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PATRICE DANSEREAU

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Home Archive for 2012
On a donc évité la fin du monde, mais quelques chose me dit qu'on n'évitera pas la fin de l'année. Mes prévisions personnelles me disent même qu'il n'y aurait plus que pour quelques heures... Qui vivra verra comme le dit le cochon à sa femme.

Vous aurais-je promis des photos d'hiver?







Je suis un amoureux des plages, du soleil et de la liberté... c'est ce que j'ai retrouvé durant une semaine. Heureux de savoir le bonheur si proche, hier, ici, maintenant et demain.

Nul doute que sur les prochaines photos, la neige aura remplacer le sable. Partout, le même soleil, les mêmes sourires.



Et vous, avez-vous envoyé votre lettre au Père Noël?
Ayant pris l'habitude d'être absent, j'en profite pour m'absenter à nouveau... une petite semaine de vacances... et de retour le 10 décembre... Avouez, vous n'en pouvez plus de ne plus me lire? il faudra donc continuer, au moins jusqu'au 10... D'ici, je pars avec une pile de livres, une brosse à dent et quelques autres articles. Soyons légers, observons le vent et les nuages qui en diront toujours davantage que les journaux et autres médias sociaux...

À tous, bonne semaine de Suzette.
«J'aime» est probablement l'expression qui deviendra la plus détestable depuis l'invention de la plus plus formidable machine d'asservissement volontaire, la bien nommée, Face de bouc.

Cela étant, et c'est bien dommage, car je voulais simplement dire: j'aime bien ces deux dernières photos que j'ai prises, en roulant ou en marchant, à cette heure presque magique appelée, «entre chien et loup».



Les voici, ces photos, pour leur horizon, leur perspective, leur ambivalence, leur silence et somme toute une certaine insignifiance, tant est que leur signification nous échappera toujours.

Bonne nuit.

Immense éclat de rire ce matin, devant cette phrase lu dans l'excellent Chroniques de Jérusalem de Guy Delisle: «Merci Mon Dieu de m'avoir fait athée» (p.112)

Peu inspiré par les mots et les paroles, voici quelques images captées récemment au fil de mes déplacements. 









On n'échappe pas à son époque. Non monsieur. Comme des milliers, sinon des millions de Québécois, j'ai passé la soirée de mardi dernier, le 4 septembre, donc, à manger, boire et discuter de tout et de rien sans oublier les sujets d'actualités, en compagnie d'amis chers. Il y a été question de l'excellente biographie parue récemment (1991) du Divin Marquis par Maurice Lever, chez Fayard. Beau prétexte pour parler d'un esprit libre enchainé à ses passions (ou s'agit-il d'un esprit passionnée enchainé à sa liberté? Le débat faisait rage dans la plus grande quiétude et bonhommie). Bien entendu, nous avons également évoqué la situation politique au Nicaragua...

Et bien sûr, comme des milliers sinon des millions de Québécois, j'ai également voulu regarder la télévision, mais comme je ne me souvenais pas comment elle fonctionne, je me suis contenté de glisser un film dans mon ordinateur. Pour l'occasion, j'ai choisi un bon vieux Louis de Funès; ses pitreries et ses clowneries me semblaient de circonstance et je dois dire que j'ai passé une excellente fin de soirée.

Ne voulant en aucun temps échapper à mon époque ni à ses débats, j'aimerais donc poser la question toujours d'actualité sur le déclin de la langue française: comment avons-nous pu laisser celle-ci se détériorer à ce point pour négliger de lire et relire le divin Marquis et de façon générale, pratiquement tous les auteurs français du XVIIIe siècle? Cela m'échappe... qui donc saura rattraper la chose? 



Cette année encore, j'ai pensé poursuivre la tradition en fêtant mon anniversaire... aujourd'hui. Après tout, le 28 août n'est pas une mauvaise date pour célébrer un anniversaire. C'est la Saint-Augustin. Un auteur dont je viens de lire quelques pages que j'aurais aimé vous citer, mais que je ne retrouve pas à cet instant... (une autre fois peut-être).






En attendant, voici quelques photos de vacances qui vous rappelleront le traditionnel «show de diapos»... (mon cadeau de moi à... qui en veut).


