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PATRICE DANSEREAU

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Home Archive for August 2007
Je crois que j'ai abandonné mon travail de relationniste parce que je détestais faire de la sollicitation téléphonique auprès des recherchistes et des journalistes. Voici que je dois me frotter à cette facette du métier qui consiste à téléphonner à des propriétaires pour solliciter une rencontre en vue, en bout de ligne, de vendre mes services.
Aujourd'hui aura été mon baptème du feu: plusieurs répondeurs téléphoniques, quelques personnes qui raccrochent très rapidement, une engeulade et un dernier qui m'a laissé parler dans le vide (la personne avait déposé l'appareil pour vaquer à ses occupations, je présume)...

Certain matin, on se dit: pas toujours facile le travail d'agent immobilier...

Aujourd'hui c'est mon anniversaire. J'ai 48 ans. Déjà. Ma sœur m'a appelé pour me dire que je me trouvais en symétrie avec ma mère qui aurait célébré (dans quelques jours) ses 84 ans, si elle n'était pas morte il y aura bientôt trente ans. Cette idée de la symétrie me plaît, quand je pense à celle qui aura été comme un ange-gardien (ce mot à défaut d'un autre) durant ces dernières années.

En pensant à elle et tous ceux qui m'aiment et qui m'entourent, je me dis que je suis vraiment un être privilégié. Je ne manque de rien, pas même de temps. Qu'il est doux de ne pas avoir honte du bonheur.
Les «partys de bureau» sont partie intégrante de la vie au travail. Ce week-end, la fête avait lieu chez notre directrice, Marie-France, à La Tuque, sous le pompon... Ni la pluie (incessante samedi) ni les distances n'ont eu raison de notre belle humeur. Joie, rire, danse, jeux, baignades et bonne bouffe étaient au rendez-vous pour célébrer la fin de l'été (ou le retour au travail pour certains, c'est selon).





Il faut reconnaître que cette fête fut une heureuse occasion de nous confirmer ce que l'on savait déjà: notre bureau de la rue Beaubien regroupe une des équipes les plus formidables avec laquelle j'aurais eu la chance de travailler.


J'ai eu la chance de faire deux inspections de maison cette semaine. C'est assez extraordinaire tout ce qu'on peut apprendre en suivant à la trace un inspecteur: depuis le toit et les signes de vieillesse (ou non) qu'il expose, jusqu'à la cave (voire, aux fondations) en passant par la plomberie, l'électricité et la structure, on apprend beaucoup sur une maison, son histoire, ses transformations, son entretien et sa condition générale (et je ne parle pas de la poussière sous les lits). C'est, une fois de plus, l'occasion de me plonger plus avant dans ce nouveau métier.

Ça ne fait pas de moi un spécilaiste en structure, mais ça me permet de dresser un meilleur portrait d'une maison en quelques coups d'œil. La pression d'eau d'un robinet m'indique une plomberie saine; des plâtres intacts me portent à croire que la maison n'a pratiquement pas bougé depuis son origine. Une faiblesse dans le pancher me renvoie à des solives faibles. Ces fenêtres oscillo-battantes neuves et les planchers de bois-francs, bien droit et fraîchement vernis, révèlent des rénovations de bonne qualité...

Cette porte qui coince est-elle liée à un mur porteur que l'on aurait déplacé? La brique extérieure qui gonfle (appelé «ventre de bœuf») est-elle liée à des joints trop vieux ou un solin déficient? L'humidité de la cave est-elle dûe à une mauvaise ventilation, une fuite dans la plomberie ou une porosité des fondations? Qu'y a-t-il sous ce plancher flottant ou au-dessus de ce faux plafond?

Voilà autant de questions que l'on peut se poser, en inspectant une maison. Dans la plupart des cas, les réponses relèvent du simple entretient d'une propriété. Est-ce le genre de questions que mon ami Laurent préfère ne pas se poser?
Post-sriptum: Laurent fait-il la différence entre l'argent qu'il aura versé, comme locataire, à son propriétaire, et l'argent qu'il aura versé à la banque comme propriétaire de sa maison (celle qui lui appartiendra ou qui reviendra à ses descendants)? C'est la distinction qu'il faut faire entre l'argent dépensé et l'argent économisé...
Si Laurent pense que «acheter une maison, c'est un investissement à partir du moment où la décision de revente est prise au moment de l'achat afin d'aller en tirer un bénéfice», je lui répondrai qu'il a peut-être une fausse idée du concept «investissement». En effet, il n'est pas nécessaire d'attendre vingt ans pour voir la valeur de sa propriété augmenter. On peut par exemple acheter un condo et le revendre quelques années plus tard pour acheter un plus grande propriété sur laquelle, quelques années plus tard, on peut aller checher de l'équité qui nous permettra d'acheter un immeuble à revenu (duplex, triplex, etc.) ou une résidence secondaire et ainsi de suite. L'idée est toujours la même: se servir de l'augmentaion du marché pour augmenter la valeur de notre propriété ou le nombre de nos propriétés. Voilà pour la logique économique.

