur.

À qui dérobons-nous ce temps? Au sérieux, à l'ennui, à la monotonie des obligations, devoirs et responsabilités d'une vie productive, utile et forcément sérieuse et responsable... tandis que la lecture nous permet de pénétrer un monde inutile, irresponsable, jamais ennuyant (à défaut de quoi, on passe à une autre lecture) ni obligatoire...

Délinquant, moi? mais alors, à quoi servirait les dimanches matin si on ne peut plus rêver... avant d'aller travailler.
Marathon, me semble le mot tout indiqué pour décrire le rythme de mon travail au cours du dernier mois, sinon, depuis la rentrée des vacances à la mi-août. Non pas que je veuille me plaindre ou attirer une quelconque sympathie; je constate, comme dirait l'autre, la solitude du coureur de fond, ou plus exactement, le sentiment de retrait que l'activité intense peut engendrer. À ce propos, le retrait dont je souffre le plus, est celui du sommeil... Pourquoi tant d'insomnies? Je l'ignore et n'ai pas le temps de le savoir.

Cela dit, la semaine de travail qui s'achève avant de reprendre demain finit sur une note agréable. L'offre que nous avions reçu pour le 4414 St-André a rencontré toutes ses conditions (poil au menton); tous s'en réjouissent. Moi y compris.

Pendant ce temps, d'autres offres courent... On continue donc de travailler. On trouve toujours quelque chose dans un marathon (et je ne dis pas ça parce que j'ai mangé des nouilles au thon ce soir).
Temps frisquet... petit couteau dans la gorge... j'ai oublié de mettre une écharpe... Le temps doux s'étant prolongé, on dirait que je n'ai pas eu le temps de me préparer au choc des premiers froids. Ou est-ce une certaine fatigue accumulée? Il se pourrait bien.
Nul doute que depuis que je n'ouvre plus la télé, que je ne lis plus les journaux et que je tente d'éviter la radio, je me porte plutôt bien. On apprend assez vite à se passer des mensonges, inepties et autres désinformations générales et démoralisantes.

Parfois, hélas, tout en essayant de capter une chaine radio musicale, on capte quelques bribes d'actualité. Et ça ne manque jamais: mensonge, ineptie et désinformation sont au rendez-vous. Le plus déprimant est, en écho à un bulletin de nouvelle, la façon dont les commentaires abondent pour amplifier le mensonge public; comment la barbarie est célébrée, chantée et louangée; comment tout est organisé pour ne faire entendre qu'une seule voix, toujours la même, celle qui parle la langue de bois. L'armée ne veut voir qu'une seule tête; les médias ne veulent entendre qu'une seule voix.

Voilà pourquoi, pour s'extraire de la morosité, de la déprime, de la grisaille, de la bêtise et de l'ennui, il est préférable de se tenir loin des murmures médiatiques. Pour ma part, l'actualité ne m'est jamais paru aussi présente, claire et pertinente qu'à travers mes auteurs chéris qui traversent les âges plus sûrement que l'aveuglement collectif de nos sociétés. De plus tout le temps sauvé devant la télé ou la lecture des journaux, est du temps donné pour retourner à ma bibliothèque...

Et vous, comment allez-vous? Qui lisez-vous?

Cette photo (et quelques autres, saisies dans les minutes précédentes ou suivantes) a été prise, fin septembre, par Line Goyette, une amoureuse de la nature et habitante de Percé qui a publié chez Fides, en 2006, un magnifique album illustré La Gaspésie des artistes, préfacé par Jules Bélanger, un grand ami et un admirateur de mon oncle Pierre. Line Goyette a déjà été son élève.

Quand on regarde attentivement, à environ «deux heures» au-desus de l'obélisque du Rocher, on aperçoit la silhouette d'une outarde. Celle-là même que mon père a vu en bas de chez lui? Probablement. Ou celle que plusieurs habitants de Percé ont vu déambuler sur la promenade (comme mon oncle aimait le faire); quand elle ne déambulait pas sur la promenade, l'outarde faisait des allers-retours vers l'île (elle n'était donc pas vraiment blessée, ou du moins, pas blessée à mort). On croit qu'elle a profité des grands vents qui ont balayé Percé vers le 6 octobre, pour s'envoler vers d'autres cieux...

Ce qui frappe encore, est la forme du nuage qui, si on prend le recul nécessaire, évoque une outarde en plein vol...

(Écrit à partir du courriel envoyé par mon père, que je remercie tendrement).

Oui, je suis de retour après cette pause littéraire qui n'aura pas été une pause de travail, loin s'en faut. Une fois de plus le rythme plutôt effréné du travail et des activités parallèle m'a tenu loin de ce blog, bien que j'ai composé de multiples billets... que je n'ai pas eu le temps d'écrire!