La dernière fois que j'étais sur cette plage, c'état le 5 janvier 2012.


J'ai retrouvé le même plaisir. Mais plus de chaleur.

Me voici donc en vacances au sein de ma chère Gaspésie, coulant des jours heureux... Je ne saurais m'étendre bien longtemps (sinon en m'étendant sur la plage et en rêvant) pour décrire le bonheur que j'ai à retrouver cette chère nature gaspésienne. À la fois douce et sauvage. Là où la solitude n'est jamais un manque, mais une présence rassurante.

Mes pensées s'envolent vers ceux que j'aime.
Voilà, il faut se rendre à la conclusion: je ne m'habitue pas à l'idée de transposer ce blog au sein de mon nouveau site, que j'ai voulu plus professionnel. Pour une raison que j'ignore, j'ai besoin de l'environnement de ce blog, ses pages, ses liens, jusqu'à la couleur de son arrière plan. C,est idiot, illogique et sûrement pas «professionnel», mais voilà, il faut se rendre à l'évidence: c'est ici que je continuerai de tenir mon carnet de route...

Or donc, pour reprendre ce que je tentais de dire et faire sur les pages de mon éphémère «blogue professionnel», voici le dernier billet qui relevait de l'esprit qui est le mien dans ces pages-ci.

(Et en passant, toutes mes excuses pour ceux qui aimaient me lire ici, mais qui ont été surpris voire chagriné, de ne plus m'y retrouver)


OR DONC...

Au hasard de mes lectures sous forme de livres imprimés, lecture que je complète parfois par la navigation Internet, histoire de mettre des visages sur des noms (google image) ou compléter mes connaissances sur tel ou tel personnes (wikipedia et consort), au hasard de ces lectures, donc, je tombe parfois sur des commentaires qui me ravissent; comme cet extrait d’un entretien de Franck Delorieux avec Gabriel Matzneff, où ce dernier déclare ce qui suit:
« La foi en l’existence de Dieu, en une vie après la mort,  en une transcendance est peut-être une illusion. Raisonnablement, il y a de bonnes chances pour qu’elle le soit, que Dieu n’existe pas, et que, quand nos petites cellules grises s’éteignent, tout finisse avec elles. Toutefois, on pourrait en dire autant d’autres généreux mirages qui soulèvent l’homme au-dessus de lui-même : l’amour, la beauté, les lendemains qui chantent. L’amour peut être trahi, la beauté se faner, les lendemains qui chantent déchanter.  L’amour de Dieu, l’amour d’un être, l’amour de l’art ne sont peut-être que des illusions, mais ce sont de belles illusions. Si ces divers visages de l’amour n’existent pas, tant pis pour eux. L’important est qu’ils donnent un sens aux instants si brefs, fugitifs, qu’entre notre naissance et notre mort il nous est permis de vivre surla Terre. »
Je ne sais pas pour vous, mais moi, ça résume assez bien ma pensée…
Voilà… les trois coups ont sonné… le rideau va se lever… je me sens comme l’hôte qui court encore de la cuisine au salon pour s’assurer que tout est en place…


lire la suite ICI 
Hé oui! Dès demain... Je déménage ce blog sur mon nouveau site. Je continuerai donc à tenir ce blog (je ne me fais pas à l'orthographe française de «blogue») sur la page MON BLOGUE (tient... quelqu'un a francisé la chose?!). Je continuerai à vous parler de mon travail et de la vie en général, du temps qui passe et de celui qui repasse... J'y serai... aussi souvent que le temps me le permettra...

On s'y voit demain?
Est-ce l'effet des vacances? Le surcroît de travail? La panne d'inspiration? Toutes ces réponses? La réalité est là: je néglige l'écriture de ce blog...

La vérité, c'est aussi que je prépare un important déménagement... ou devrais-je dire, un important aménagement... En effet, je travaille activement à la mise en place de mon nouveau site Internet, qui aura une orientation professionnelle plus importante que ce que j'ai pu faire jusqu'à aujourd'hui...

C'est donc dire que ce blog déménagera très probablement à ma nouvelle adresse Internet, abriter sous mon site patricedansereau.com.

Vous n'aurez qu'à vous rendre [je vous donne l'adresse sous peu...] pour continuer à me lire...

