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PATRICE DANSEREAU

agent immobilier rebaptisé courtier immobilier

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Home Archive for 2010
J'ai tout plein de merveilleux souvenirs en tête... mais le seul dont je me serais passé, est celui que je ne suis pas encore arrivé à identifier, mais qui finit en «...ite». Capsulite, tendinite ou bursite? j'ignore encore le nom, mais pas la douleur. Je crois que ma petite séance de pelletage à New York ne m'a pas réussi.

Si ça m'empêche de dormir, ça ne m'empêchera pas de travailler (je négocie actuellement une offre sur la maison de L'Assomption) ni de célébrer la Saint-Sylvestre en joyeuse compagnie.

De retour de New York (conditions de route: parfaites) où ils étaient plus nombreux à vouloir entrer qu'à sortir (j'évaluerais le temps d'attente à environ deux ou trois heures).

Ce fut un séjour merveilleux et je continue à considérer New York comme une ville formidable et un musée à ciel ouvert. Mes remarques mesquines se limitent à constater que les Américains sont toujours d'aussi mauvais conducteurs sur les autoroutes (ils ne savent toujours pas que la voie de gauche est une voie de dépassement). Quant à la conduite citadine, New York est à peine plus sauvage que Montréal; rien pour nous effrayer.

Alors, retour au travail... en attendant de préparer les festivités de fin d'année!


p.s. Passé quatre jours sans ouvrir un journal, la télé ou la radio... et on ne s'en porte pas plus mal. Ça change le prisme du regard (pour le mieux, bien sûr). Ça pourrait presque devenir une résolution pour la nouvelle année, qui sait...

Considérant que je n'ai pas vu une seule souffleuse et que je ne vois pas de camions pour charger la neige, m'est avis que la ville prendra encore quelque jours pour s'en remettre.

Bien que beaucoup de petites rues sont encore complètement enneigées, cela n'empêche pas
les touristes de commencer à affluer, en prévision des festivités du 31 décembre. Hier j'ai voulu aller tenter de faire quelques achats au Century XXI (magasins à rayons pour hommes juste à côté de Ground Zero); je n'ai pas tenu plus de deux minutes. IM-POS-SI-BLE de circuler dans les allées... trop de monde pour moi. Sûrement une bonne adresse, mais ce n'est pas cette années que je pourrai le savoir.

Parlant de bonnes adresses, un conseil: jetez vos guides de voyages et ignorez tous les «best place». The best Cup Cake, The best Pizza ou The best Burger... rien ne vaudra jamais la petite place que vous aurez découverte au fil de vos pérégrinations. The best Burger, par exemple, est selon vos guides, situé au Parker Meridien. C'est en effet, une chouette curiosité. C'est une toute petite place qui a conservé ses airs de Boui-boui en plein cœur du chic hôtel Parker Meridien. Le problème: il vous faudra attendre entre une et deux heures pour manger un bon petit burger... comme vous en retrouvez dans des centaines de boui-boui. Morale: fiez-vous à votre instinct, à vos goûts et... à la chance; The Best Place, c'est toujours là où votre expérience aura été agréable.

En parlant de choses agréables, il semble bien que les criminels aient décidés de faire relâche en ces jours de tempête...





Euh... Finalement j'avais un peu sous-estimé l'ampleur de la tempête. Je crois que j'aurai un peu de travail à désenvelir notre voiture...

Il serait tomber environ 35 cm de neige. Certaines rues étaient tout simplement fermées...

Avec le soleil éclatant et la neige immaculée, c'était vraiment une joie de se promener dans les rues. Je crois bien cependant qu'il y avait plus de touristes que de New-yorkais dehors...

Malgré le froid et un orteil brisé, nous sommes parvenus à marcher, marcher, attendre un taxi ou un métro (certaines lignes ne fonctionnaient tout simplement pas)... et profiter de la beauté extraordinaire de la ville.

New York sera toujours New York, avec ou sans neige.