J'aurais voulu parler de ce charmant cottage inscrit sur la belle rue Saint-André (pas très loin du très beau condo dont je vous ai déjà parlé et où je vous invite à venir me rencontrer cet après-midi entre 2 et 4...)



Cette maison n'est pas sur le marché depuis bien longtemps et je ne suis pas certain qu'elle le restera encore bien longtemps...

Je n'ai pas davantage eu le temps de vous parler de notre encan annuel au profit des sans abris ou plus précisément, du Journal l'Itinéraire, de l'ATSA (action terroriste socialement acceptable) et l'organisme, La rue des femmes... l'espace et le temps me manquent pour vous dire combien magique cette soirée fut, grâce aux dévouement et à la générosité de tous ses participants... Une soirée festive où plus de cinquante mille dollars ont été recueillis et qui seront intégralement remis aux organismes mentionnés plus haut.

Je n'ai pas eu le temps de parler de l'œuvre complète de Pascal Garnier que j'ai pratiquement dévoré depuis le jour où je l'ai découvert et vous en ai glissé un mot le 17 septembre dernier.

Je n'ai pas eu le temps de vous parler du dernier livre d'Emmanuel Carrère au sujet de l'écrivain russe, Limonov dont j'ai causé brièvement en 2010... Je viens d'en terminer la lecture et me sens bien embarrassé d'en parler. J'aime l'un et l'autre, Limonov et Carrère, mais reprocherai à ce dernier, non pas d'être partager sincèrement entre l'amour et la haine qu'il voue au premier, mais surtout d'avoir fait l'impasse ou presque sur Limonov écrivain... Comment peut-on consacrer tout un ouvrage à un écrivain sans presque jamais citer ou creuser son œuvre? Je reste un peu sur ma faim... Cela dit, j'en conseillerai quand même la lecture aux amis de l'un ou de l'autre. Il y a tout de même des pages remarquables... car au fond, l'amour domine. Et puis, si l'ouvrage connaît le succès auquel il semble se destiner, souhaitons que des éditeurs courageux aient la bonne idée de traduire les derniers livres de Limonov... Une bonne façon de continuer à faire rayonner son œuvre...

Sur ces bonnes paroles, chers amis, je vous souhaite de passer un excellent dimanche...
Il y a des choses tout de même étonnantes... Alors que j'écrivais mon billet du 27 septembre, mon père, alors à Percé, a pu observer une chose, ma foi assez étonnante, donc... Une outarde était venue se poser sur le terrain en bas de chez lui. Cette oie sauvage, comme je les appelle dans mon billet, est pour le moins inhabituel à Percé. Cette outarde (une «bernache» comme mon père les appelle) est restée durant deux jours sur le terrain. Elle ne semblait pas blessée; elle se reposait... Elle «contemplait»...

Mercredi matin, en apprenant le décès de son frère, mon père est descendu voir si la bernache était toujours là... Elle avait disparu.

Quelques années avant sa mort, j'avais été très surpris d'entendre mon oncle Pierre me dire que sa position spirituelle, lui qui avait été élevé dans le catholicisme, évoluait de plus en plus vers le polythéisme... J'en suis resté bouche bée... À la fois par son affirmation, mais tout autant par la grande désinvolture avec laquelle il évoquait cette possibilité. «Et pourquoi, me disait-il, n'y aurait-il pas un Dieu des arbres, des fleurs, des animaux...?»

Pourquoi pas en effet.

Comme quoi, on est parfois surpris de voir l'évolution, non seulement des espèces, mais également de nos valeurs et croyances... Personnellement, je n'avais jamais envisagé sérieusement le principe de la métempsycose... jusqu'à aujourd'hui.
Il nous a quitté un peu avant minuit, à la veille de la Saint-Michel. Il nous laisse un formidable héritage et beaucoup de raisons d'espérer. Il se sera échappé des contraintes du monde comme l'homme libre qu'il a été, il aura déjoué les contentions qu'on a voulu lui imposer comme l'homme libre qu'il est resté et il se sera envolé, en prenant le temps de survoler et de visiter les lieux et les êtres qu'il a aimés, comme l'homme libre qu'il est toujours.

Il est mort les pieds nus, comme l'écologiste qu'il était. Pour les autres raisons d'espérer, allez voir ou revoir le film que son cousin, Fernand Dansereau, lui a consacré.

p.s. Ma sœur Danielle me mentionne: « Il y a aussi cette bande dessinée dont Pierre était vraiment fier».
Plus que jamais l'automne brille aux couleurs de l'été. Depuis quelques jours, je suis surpris et enchanté (avec une pointe de cruelle nostalgie) par le passage des oies qui prépare leur lente et longue migration. Si mon regard scrute alors un coin de ciel bleu, parfois, je ne perçois que leur son, un drôle de couinement plus ou moins à l'unisson... une harmonie joliment dissonante... De telles journées, je ne m'en lasserai jamais. Je me sens heureux de pouvoir en profiter; quelques minutes de silence et de contemplation...