Pas tout de suite... mais bientôt...
Oui, de retour... Alors que je pensais pouvoir publier un billet sous forme de photos, je me retrouve la tête pleine d'images... mais sans appareil pour les avoir enregistrées (en autant que mon cerveau n'est pas un appareil). En arrivant à l'aéroport, j'ai réalisé que ma batterie de caméra était morte et que je n'avais pas apporté le chargeur. Alors, pour les images, ne reste que votre imagination...

Je suis revenu à temps pour célébrer les vingt ans de mon fils... Vingt ans! à peine croyable de penser... l'impensable. Car je le crois, oui, tout cela relève du miracle. Ou de la foi qu'on y met. Le bonheur que mon fils m'a apporté est le plus sûr garant du bonheur que la vie m'apportera. Rires et larmes qui en jaillissent ne cessent de me nourrir.

Voilà ce que je voulais partager aujourd'hui avec vous. Et ce que vous ne voyez pas, vous n'aurez qu'à l'imaginer.
Voilà... j'ai l'impression de compléter un marathon de deux mois pour en arriver à prendre une petite semaine de vacances... Ouf! Demain, je serai un peu plus près du soleil et si on m'invite à faire une cure de sommeil, je ne dirai pas non.

Malgré la journée qui s'annonce chargée (les départs sont toujours l'occasion de nous rappeler tout ce que l'on laisse derrière soi), je ne suis pas mécontent de moi: le gros du travail a été fait, la suite attendra mon retour ou s'accomplira par elle-même... Mes collègues Chantal et Michel y veilleront...

Comme j'ai l'intention de voyager léger, je ne partirai pas avec mon ordinateur. Les pages de ce blog seront donc tout aussi légères durant la semaine qui vient...
C'est quoi le gag?
Beaucoup d'offres, beaucoup de gestion, beaucoup d'action... tout mon temps est exclusivement consacré au travail au point que je n'en ai pas pour écrire dans ce blog... Ça résume assez bien ma vie ces derniers temps. Vivement des petites vacances... Ça sera du 5 au 12 avril. Au chaud et sous le soleil. C'est bientôt.
Rendez-vous ce matin chez Apple... problème de batterie ou de bloc d'alimentation (bref, ça ne charge pas)... nerveux et inquiet... Notre dépendance aux ordinateurs prend des proportions aussi inquiétante que notre inquiétude croît devant ces déficiences...

J'écris ce dernier billet avec un faible pourcentage d'alimentation encore disponible... Je me sens comme un passager à bord du Titanic, écoutant l'orchestre jouer pendant que les autres passagers s'entassent dans les canots de sauvetage...
Froid, dites-vous? mais le soleil brille, non?
Bon dimanche à tous, malgré la pluie... qui peut être un bon prétexte pour... ne rien faire! Ce qui ne sera pas mon cas... Je jonglerai aujourd'hui avec trois promesses d'achat et ferai visiter trois propriétés différentes à trois acheteurs différents...

La bonne nouvelle pour certains c'est que nous avons accepté une promesse d'achat sur Hôtel-de-Ville de même que sur la rue Boyer... Désolé pour les autres...

En mettant le nez dehors sous le petit crachin, j'ai cru entendre les messages codés de Radio-Londres aux Résistants français... «Les oies sauvages volent haut... je répète, les oies sauvages volent haut...» Aucun rapport sinon des associations gratuites voire fortuites qui m'amusent... malgré le temps gris. Or donc, bon dimanche à tous.
Aujourd'hui, mon frère Pierre a 60 ans... depuis sa lointaine ville des vents (est-ce ainsi que l'on désigne Vancouver... ? j'ai des doutes*), je pense à lui. On ne s'est pas vu depuis vingt ans.
C'est fou de penser que Vancouver est aussi proche de Montréal que la raison de la folie. Tout est si relatif.

* Vérification faite, j'ai tout mélangé: la ville des vents c'est Chicago.



Exceptionnel! Oui, tout simplement exceptionnel ce beau temps qui sévit sur la ville... De mémoire d'homme québécois (celui qui se souvient), je n'avais pas vu pareille température persister si longtemps au mois de mars. Et ça continue...

