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PATRICE DANSEREAU

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Home Archive for February 2009
La journée n'a-t-elle pas été merveilleuse... pas un seul nuage dans le ciel. Le titre du livre de Georges bataille m'est revenue en tête (Le bleu du ciel) même si le roman n'est pas particulièrement ensoleillé. Ce simple souvenir littéraire a réussi à égayer ma journée... qui n'avait rien de triste par ailleurs.

J'ai pris ce midi une offre d'achat pour une charmante maison dans le coeur du Vieux Longueuil. Je devrais la présenter demain. Je me sens très confiant... le ciel est bleu.

Par la suite j'ai fait une série de visite avec de jeunes acheteurs rencontrés depuis moins d'un mois. Non seulement Valérie et Benoit sont-ils extrêmement sympathiques, mais nous partageons une série de valeurs sinon de goûts qui aident beaucoup à la communication. Lors de notre dernière visite, j'ai senti que leur intérêt était piqué. Je les rencontre demain pour en discuter plus à fond.

Le ciel est bleu.

Quoi!? Encore la crise...

Ben, oui... chapitre 696, donc...

Oui, la crise a fait, fait et fera bien des victimes. Et c'est pourquoi il faut savoir repérer ses gagnants. Il faut toujours se demander, devant le crime: à qui profite-t-il?

Il me vient une question: si toutes les banques sont endettées, qui sont les créanciers? Qui empoche ou empochera le montant des dettes? Tout ira-t-il entre les mains des JP Morgan et Bank of America? Après la banqueroute des grands manufacturiers, on pourrait penser que les grandes compagnies changeront bientôt de mains… pour aboutir entre celles des mêmes créanciers? C’est une possibilité.

Qui sont-ils? Il convient de suivre l'actualité des deux derniers jours (seulement les deux derniers jours - alors gardons l'oeil ouvert...) et de regarder les résultats financiers. Que lit-on? Le bénéfice de George Weston, l'actionnaire majoritaire de Loblaw, a plus que doublé. On lit aussi que Thomson Reuters a vu son bénéfice net augmenter de 52 % au quatrième trimestre de 2008. Et les banques, me demandez-vous? c'est la crise! Ah oui? Regardons de plus près: Après la Toronto Dominion, trois autres banques canadiennes (Royale, CIBC et Nationale) affichent leurs profits pour le premier trimestre 2009 (1,05 milliard pour la bien nommée Royale).

Le Canada s'en tire mieux que les États-Unis. Mais là aussi, il convient de lire les chiffres. La crise américaine aura laissé les banques plus «pauvres», certes, mais la pauvreté ici est toute relative: sur l'ensemble de 2008, le secteur bancaire américain est quand même resté bénéficiaire. Le secteur a dégagé un bénéfice annuel global de 16,1 milliards.

C'est drôle, peu d'observateurs soulignent cet aspect des choses...

Bien entendu, cette rentabilité a un prix: il faut parfois licencier, comme le fera JP Morgan: ici, c'est 12 000 emplois liée à l'intégration des activités bancaires de Washington Mutual (qu'elle a rachetées l'an dernier) que la banque s'apprête à supprimer. 12 000 individus qui comprendront le sens que peut avoir le mot Crise...

Et vous savez quoi? Même si cette situation me révolte profondément, même si je crois à l'injustice extrême de cela, je ne suis pas désespéré ni même haineux, ni aigri, mais au contraire, confiant de voir ce système s'enfoncer dans sa propre mort... Voilà ce que peut produire l'influence d'un livre (Capitalisme et pulsion de mort, op. cit.).
Mes enfants ont reçu une boîte de biscuits chinois (fortune cookies, en bon québécois). Chaque jour (ou presque) j'en mange un pour y lire mon destin (ou mon passé - c'est pareil selon Freud): «Vous n'hésitez jamais à vous attaquer aux problèmes les plus compliqués»

Commentaire: j'ai enfin démêlé une transaction amorcée début décembre, que je croyais morte en janvier et qui se conclue... aujourd'hui (ou presque) en février. Tout avait commencé comme d'habitude: offre d'achat, contre-proposition, contre-contre-proposition, négociation, renonciation, résurrection... jusqu'à l'entente finale... qui n'a pas vue le jour, ou plutôt, qui ne s'est pas concrétisée. En effet, la banque (les banques, dois-je préciser), dans leur gourmandise maintenant coutumière, exigeaient une trop grande mise de fonds.