Au sommet de notre immeuble, il y a une petite terrasse où l'on peut admirer depuis East Side, quelques gratte-ciel. Le bonheur.
Tous ensemble à Time Square


Bon... l'idée n'était pas de fuir l'hiver et le neige. Je n'avais pas davantage rêvé d'être accueilli par un tel comité d'honneur. La neige a commencé à tomber vers 13h00. Vers 17h00 c'était plus sérieux. À 21h00, ça ressemblait à une belle petite tempête montréalaise. Je dis bien, belle petite tempête... Au réveil, mes enfants recevaient des messages textes qui disaient à peu près tous la même chose: «Est-ce aussi pire que ce que l'on entend aux nouvelles?» La réponse est celle-ci: oui, il s'agit bien d'une petite tempête, mais comme on est à New York, tout est toujours plus gros. Voilà.

Mais en vérité, je ne suis pas encore sorti ce matin, alors... Je peux seulement dire que notre voiture, demeurée sur la rue, semble un peu ensevelie...

Je vous en recause plus tard...
À tous mes amis, à tous mes lecteurs, à tous mes collègues, à toute ma famille, à tous ceux que je croise sans dire bonjour et aux autres à qui je parle, à tous ceux que j'aime et qui m'aime et vice versa, à tous ceux que j'oublie et à ceux que je n'oublie pas, à tous les vivants et à ceux qui veulent le rester, à tous ceux qui désirent la paix mais ne la trouve pas toujours, à tous ceux qui recherchent la liberté, mais qui n'en n'ont plus, à ceux qui écrivent et à ceux qui gardent le silence, à ceux qui voudraient vieillir et aux autres qui souhaiteraient rajeunir, à ceux qui croient comme à ceux qui ne croient pas, aux ignares comme aux indifférents, à tous, donc, je voudrais souhaiter un très Noyeux Joël.

Je vais voir du côté de New York comment les indigènes et leurs invités passent le Temps des fêtes. Je vous raconte tout le menu fretin ethnologique plus tard.
Tout va trop vite (la chanson est connue)! Trop vite pour tenir ce blog à jour... trop vite pour écrire à mes amis ou simplement les voir... trop vite pour vous parler des propriétés que j'ai à vendre... Ainsi par exemple, je n'ai pas eu le temps de vous parler du chouette duplex à deux pas du Marché Jean-Talon... et je n'en parlerai pas bien longtemps puisqu'il est presque vendu! Il est apparu samedi dernier, les visites se sont multipliés dès dimanche et nous avons acceptée une offre mercredi matin... Vous avez dit rapide?

Pendant que je souffle un peu à Joliette (pour des raisons professionnelles, évidemment), je pense avec peine à mon amie Lyne qui vient de perdre sa mère et salue sa mémoire ce matin à l'église de Pointe-Claire. Aussi triste et orphelin que la disparition de nos proches nous laisse, je ne peux m'empêcher de penser (et me consoler) que ces moments douloureux nous rapprochent de l'essentiel. Et de quoi retourne-t-il? L'amour, bien entendu. L'amour que toute une vie ne nous lasse pas d'apprendre à conjuguer sous toutes ses formes.

En attendant de regagner Montréal, je pense à mes amis du Nicaragua... je pense aux membres de ma famille que je n'ai pas vu depuis trop longtemps... je pense avec bonheur et envie aux lectures que je ferai durant la pause du temps des fêtes... je pense à tous ceux que j'aime et à tout ce que j'aime et je suis heureux.

Je vous souhaite d'être heureux à votre tour.

Choses promises, choses dues... Comme il se doit et comme vous vous en doutez, j'ai fini par retrouver mon bagage, et avec lui, quelques souvenirs photographiques...