Pour rester dans le même registre (exceptionnel) je vais donc vous parler de ce joli cottage à vendre sur le Plateau. Sur la rue Boyer, à deux pas du métro Laurier... La cour n'est très grande, mais vous retrouvez trois chambres à l'étage et la maison est vraiment incroyablement claire, grâce à un magistral puits de lumière qui traverse l'étage jusqu'au rez-de-chaussée... Et au salon, il y a un superbe foyer en brique...

Venez le voir.






Au chapitre de «feu, nos libertés», la liste des deuils ne cessent de s'enrichir... j'en fais parfois état dans ces pages, je le regrette, le condamne, m'en émeut et puis m'en désole, impuissant... Je ne cesse de m'étonner du peu de réactions que ces décisions suscitent. L'indifférence avec laquelle ces nouvelles sont reçues (quand même elles sont reçues, puisqu'elles font rarement les manchettes des grands médias), cette indifférence, donc, me convainc que le pire est toujours certain, et que le mot liberté ne sera bientôt qu'un lointain souvenir...

On savait que le Royaume dispose des moyens légaux d'espionner ses sujets, on savait aussi qu'il a droit d'exécuter ses ennemis sans aucune forme de procès, on apprend maintenant qu'on pourra les emprisonner s'ils ont la mauvaise idée de gêner le bon fonctionnement des affaires gouvernementales ou des fonctions officielles... On y repensera à deux fois avant de s'attarder trop longtemps sur un banc public devant un édifice gouvernemental...

p.s. Pour vous déprimer davantage, vous pouvez également regarder cette vidéo qui résume assez bien notre propos...
C'est MA tradition et je compte bien la perpétrer: aujourd'hui, c'est la Saint Patrick, et comme en 2010, tout comme en 2009 (tiens donc, qu'est ce qui s'est passé en 2011?), je me souhaite donc une BONNE FÊTE...! ainsi qu'à tous les Patrick et les Irlandais, de cœur et de goulot... en vert et contre tout...


(la Guinness: seulement deux cents ans avant ma naissance)


Vous aimez le Canal Lachine? À proximité de la piste cyclable, des grands axes routiers et des transports en commun? Vous aimez les quartiers en expansion, ceux qui se développent à l'abri des regards spéculateurs, comme des petits secrets bien gardés? Vous aimez l'idée de faire l'acquisition d'un beau petit duplex à un prix plus qu'abordable? Alors vous allez craquer pour ce duplex de la rue Monk que je viens de mettre sur le marché...






Aimé ce mot de Besson dans son billet hebdomadaire du Point: «Tout écrit est un peu un jugement. Quand on parle à quelqu'un, on fait attention à ce qu'il entend; quand on lui écrit, on fait attention à ce qu'on écrit. On ne parle pas tout seul, mais on écrit pour soi. Il faut beaucoup de travail pour qu'un mot écrit soit aussi léger qu'un mot prononcé.»


Ô temps, suspend ton vol à main armé.
Vous avez entendu mon dernier appel? Oui, le condo à Ahuntsic... Hé bien, j'ai reçu une offre d'achat, et elle a été acceptée... Comme quoi, quand on s'adresse aux bonnes personnes...

Ce qu'il y a de bien avec l'immobilier, c'est qu'on bouge beaucoup... En ville ou à l'extérieur... Ce matin, je vous invite à venir voir ce magnifique condo à Ahuntsic, presque sur la Rivière des Prairies. C'est une construction très récente (2007), c'est grand et il y a une immense terrasse très privée de près de 700 pieds carrés! Il y a longtemps que je n'avais pas vu ça... Il y a aussi un garage et si vous allez voir la fiche descriptive, vous verrez qu'il y a également une foule d'inclusions, à commencer par les électro-ménagers.

Mais si vous voulez vraiment savoir de quoi il retourne, venez me rencontrer demain, dimanche, lors de la visite libre que je ferai entre 2 et 4...

On se voit sur place?




Mon collègue, Hugo Gaillardetz de Via Capitale Mauricie, a réalisé un superbe photo montage du chalet au bord du lac que nous avons à vendre et dont je vous ai brièvement déjà parlé... Il vous suffit de cliquer ici pour profiter d'une visite virtuelle. Vous pourrez constater la qualité de la construction haut de gamme de ce chalet absolument unique... et me contacter pour une visite réelle!