C'est probablement sous ces couleurs, ces sons et cette «contemplation» que mon oncle Pierre en profitera pour nous quitter. J'ai eu la chance de pouvoir le visiter à l'hôpital ce matin et de lui murmurer quelques mots sans qu'il ne puisse ouvrir les yeux cependant. L'infirmière présente nous a parlé de quelques heures... Je lui ai souhaité de réintégrer ce bonheur pour lequel il nous («nous», c'est-à-dire, notre grande famille) il nous disait doué; doué pour le bonheur... J'aime à partager son avis. J'entends d'ailleurs en cette minute, son rire si juvénile. «L'austérité joyeuse», c'était son concept qui lui allait à ravir...

Croisera-t-il les oies sauvages bientôt? Bonne route, Pierre.
C'est aujourd'hui la première journée de l'automne et, ma foi, si tout l'automne pouvait être à l'image de cette journée; sublime, tout simplement sublime, comme aurait dit la Duras...

Parlant de sublime, vous ai-je entretenu de ce magnifique condo de plus de 1600 pieds carrés au 3e étage? inondé de lumière, juste au coin des rues Saint-André et Marie-Anne?




Si les photos ne vous convainquent pas encore, venez à la visite libre ce dimanche de 2 à 4...

On s'y voit?

Le plaisir de découvrir un nouvel auteur est vraiment jouissif... Ma dernière découverte, je la dois à mon ami, André Marois... l'auteur s'appelle Pascal Garnier... j'ai dévoré coup sur coup, Lune captive dans un œil mort, un très chouette roman sur les «gated communities», les complexes d'habitation où l'on se sent parfois plus surveillés que protégés, puis j'ai enfilé son recueil de nouvelles, traitant beaucoup de la vie de couple et d'autres inimitiés... euh... intimités, je veux dire, qui s'intitule Vue imprenable sur l'autre... Vraiment du bon stock, comme dirait le jeune... Simple, direct, efficace, assez noir, mais toujours un brin rigolo (un certain humour noir, donc). À recommander à votre entourage.
Subscribe to: Posts ( Atom )

A propos de l'auteur

Patrice Dansereau, courtier immobilier et écocourtier chez Via Capitale du Mont-Royal

Dernières publications

  • dehors/dedans
  • En page 27, colonne de gauche
  • Construire un Wigwam
  • 13 avril, le monde a changé
  • Visite libre (la suite)
  • La fin de...
  • Pierre Dansereau
  • Donc... Bref...
  • 4520 De La Roche, appartement C
  • Et que la fête commence

Categories

  • Achater Résident permanent
  • Acheter au Canada
  • Acheter au Quebec
  • Courtier immobilier
  • COURTIER IMMOBILIER CERTIFIÉ QSC
  • Expatrié
  • Francais Montreal Immobilier
  • grande-rivière
  • immobilier gaspésie
  • immobilier La Prairie
  • Immobilier Montreal
  • maison ancestrale à vendre
  • maison la prairie à vendre
  • maison patrimoine
  • Témoignage client immobilier
Powered by Blogger.

Les sites amis

  • C.L. humeur littéraire
  • Le Blog d'André Marois
  • Luc Baranger, écrivain
  • Lyne, graphiste designer

Liens utiles

  • La Régie du logement du Québec
  • Pour trouver un inspecteur en bâtiment
  • Pour trouver un notaire
  • pour connaître le montant de vos taxes
  • Association des courtiers et agents immobiliers du Québec
  • (presque) toutes les propriétés à vendre