«Notre» plage et son fidèle ami


Mon restaurant préféré


Rien ne m'est plus agréable qu'une plage déserte


Nous avons bu le champagne au coucher du soleil sur la plage


La fin du jour en compagnie des amis





Je néglige outrageusement ce blog... Je suis pourtant tellement plein de ces rencontres extraordinaires réalisées au cours des derniers jours. Je balance encore entre l'écriture du journal intime et les réserves que m'inspirent ma vie professionnelle. Ce sont elles qui auront raison de mon épanchement littéraire.

Je souligne toutefois combien je suis un être privilégié d'être si bien entouré, à commencer par mes enfants, ma femme et ma famille, sans oublier tous mes amis. Vous me direz, c'est aussi passionnant que d'écrire: il fait beau et le soleil brille... Je vous répondrai que ce sont là choses essentielles et bonnes. Et que si on ne pouvait les écrire et les lire, on oublierait parfois de les vivre.

Voilà qui est fait.
De retour d'un séjour absolument enchanteur... les mots sont impuissants à décrire ce que j'ai vécu au cours de la semaine qui vient de s'écouler... outre les paysages exceptionnels, les conditions merveilleuses des habitations de Las mananitas, le paradis de tranquillité et la température parfaite, il y a des rencontres qui ne s'oublient pas. Au rang desquelles, Alain et Élisabeth.

Le souvenir que j'en rapporte a vite fait de me faire oublier la grisaille montréalaise d'aujourd'hui... et les bagages perdus quelque part à Miami... Je ne doute pas de les récupérer un jour, et avec eux, vous faire profiter de quelques photos qui témoignent à leur façon de mon bonheur passé.

Alain, Élisabeth, sachez que nous nous reverrons bientôt.

Non, ce n'est pas un message sur la situation politique au Nicaragua...

Je vous laisse, ce matin, avec le froid et le verglas, car je quitte, direction Nicaragua... Je séjournerai à Las Mananitas, un superbe «mini resort» où je retrouverai Alain et Élisabeth, nos hôtes.

Je vous reviendrai la semaine prochaine, plein d'énergie, de soleil et de jolies photos (espérons). Pour ceux qui sont vraiment curieux, sachez que c'est la propriété que j'offre à l'acheteur intéressé... Allez-y voir...

Bonne semaine à tous...

Reçu ce matin (comme mes frères et sœurs) ce très beau courriel de mon père:

Aujourd'hui mercredi matin à Percé, le 24 novembre 2010, c'est la 
première neige de la saison. C'est magnifique !

Je pense à chacun et chacune de vous et vous revois encore petits, les
yeux émerveillés.

Je remercie le ciel de vous avoir fait tomber sur la terre.

Je vous embrasse fort.

papa
Le lecteur (très attentif ou vigilant) aura peut-être remarqué que je viens de rajouter un sous-titre à mon blog... cette petite phrase «certains louent le seigneur, moi je vends des propriétés» est une création de mon ami Michel R-T qui me proposait de l'inscrire sur ma carte d'affaires.

À défaut, elle sera sur ce blog. Merci Michel.
(1)

Dîner, l'autre midi, en compagnie de mes amis Luc [Baranger] et André [Marois] à l'Anecdote (délicieux burger). Ils m'ont fait la surprise de m'offrir leur dernier né, qui ne sortira qu'en janvier. Ça s'intitule Tab'arnaques (Québec Amérique, Préface de Vincent Lacroix). C'est un recueil de treize nouvelles racontant diverses arnaques, toutes inspirées de faits divers. Je vous en reparlerai plus longuement (car il est frustrant de donner envie de lire un ouvrage qui n'est pas sur le marché), mais je peux vous dire une chose: c'est formidablement drôle. Et c'est écrit avec un grand art; celui de l'ironie discrète et du regard en biais; les deux auteurs dressent des portraits assassins plein de tendresse, et ça, ce n'est pas un paradoxe, c'est simplement de l'art.

Bon, avec tout ça, il faut vous dire que j'ai également eu la surprise (et le grand plaisir) de découvrir que le livre m'était dédicacé (page 7): À Patrice Dansereau, qui jure plus qu'il ne sacre. Comment voulez-vous, après ça, ne pas être d'une totale objectivité...