Hier, premier mars, la neige qui tombait avait des allures extraterrestres*... L'hiver ne nous avait pas habitué à voir la neige tomber, à tel point qu'on pensait que le printemps était arrivé. Erreur! Il aurait fallu être un martien pour le croire. Après tout nous sommes au Québec et le mois de mars nous a toujours rappelé (particulièrement aux environs de la Saint Patrick) que l'hiver n'est pas fini, tant qu'il n'est pas fini, comme dirait Yogi Berra.

La neige avait quand même quelque chose d'étrange. C'était un peu comme si on nous annonçait les salaires des pdg des grandes banques et leurs profits astronomiques au moment même où l'on aspergeait de gaz les étudiants venus manifester devant le parlement de Québec contre la hausse des droits de scolarité. Quelque chose d'étrange, oui...


* Oui, le titre de ce billet est une référence au film de Tim Burton.
Le travail ne manque pas et la santé remonte tranquillement... Ce soir je présenterai une offre et j'en recevrai une... C'est une merveille d'équilibre économique comme je l'aime (l'économie, je veux dire, qui ne nous a pas habitué à se présenter sous ses plus beaux atours).

Si une partie de mon travail consiste à rencontrer les désirs de mes clients tout en combattant l'action d'un Kapital toujours plus inhumain (qui ignore l'économie du désir, précisément), on peut encore espérer de petites victoires... C'est ce que je me souhaite pour ce soir.
(dans la série qui n'a rien à voir avec le «post» précédent)

Ce matin, je suis interpelé sinon ému par deux morts: Chantal Jolis et Lina Romay. Aucun rapport entre les deux femmes.

J'ai rencontré la première aux Îles-de-la-Madeleine, chez mes amis, Gabrielle et Isaac, les voisins. Nous avons pris le déjeuner ensemble et j'ai été touché par Chantal Jolis, qu'on savait déjà atteint par la maladie. Par la suite, son combat a continué de m'émouvoir et même si je n'ai rien compris à sa conversion, aujourd'hui, elle m'apparaît dans toute son absurdité, comme un merveilleux témoignage de courage et de sérénité.

Lina Romay est moins connue des gens de Kulture. L'annonce de sa mort est survenue alors que je venais de me taper un petit marathon de films d'Emmanuel Mouret, cinéaste de la subtilité, de l'élégance, du marivaudage... bref, l'exact opposé du cinéma de Lina Romay: actrice de cinéma érotique (tendance «soft», quoi que...), elle aura tourné dans presque tous les films de son mari et compagnon de longue date, Jess (Jesus) Franco, cinéaste de série B (certains diront, série «Z») qui a multiplié les films «gore, gothique, fantastique ou horrifique», mais toujours érotiques... Si Lina Romay n'était pas à proprement parlé, une Pin Up, elle avait un charme fou, une moue à la Brigitte Bardot et savait alternativement incarner la maîtresse et la victime. Pas la peine de vous dire qu'elle a fortement alimenté mes émois adolescents (et au-delà). Sa vulgarité naturelle, son exhibitionnisme revendiqué, révélaient ce niveau d'authenticité qui est la marque du véritable érotisme.

Vous pourrez faire votre recherche sur Internet, mais aussi aller à la Boite Noire qui dispose de quelques perles avec Lina Romay...

Ma grande surprise en apprenant sa mort, fut de réaliser qu'elle n'avait que 57 ans. Seulement cinq ans de plus que moi. J'en suis encore renversé.

J'ose espérer que cet amalgame que je fais aujourd'hui entre une femme de grande culture et une femme au grand c... ne choquera pas le chaland. Je voulais honorer à ma façon cette véritable aristocratie qui distingue les gens de cœur.
S'il m'arrive parfois de relire mes deniers billets pour prendre des nouvelles de moi (un peu de distance aide toujours), je n'ai pas besoin de relire quoi que ce soit pour savoir que je suis malade. Une bien vilaine bronchite, au plus fort du travail, a tiré tout mon jus. Je soufflerai un peu (le plus dur, en effet, est le souffle) durant ce week-end. Un peu de lecture me fera le plus grand bien.