Je résume la suite pour ne pas ennuyer le lecteur et pour sauter par-dessus les multiples intervenants hypothécaires et quelques négociations tardives pour me retrouver en février avec une entente à la faveur de toutes les parties.

Voilà; il ne faut pas lâcher la partie. Quelle qu'elle soit.

Cela dit, c'était, pour reprendre les termes de mon «biscuit de fortune», un problème compliqué. Content que ça finisse bien.



Répondu à un sondage envoyé par Claire Frémont de Radio-Canada sur la pratique du home staging:

Est-ce que vous engagez parfois des gens qui font du home staging pour vous aider dans la vente des propriétés?
Oui, parfois, mais seulement lorsque la propriété le nécessite (maison vide ou très mal «habitée») ou lorsque le propriétaire est ouvert à l'idée.

Faites-vous, vous même, du home staging sur les propriétés que vous avez à vendre?
Le moins possible (ou alors, un peu de «rangement» minimal). En réalité, l'intervention d'une tierce personne favorise l'acceptation du concept «home staging» par le client; dans un premier temps, elle le rassure (c'est un professionnel qui opère), puis elle évite à l'agent (moi) de se trouver en mauvaise position (la position critique de celui qui n'approuve pas les choix esthétiques du client).

Si oui, avez-vous suivi une formation en home staging?
Non

Pensez-vous que le home staging aide à la vente des maisons?
Oui.

Si oui, de quelle manière?
Suivant un principe très simple: si une image vaut mille mots, une maison joliment décorée séduira davantage que les arguments d'ordre rationnel (rapport qualité/prix). L'image fait naître l'émotion et l'émotion dirige (ou oriente) la raison.

De manière générale avez-vous une opinion sur le home staging?
Oui, celle que je viens de développer plus haut - et qui confirme que le spectacle du bonheur («home sweet home») vaut à lui seul la conscience que l'on peut en avoir (c'est la logique même de la Société du spectacle, de Guy Debord)

Signé : Patrice Dansereau
La Capitale du Mont-Royal
Ben, oui: de retour après la pause de... beaucoup de jours.

Évidemment, je n'ai pas gardé le silence sans m'interroger sur l'idée de poursuivre ou non ce blog. Et puis... La réponse, elle s'écrit devant vos yeux et surtout devant les miens, puisque j'ignore encore la teneur du présent billet.

Pour l'heure, la réponse est la suivante: j'écris.

En réalité, je n'aurai jamais autant travailler qu'au cours des quatre derniers mois. Et jamais si peu écrit. Il est évident que mon travail d'agent immobilier accapare de plus en plus ma vie et mes loisirs, reléguant dans un tout petit espace le temps de lire et d'écrire. Si petit en fait que cet espace a pratiquement disparu. Laissant un trou... blanc.

Troublé; c'est ainsi que je me suis senti en imaginant laisser ce blog s'éteindre. Un sondage non scientifique et avec une marge d'erreur à la proportionnelle élevée mais non vérifiée par aucune firme comptable, ce sondage donc m'a permis de réaliser qu'au moins 3 ou 4 lecteurs se sentaient privés du plaisir de lire mes déambulations philosophico-professionnelles. C'est donc en pensant à eux et à ma belle-mère que je reprends aujourd'hui la plume...

Le symptôme le plus sûr de ce retour est survenu dimanche quand, avant de me rendre à ma visite libre, je me suis arrêté sur un coup de tête à la librairie de mon quartier et en moins de 3 minutes je me suis emparé de 3 livres que j'ai commencé à dévorer dare-dare: le dernier roman de Philippe Sollers, Les voyageurs du temps; un tout petit essai au titre exquis d'Élisabeth Barillé, Petit éloge du sensible et enfin, un ouvrage d'une extraordinaire actualité (ou tout au moins d'une très grande pertinence en égard aux cinquante premières pages, Capitalisme et pulsion de mort, signé Gilles Dostaler et Bernard Maris. D'un côté, la destruction et l'autodestruction comme notre monde moderne nous en donne à voir tous les jours, et de l'autre, cette petite phrase comme l'alternative d'Éros à Thanatos: «Je choisis ce qu'il y a en moi d'essentiel, d'infini et de non monnayable. Je choisis de cultiver l'esprit de finesse, les émotions délicates (...)» (Barillé)

Dans tous les cas, je vous reviendrai pour vous en causer... après ma pause lecture. Promis juré.

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Patrice Dansereau, courtier immobilier et écocourtier chez Via Capitale du Mont-Royal

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