(1) les habitués reconnaîtront une des photos ornant la vitrine de L'Anecdote.
Le 11 novembre est le jour du souvenir. Se souvenir de qui, de quoi, demande Francis Dupuis-Déri dans Le Devoir aujourd'hui. Cette journée commémore l'armistice de la Première Guerre mondiale et les soldats tués, mais pour reprendre la question de Dupuis-Déri: Qui se souvient des victimes civiles?

Je propose ceci: le 11 novembre, pour se souvenir des tares et imbécilités humaines qui font chaque jour de nouvelles victimes, à commencer par les militaires eux-mêmes.
Le nez qui coule, les yeux qui piquent... les symptômes ne mentent pas... mais ce n'est rien que passager. Beaucoup de liquide, piment fort, sommeil du juste et... la découverte heureuse d'une rencontre, d'un texte et d'un projet jusqu'alors inconnu de moi; je m'explique: j'ai découvert qu'Emmanuel Carrère, dont j'ai beaucoup apprécié les deux derniers livres (Un roman russe et D'autres vies que la mienne) avait écrit un long texte (Le dernier des possédés), un portrait de celui qui fut l'une de mes idoles dans les années 1980, l'écrivain russe, Édouard Limonov. Manifestement, ce dernier intrigue beaucoup le premier...

Non seulement ce texte est-il bien troussé, mais il semble être, de l'aveu même de son auteur, le prélude à un projet de plus grande envergure: la biographie en bonne et due forme (?) de Limonov... J'en salive à l'avance de plaisir. Carrère devrait trouver le bon angle.

p.s. Les adversaires (et ils sont nombreux) de Limonov auront une autre raison de détester mes goûts littéraires. Cela dit, les adversaire de Sollers et Nabe ne sont pas moins nombreux et ils ne figurent pas moins dans mes essentiels.

p.p.s. Comme pour mieux me soigner, au hasard d'une autre heureuse rencontre, je viens de déposer cet après-midi une promesse d'achat inattendue à Sainte-Hyacinthe. Le bonheur n'a pas de frontière.
... Heureux d'avoir trouvé pour ma cliente, Julie, un beau condo dans Ahuntsic (promesse acceptée hier)... Heureux de vous parler sous peu d'une superbe maison historique (1837) à L'Assomption (j'attends quelques photos intérieur), dont vous pouvez déjà avoir connaissance ici... Heureux de recevoir une promesse d'achat sur le restaurant au centre-ville dont on m'a confié la vente... Heureux, donc, que mes affaires tournent rondement... Heureux encore de revoir ce soir, des amis et collègues du collège (plus de trente ans déjà!)...

... Fatigué, cependant, des longues heures de travail depuis les dernières semaines... fatigué des petits et moins petits tracas de la vie quotidienne, en particulier, des épreuves qui touchent mon entourage.

... mais heureux quand même, sinon fortuné, comme dirait mon frère, d'avoir reçu la vie.
Ce n'est pas sans étonnement que j'ai appris que Marc-Édouard Nabe (l'écrivain détesté de tous et aimé de moi - voir, dans mes essentiels, l'empêcheur de penser en rond) était en lice pour le Prix Renaudot (qui sera attribué le 8 novembre prochain) pour son dernier livre auto-édité, L'Homme qui arrêta d'écrire (dont on peut lire ici les premières pages)... Se pourrait-il que l'auteur de Chacun mes goûts soit au goût du jour? J'en doute... À suivre...
Il y a une première fois à tout... Ce week-end, c'était mon karaoké... et j'ai survécu; comme quoi le ridicule, en effet, ne tue pas.