p.s. Qui donc m'a emprunté mon Doubrovsky, Le livre brisé, et ne me l'a pas rendu? Peu de chance que ce soit un lecteur de ce blog, puisqu'il a probablement disparu depuis des années...

p.p.s Je ne puis m'empêcher d'ajouter ce commentaire, lu sous la plume de Roland Jaccard dans les secondes suivant la rédaction de ce billet: «Inutile d’aller à l’enterrement d’un ami, puisque vous savez qu’il ne viendra pas au vôtre».
je crois que le rire est une arme de guérison massive.
Ce message appartient au 21 février 2012, pour la bonne raison qu'il a été écrit hier, entre deux visites sur Marquette et Hôtel de Ville... mais je n'ai pas trouvé le temps de «poster» plus tôt. Cette date, le 21 février, est importante, car elle réfère à ce qui est essentiel pour moi: mes amours.

À ma belle Margot d'amour,
Aujourd'hui tu célèbres ton quinzième anniversaire. Seulement quinze ans et pourtant, tu es déjà une vielle âme, comme on aime le dire des sages... mais tu as surtout le charme et la beauté de ton âge. Et je rajouterai, la joie, la gaité, l'intelligence, la curiosité, la générosité et la sérénité qui te caractérisent si bien. Je n'en rajouterai pas plus de peur de te faire rougir, toi qui arbore si joliment la blancheur de ta peau.
Tu débutes aujourd'hui les premiers jours de tes «sweet sixteen»... Que cette année en soit une de délices, d'amours, de découvertes, et de joies, comme autant d'armes dont il nous faut nous équiper pour survivre à tout ce qui n'en est pas (de joies et de délices...).
Merci ma belle fille d'avoir fait de moi ton père.
Entre ma sinusite qui s'est transformée en bronchite, quelques rendez-vous et des litres d'infusions diverses ingurgitées au fond de mon lit, entre le repos et le travail, donc, je prend mes courriels... Celui de mon amie C.L. a tapé dans le mille, au moment même où des des milliers d'étudiants contestent la hausse de leur frais de scolarité: Ce matin, pub dans le métro (pile en arrivant à Berri-Uqam, hasard ou coïncidence ?) d’une compagnie pharmaceutique qui recherche des personnes pour tester leurs médicaments. 1600$ d’indemnités, dit la pub. Qui se termine sur la mine joviale d’un étudiant tout sourire qui déclare « grâce aux indemnités, je paye mes études !»

Sans commentaire.
... bien aimé l'interview que donne Marc-Édouard Nabe, dans le cadre de la promotion de son dernier roman, L'Enculé, inspiré de l'affaire DSK; interview donné au magazine Hot Vidéo dont je salue l'heureux titre qui coiffe l'article: «Du cœur à l'outrage». Dans le cas de Nabe, je trouve que c'est très bien choisi... Ne me reste plus qu'à attendre l'arrivée du roman sur les tablettes... de la Bibliothèque nationale.

Alors, ce n'est pas une maison sur le Plateau, mais plutôt un condo dans Rosemont? J'ai exactement ce qu'il vous faut... C'est un très joli haut de duplex, très lumineux et aux espaces bien découpés. Je me suis permis de dire (et je répèterai) qu'il se dégage de cet appartement un je ne sais quoi de charmant, tendre et apaisant... Les boiseries, les planchers de bois franc, la couleur des murs ou la présence du piano... on ne saurait dire.

Dans une autre vie (quand j'étais dans l'édition), j'ai bien connu le père de la propriétaire. De me retrouver aujourd'hui en position de vendre l'appartement, c'est à la fois mesurer la distance qui me sépare de cette époque et comprendre que je n'en suis jamais bien loin... C'est très agréable!

En attendant votre visite, je vous laisse avec ces images...



Hier, terrassé, foudroyé, écrasé et enfoncé dans mon lit par un méchant virus... qui n'aura duré que 24 heures, heureusement.

La vie reprend ses droits et je ne doute pas, avec le soleil qui brille aujourd'hui, ses couleurs! Heureux d'être de retour.


Le jardin de Michèle-Eugénie était l'une de ses fierté...