Dans la pratique, ce n'est pas la seule logique qui doive présider à la décision de devenir propriétaire. Je crois vraiment que l'aspect émotif passe avant bien des considérations économiques. Le chez soi, le« nid», que j'évoquais hier, me semblent plus important encore. Il ne fait aucun doute que l'investissement peut représenter certains sacrifices. La mise de fonds initial, l'entretien ultérieur de la maison et les responsabilités qui l'accompagnent sont autant de tâches liées à la propriété. Par contre, la liberté de transformer notre propriété à notre guise pour en faire une maison à notre image et à notre goût, c'est aussi un plaisir que l'on se fait, pour soi-même comme pour notre famille. La notion de plaisir est parfois plus importante que la notion de responsabilité.

Qu'en pense Laurent?
Mon ami Laurent ne croit pas que l’achat d’une maison constitue une bonne affaire pour lui. Bien qu’il convienne que son appartement actuel est vraiment trop petit pour sa famille qui ne cesse de s’agrandir (et qui augmentera encore dans neuf mois — grosse bise à Karine), il n’est pas convaincu qu’il doive acheter. Je tenterai donc ici de le convaincre, en autant qu’il veuille bien entamer la discussion.

Ma première question est la suivante : pourquoi devrait-il donner son argent à un propriétaire plutôt que de le prêter à une institution bancaire? L’argent du loyer ne revient pas au contraire de l’argent d’une hypothèque qui reste dans la valeur de la maison dont nous sommes propriétaires.

Ma seconde question : n’est-il pas plus agréable de «faire son nid» dans une maison qui nous appartient plutôt que d’entretenir la maison d’un autre propriétaire?

Ma dernière question pour aujourd’hui est celle-ci (c’est la dimension économique du problème) : l’investissement que représente l’achat d’une maison est un levier qui te permettra de continuer à investir où bon te semble (dégager de nouvelles liquidités) en fonction de la plus-value que prendra ta propriété au fil des ans, et cela en comptant sur l’augmentation du marché aussi bien que sur les améliorations locatives auxquelles tu auras procéder avec le temps. Par exemple, tu pourras aller chercher les fonds nécessaires pour envoyer tes enfants dans les universités de ton choix (aux États-Unis, les universités sont plutôt dispendieuses).

Alors Laurent, qu’en penses-tu?

P.s. Si tu trouves que cette chronique manque d'image, envoie-moi ta photo.
Voilà. La machine est relancée. Le rythme s'accélère. En bonne partie parce qu'en plus de mes dossiers, cette semaine, je m'occuperai de ceux de ma collègue, Nathalie Morin, qui prend un petit congé. Avec deux promesses d'achat acceptées, il ne me reste plus qu'à faire les suivis. J'ai pris également un peu de temps pour aller voir une de ses inscriptions (un charmant petit duplex à Saint-Vincent de Paul). J'ai fait la connaissance de la propriétaire qui n'est pas moins charmante que sa demeure. À 72 ans, elle est maintenant prête à laisser sa maison qu'elle a habité durant quarante ans. Ce fut un moment de pur bonheur, chargé d'émotion, de douce nostalgie et d'un grain de tristesse. Le genre de rencontre qui nous fait aimer ce métier.

Du fond de son très grand jardin, elle me parlait de chaque arbre qu'elle avait planté, du travail qu'elle avait fait ou de la fatigue que lui causait l'entretien de son jardin. Entre le son des grillons et des oiseaux, le vague murmure du boulevard Lévesque nous rappelait que nous n'étions pas à la campagne, mais bien en ville, à Laval. J'aurais pourtant juré que le temps venait d'être suspendu et que j'étais, en sa compagnie, comme on aurait pu être, trente ans plus tôt. Drôle d'anachronisme...
Si on peut dire que le plus dur des vacances, c'est le retour, j'ajouterai que bien que le mariage donne des ailes, le plus dur est de revenir sur terre. À l'ivresse du bonheur, suit la sobriété du quotidien.