Dimanche j'ai pansé mon âme en me jetant tête première dans des bouquins que je venais de prendre à la bibliothèque... Après avoir découvert le journal littéraire de Claude-Michel Cluny le mois dernier (j'ai lu deux des derniers tomes), j'avais une fringale de ce genre; j'ai donc ramassé dans le désordre, les journaux de Léautaud, Marc-Édouard Nabe, François Bott et les aphorismes d'Albert Brie (un des plus grands écrivains québécois méconnu). J'ai aussi dévoré coup sur coup deux ouvrages de Roland Jaccard, Retour à Vienne, chez Léo Scheer et Portrait d'une Flapper (sur Louise Brooks) aux PUF. La prose de Jaccard coule en moi sans que je puisse vraiment en retenir autre chose que le plaisir extraordinaire de découvrir un élixir qui nous renvoie à nous-même... Joie extrême.

p.s. qu'on ne se méprenne pas: j'ai adoré ma soirée de karaoké.
Welcome back Khadr, you lucky guy
By Margaret Wente

Omar Khadr est un jeune homme chanceux. Il est chanceux d’être jugé par la justice occidentale, même rudement. Il est chanceux d’être devenu un embarras politique pour l’administration Obama qui a négocié un plaidoyer de culpabilité pour se débarrasser de lui. Il est surtout chanceux d’être né au Canada où les conditions de détention ne sont pas trop mauvaises et où ils sont nombreux à vouloir être de ses amis.

En fait, M. Khadr est chanceux d’être en vie. Sans les soins de première qualité reçu des mains des Américains — après avoir tenté d’en assassiner le plus grand nombre possible — M. Khadr ne serait qu’une victime oubliée de la guerre Afghane, morte à quinze ans.


On peut lire la suite de cet article édifiant du Globe and mail (dans la langue de Shakespeare) ici


On a connu les procès de Moscou... on a connu les tribunaux du peuple de la Révolution culturelle chinoise... les dictatures d'Amérique du Sud, les républiques populaires asiatiques, les satellites soviétique de l'époque de la Guerre froide, et finalement, toutes les dictatures de la Terre, ils nous ont tous habitué à ces procès politiques qui sont autant de simulacres de justice.

C'est une grande tristesse (mais tout en espérant une once de soulagement pour le principal intéressé) que d'apprendre aujourd'hui que le jeune Omar Khadr vient de déposer un plaidoyer de culpabilité... Les états-Unis, avec l'appui (sinon, le «forçage» canadien), viennent d'allonger la liste de ces gouvernements qui prétendent encore relever des démocraties, alors qu'ils en bafouent les fondements.

Il pleut et le temps est gris. Il est enrageant de penser que l'on a pas plus de pouvoir sur la température que sur les politiques de nos gouvernants. On se plaît à rêver de ce qu'il aurait pu en être de vivre en démocratie...

Pour une... treizième année à Mont-Royal et une... quatrième année à Beaubien, c'est demain la journée des citrouilles...

Le concept est simple: venez nous voir, apportez-nous un petit dessin (si le cœur de votre enfant vous le dit) et repartez avec une citrouille... une grosse, une petite ou les deux...!

C'est pas beau ça? Et une petite recette avec ça?

Moi je serai au 2339 Beaubien est (oui, juste en face de Chez Roger et du Cinéma Beaubien, à côté de la boulangerie traiteur De froment et de sève...) de 11h00 à 13h00.

À demain?



Je vous invite très chaleureusement à vous joindre à nous (nous, c'est toute l'équipe de La Capitale du Mont-Royal) pour célébrer le vernissage des plus récentes œuvres du photographe Jonathan Desjarlais. C'est un jeune photographe très talentueux, vraiment prometteur, au style éclaté et très explorateur...

Le vernissage aura lieu demain, MERCREDI, à compter de 17h00, dans nos bureaux de l'avenue du Mont-Royal, au 1152 (coin de La Roche). Venez nombreux, nous serons nombreux à vous accueillir!

... en attendant, admirez!






Je suis sorti du cinéma et, quelques minutes plus tard, le ciel était embrasé. Sur fond de nuage gris, la cime des arbres et les building étaient en flamme. Je sortais de la projection d'Incendies de Denis Villeneuve. Un très grand film. Poignant et bouleversant. Une tragédie, répondant au genre, dans le sens le plus classique. Construction rigoureuse.