Vous avez toujours rêvé d'avoir une belle petite maison sur le Plateau? Toute petite, mais avec un immense jardin, à l'image du cœur de ses occupants? Une maison qui a depuis longtemps été habité par de belles âmes, tantôt artistes, tantôt intellectuelles (mais oui, les âmes peuvent être intellectuelles...).

Cette maison qui est maintenant mise en vente par mes soins, elle m'est très spéciale puisqu'elle a été la maison de notre amie et collègue, Michèle-Eugénie Roy. Les lecteurs de ce blog savent peut-être que Michèle-Eugénie nous a quitté, il y a maintenant un an et demi, le 6 juillet 2010.

Outre son jardin, elle était également très fière de sa glycine qui poussait (et pousse toujours) sur la façade de la maison. À l'époque de sa floraison, elle organisait toujours une petite fête chez elle... Tous les invités se faisaient photographier devant la glycine... et on continuait la fête à l'intérieur... et au jardin.

Glycine en façade de la maison, pas encore en fleurs, mais en regardant le ciel...


Musique, littérature, voyages, bons vins et bonne bouffe, Michèle-Eugénie était une passionnée et elle ne connaissait pas beaucoup la modération. Aujourd'hui encore, 90% de ma discothèque (si on peut encore parler de discothèque en évoquant la musique de mon I-phone) provient d'elle, car elle était d'une générosité rare et ne craignait pas de vous inonder de ses bontés .

C'est tout cet amour des belles choses que je retrouve encore chez elle, dans ce qui fut sa maison, avec le côté bohème encore présent...

Alors, une petite maison sur le Plateau, ça vous dit?




C'était soirée de gala, hier soir. Le gala annuel de Via Capitale, soirée au cours de laquelle tout le monde ou presque est récompensé... Outre la musique tonitruante, la danse, le spectacle et la bouffe (pas nécessairement dans cet ordre), on distribue des petits trophées aux cent meilleurs agents... euh... meilleurs courtiers (on ne s'habitue pas vite à notre nouvelle dénomination). Grande soirée, donc, où l'on sort nos cravates, robes de soirée et nœud papillon (pas nécessairement tout le monde car peu de mes collègues masculin portent la robe longue)... mais hélas, je n'étais pas du nombre car au même moment, nous fêtions le cinquantième anniversaire de ma sœur (superbe soirée où il n'y avait néanmoins très peu de cravates).

Oui, j'ai eu droit à mon trophée et j'étais bien heureux d'être le... Zut! je n'ai plus d'encre dans mon stylo...

Assisté hier soir au vernissage de la superbe exposition de photos de Guy Glorieux, Empreintes d'une ville, au Musée McCord.

Le photographe utilise le principe du sténopé qui pourrait se résumer à la technique de la camera obscura tel qu'expérimenté par Léonard de Vinci... Le résultat est un «négatif» inversé, si bien que l'effet de certains paysages de la ville est assez troublant puisque l'obscur devient clair, l'est est à l'ouest et le mouvement disparaît pour ne laisser place qu'à l'immobile... Si l'arbre, par exemple, a un peu bougé durant le temps de l'exposition, il apparaîtra dans toute sa splendeur fantomatique...

Au final, ce qui relève du réel absolu (aucune technique, c'est-à-dire, pas même une lentille, n'intervient dans la prise de vue) se traduit par un effet d'irréalité complète... Vraiment troublant et absolument fascinant. Montréal, sous un angle résolument différent...

Courrez voir cette exposition de Guy Glorieux, cet artiste que je ne connaissais pas (avant qu'il n'achète la propriété de mon père, il y a peu...). Si vous voulez en savoir davantage lisez ce qu'on en dit ce matin dans Le Devoir et là aussi... et encore ici...

Parfois, je me dis que j'aurais bien aimé être chroniqueur culturel.

Photo de Guy Glorieux




Lu, sur le blog (excellent) de ma collègue, Carol Jarry, cette statistique étonnante: «Les canadiens sont endettés à 153% de leurs revenus. Les québécois le sont à 122%.»

Que les Québécois soient moins endettés que l'ensemble des Canadiens, est-ce une raison de se réjouir à 110%?
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A propos de l'auteur

Patrice Dansereau, courtier immobilier et écocourtier chez Via Capitale du Mont-Royal

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