Qui a dit que le mariage ne changeait rien? Pour la première fois de ma vie, me voici avec une bague au doigt, moi qui n'ai jamais porté de bijoux, montres ou bracelets.

Cela dit, je rencontrais hier une nouvelle cliente qui désire acheter dans le Plateau, seule ou avec sa fille, ce qui ouvre bien des possibilités, tout en ayant à rencontrer des critères bien précis (pas toujours facile de trouver un condo avec deux salles de bain). Quand je lui ai demandé pourquoi «deux» salles de bain, elle m'a expliqué que c'était pour recevoir la visite de la famille et les amis. Étant moitié kurde, moitié italienne, elle m'assure que la salle de bain est une pièce très importante tant pour les Italiens que pour les Kurdes. Voilà le genre de défi qui me replonge avec bonheur dans le travail. Je lui ai envoyé ce matin une première série de propriétés, afin de pouvoir mieux évaluer ses goûts et ses désirs.

C'est vraiment un grand plaisir de pouvoir accompagner des acheteurs dans leur démarche pour trouver leur nouveau chez soi.
Sitôt de retour à Montréal, nous sommes repartis en direction du Baskatong, à l'auberge de la Gartineau, où nous allions préparer un grand événement: notre mariage. C'est le samedi 11 août que, dans le cadre d'une cérémonie païenne où seul les cœurs faisaient figure de Loi, j'ai confirmé devant nos proches mon amour pour Nathalie.

Beauté, émotion, partage, amour, tendresse... comment décrire cette journée si intense sans répandre quelques clichés ou étaler notre vie privée. Sachez donc que le bonheur était au zénith et que je n'en dirai pas plus.

Le second retour à Montréal correspondait donc à mon véritable retour au travail. Un retour en douceur. «Douceur» comme dans «bonbon», c'est-à-dire, un passage chez mon premier notaire pour signer l'acte de vente de la maison de Marjorie et Jérémie. Bien entendu, tout s'est admirablement déroulé et la joie, avec une petite pointe de nervosité, régnait.

En parlant de divers petits détails concernant mon travail et ce qu'on (je parle des nouveaux acheteurs) pouvait attendre de moi maintenant, je fus amusé et plutôt flatté d'entendre Marjorie me dire, avec étonnement et considération, qu'elle était surprise de découvrir tous les aspects que mon travail d'agent immobilier pouvaient toucher. J'ai pris la chose pour un compliment. Rien de mieux pour me confirmer dans mes nouveaux choix.

Aujourd'hui, je me retrousse les manches et je dis oui... à la vie comme au travail.
Encore quelques photos, parce qu'on n'en a jamais assez de revivre ces instants de bonheur.




Oui, le bonheur, c'est le mot qui résume ces vacances aux Îles.

Cela dit, la suite n'est pas moins heureuse et je vous en reparle sous peu.
Par où commencer après une si longue absence marquée par tant d'heureux événements? Par un bref rappel d'un merveilleux voyage aux Îles-de-la-Madeleine. La douceur de ses habitants, la couleur de ses maisons, la jouissance de ses plages et la diversité de ses paysages contribuent à l'immensité des plaisirs qu'on y vit. Même au sein de milliers de visiteurs, on parvient toujours à se trouver un coin de paradis perdu. À pied, à vélo, à cheval, en bateau ou en voiture, on a encore une fois, après ce troisième séjour, exploré de nouveaux territoires.

Difficile d'échapper au traditionnel défilé de «diapositives de voyages», voici donc ma contribution personnelle...


Il y aurait un album entier à réaliser sur les maisons des Îles (il doit bien exister, j'imagine), mais je me contenterai de celle-là...


Tous les soirs, de la maison de Robert et Annie, que nous avions louée sur la butte de Fatima, on pouvait admirer de merveilleux couchers de soleil. Durant les quatorze jours que nous y avons passé, j'ai pris quatorze photos de couchers de soleil, toutes différentes.


Après une longue marche sur la Dune du Nord, nous avons fait une belle rencontre...


Dans une chaleureuse maison (La boîte aux couleurs - merci Robert Aucoin et Annie Morin), baignée des couleurs de la nature, du pinceau et de la créativité d'Annie, j'ai surpris le confort de l'abandon et tout le bonheur qui vient avec...


Un bonheur que l'on aimerait graver dans la roche.
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Patrice Dansereau, courtier immobilier et écocourtier chez Via Capitale du Mont-Royal

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