La réflexion que le film propose sur la violence, son origine et sa perpétuation, est extraordinairement émouvante. Elle rejoint la discussion que nous avions la veille concernant cette autre tragédie qui a pour nom, Omar Khadr.

Je suis encore ému et ne souhaite rien faire pour dissiper cette émotion. Elle demeure essentielle. J'aimerais la faire partager. Je vous invite donc à aller voir ce film, en même temps que le documentaire (Vous n'aimez pas la vérité) consacré à cet enfant soldat dont le Canada ne semble toujours pas intéressé à reconnaître l'existence. Or la violence débute précisément lorsque l'on se refuse à nommer les choses.


Bien sûr, on pourrait rajouter aux raisons de se réjouir (voir billet précédent), au nombre desquelles je rajouterais l'annulation des poursuites contre les arrêtés de la dernière réunion du G-8 (ou 20?), de Toronto. Cela ne doit pas plaire à notre bon Steven Harper, mais j'ai aussi pour lui de bonnes nouvelles: la rumeur courre qu'il se voit offrir un poste permanent au conseil d'administration de Tim Horton (dont, contrairement à l'ONU, l'utilité ne peut pas être mise en doute).

De mon côté je me réjouis (encore) de cette nouvelle inscription dans le quartier Hochelaga d'une superbe copropriété; vous pouvez en savoir plus en cliquant ici. C'est beau, c'est grand, bien divisé... et très abordable (249 000$). Je vous laisse avec ces quelques photos...




P.S. Vous voulez voir de vos propres yeux?
Dimanche 17 octobre, il y a VISITE LIBRE de 2 à 4.
Je serai là.
Il y a toujours des raisons de se réjouir (ce qui n'empêche pas l'inverse d'être vrai). Le soleil et le ciel bleu, ce matin, sont l'une d'entre elles. La gifle que vient de recevoir Harper en est une autre. La remontée à l'air libre des mineurs chiliens, une autre encore. Sans oublier mon passage dans quelques heures chez le notaire pour la vente de la maison rue De Teck (vous en ai-je parlé?). Et je n'ai pas encore parlé des petits bonheur de la vie familiale... que je garde pour la famille, justement.

Toute cette joie me ferait relire Joyce.
Le 10 du 10 du 10... c'était hier. Il y en a donc pour donner une signification toute particulière à cet alignement de roues planétaires et mathématiques... Il a fait beau, il est vrai, ce qui pourrait être considéré comme un événement exceptionnel par les temps qui courent. Pour le reste... je m'interroge encore...

Cela dit, je me réjouis: la rue Sauvé a reçu une promesse d'achat... et elle a été accepté. Rien d'exceptionnel, cependant. L'appartement, a lui seul, faisait déjà figure d'exception.

Mise à part cela, aucune tour ne s'est écroulée, aucun train ni métro n'a explosé... Comme l'aurait écrit Robert Musil (L'homme sans qualité): «On signalait une dépression au-dessus de l’Atlantique; elle se déplaçait d’ouest en est en direction d’un anticyclone situé au-dessus de la Russie, et ne manifestait encore aucune tendance à l’éviter par le nord (…) Autrement dit, si l’on ne craint pas de recourir à une formule démodée, mais parfaitement judicieuse : c’était une belle journée...»
Non, il ne sera pas question de rédemption ou de sauvegarde informatique. Sauvé, c'est pour la rue Sauvé, où je viens d'inscrire un très joli condo à vendre, au 1310 rue Sauvé, pour être plus précis, appartement 203. En attendant de le retrouver sur SIA ou sur mon site, admirez ces quelques images qui valent plusieurs milliers de mots...