Blog Archive

  • ►  2015 (6)
    • ►  September (2)
    • ►  August (1)
    • ►  July (1)
    • ►  May (1)
    • ►  February (1)
  • ►  2014 (8)
    • ►  November (2)
    • ►  August (2)
    • ►  April (1)
    • ►  March (2)
    • ►  January (1)
  • ►  2013 (28)
    • ►  November (1)
    • ►  October (2)
    • ►  September (1)
    • ►  August (8)
    • ►  June (2)
    • ►  May (5)
    • ►  April (3)
    • ►  March (5)
    • ►  February (1)
  • ►  2012 (59)
    • ►  December (3)
    • ►  November (3)
    • ►  September (1)
    • ►  August (4)
    • ►  April (6)
    • ►  March (15)
    • ►  February (13)
    • ►  January (14)
  • ▼  2011 (120)
    • ▼  December (15)
      • Dernière note
      • Croc-notes
      • Deux choses à faire
      • JOYEUX NOËL !
      • La veille de Noël
      • Ovina Orth
      • Un certain bon sens
      • Pourquoi
      • La tradition
      • Le silence
      • Je pense à vous
      • Quelques images...1
      • Quelques images ...2
      • Vivant
      • Je reviens... bientôt!
    • ►  November (10)
      • Je pars... bientôt
      • Vers le sud
      • Mes amis au Mexique
      • À lire avec l'accent belge
      • Mammuth
      • Dimanche-lundi
      • Au Rachel-Julien
      • Quoi lire? (Dansereau, novembre 2011)
      • Une belle journée
      • Beau temps pour...
    • ►  October (9)
      • Dimanche soir
      • Dimanche matin
      • Marathon qui donne le ton
      • Mercredi matin, 7h50.
      • Temps frisquet
      • Comment ça va?
      • L'outarde... une suite
      • De retour après cette pause...
      • Métempsycose
    • ►  September (7)
      • Pierre Dansereau: 5 octobre 1911 - 28 septembre 2011
      • Mon oncle Pierre
      • Saint-André
      • Dernière lecture
    • ►  August (12)
    • ►  July (5)
    • ►  June (9)
    • ►  May (5)
    • ►  April (11)
    • ►  March (13)
    • ►  February (10)
    • ►  January (14)
  • ►  2010 (110)
    • ►  December (10)
    • ►  November (9)
    • ►  October (8)
    • ►  September (6)
    • ►  August (4)
    • ►  July (9)
    • ►  June (13)
    • ►  May (7)
    • ►  April (10)
    • ►  March (10)
    • ►  February (13)
    • ►  January (11)
  • ►  2009 (126)
    • ►  December (16)
    • ►  November (7)
    • ►  October (8)
    • ►  September (14)
    • ►  August (7)
    • ►  July (4)
    • ►  June (14)
    • ►  May (11)
    • ►  April (20)
    • ►  March (19)
    • ►  February (5)
    • ►  January (1)
  • ►  2008 (112)
    • ►  December (10)
    • ►  November (6)
    • ►  October (10)
    • ►  September (11)
    • ►  June (8)
    • ►  May (19)
    • ►  April (23)
    • ►  March (7)
    • ►  February (7)
    • ►  January (11)
  • ►  2007 (92)
    • ►  December (15)
    • ►  November (11)
    • ►  October (15)
    • ►  September (13)
    • ►  August (12)
    • ►  July (10)
    • ►  June (11)
    • ►  May (5)

Labels

  • Achater Résident permanent
  • Acheter au Canada
  • Acheter au Quebec
  • Courtier immobilier
  • COURTIER IMMOBILIER CERTIFIÉ QSC
  • Expatrié
  • Francais Montreal Immobilier
  • grande-rivière
  • immobilier gaspésie
  • immobilier La Prairie
  • Immobilier Montreal
  • maison ancestrale à vendre
  • maison la prairie à vendre
  • maison patrimoine
  • Témoignage client immobilier

Latest Posts

  • dehors/dedans
    Journée de plein air en hiver. Bonheur du grand air qui fouette. Le vent, le froid, la lumière, la neige… tout s’inscrit sur la peau. Le cor...
  • En page 27, colonne de gauche
    J'évite autant que faire se peut les lectures insignifiantes ou les traités de propagande, c'est pourquoi je ne lis pas trop les gra...
  • Construire un Wigwam
    Une fois n'est pas coutume, je vous retransmets l'invitation que j'ai reçue ce matin et qui pourrait être une merveilleuse occas...
  • 13 avril, le monde a changé
    Aujourd'hui est l'une des dates les plus importantes de ma vie: c'est le 13 avril que naquît mon fils Édouard, et depuis lors, l...
  • Visite libre (la suite)
    On dira la chose simplement: la visite libre a porté fruit; nous avons reçu une promesse d'achat pour le 4390 St-Hubert. Nous réfléchiss...

Mes essentiels

  • propos d'inactualité
  • La philosophie ne sert à rien
  • Le billet du désinvolte
  • Le sarcastique
  • L'empêcheur de penser en rond
  • Intelligence et liberté
  • Perspective journalistique
  • Une autre actualité
  • Un autre regard
  • Une autre analyse

About

Patrice Dansereau, courtier immobilier et écocourtier chez Via Capitale du Mont-Royal 514-721-2121 cell : 514-999-9495.
Copyright 2014 PATRICE DANSEREAU.
Designed by OddThemes