C'est beau, c'est grand, c'est moderne... sur deux étages avec une immense terrasse privée, un garage et du rangement... au cœur d'Ahuntsic, à quelques minutes des terrasses Fleury, du métro, des parcs, de la piste cyclable, du Cegep Ahuntsic et du centre Claude-Robillard... le tout à un prix d'ami: 259 000$ Qui dit mieux?

...Extraordinaire succès de notre dernier encan... J'y reviendrai, chiffres à l'appui, mais je peux d'ores et déjà dire un immense merci à tous nos donateurs et à tous ceux qui y ont participé et qui y ont et s'y sont dépensés — souvent sans compter.

... et je me réjouis que nous avons trouvé, pour mon ami Vincent, une belle petite maison dans Mercier, qui comblera, je le sais, toutes ses attentes. Toutes les conditions sont levées... on n'attend plus qu'à y déposer meubles et valises. Yeah!

... et je souligne la non moins extraordinaire visite de mes neveux et nièce de la Californie qui sont venus passer quelques temps au Nord, avec nous, histoire de se confronter avec la langue de Molière et le froid... Bienvenue chez vous, mes amis, Madeleine et Patrick.



Oui, un encan, et ce pour une troisième année... vous souvient-il? Je me permettrai donc de vous en rappeler les grands enjeux.

Cet encan est au profit du journal L'Itinéraire et de l'ATSA pour son volet État d'urgence. Lors de cette soirée, nous mettrons aux enchères une centaine de lots les plus inusités. Il suffit simplement de cliquer ici pour avoir un aperçu de ces lots.

L'année dernière, nous avons récolté, lors de cette soirée tout près de 47 000$ (! — et oui, j'en suis encore très admiratif). Pour ceux qui me le demandent ou qui se posent la question, je m'empresse de préciser que tout l'argent, oui, toute la somme est entièrement versée aux organismes mentionnés plus haut.

Il me reste encore quelques billets... et pour y participer, il vous faudra avoir un billet qui vous donnera droit de participer aux enchères. Les portes ouvrent à 17h30; vins et (beaucoup) de petites bouchées vous seront servis (à La Capitale du Mont-Royal, on sait prendre soin de nos invités), et la vente débutera à 18h30.

Où: au Théâtre LaTulipe (4530 Papineau, presque au coin de Mont-Royal)
Quand? Demain, Jeudi 23 septembre.

La soirée se déroulera sous la présidence d'honneur de la comédienne Pierrette Robitaille. Nous en sommes charmés et ravis...


Pierrette Robitaille


P.S. Post-scriptum sous forme de message VIP: C'est l'anniversaire de ma fille Adrienne qui est la cause qui me tient le plus à cœur. C'est toujours grâce à cette cause-là que nous pouvons nous investir dans d'autres causes; à cause de l'amour, oui. Je t'aime Adrienne.

Recherche, prospection, avis, nouveaux clients acheteurs... les journées se suivent et ressemblent à une reprise lente mais graduelle du travail... Assez lente pour avoir bénéficié du long congé du week-end de la Fête du travail, assez graduel pour remplir mon agenda durant les trois prochains jours... On ne panique pas. Et on prépare l'encan... Je vous en reparlerai sous peu...
La nouvelle a été relatée un peu partout sur Internet. Un petit côté «gnangnan», c'est vrai, mais assez bouleversant et mystérieux aussi...

Katie, une Australienne enceinte de jumeaux, entre à l'hôpital à 27 semaines de grossesse et accouche, prématurément donc, de ses bébés Jamie et Emily. Malheureusement, l'accouchement est trop prématuré et Jamie, qui ne pèse encore qu'un petit kilo, ne respire déjà plus.
Les médecins, ne réussissant pas à le faire respirer, donnent l'enfant aux parents afin qu'ils lui fassent leurs adieux.
Durant deux heures, les parents soufflent des mots doux au creux de l'oreille de leur fils, le cajolant et le maintenant tout contre les seins de sa maman.
Kate a raconté son histoire incroyable dans le programme télé australien "Today tonight". Elle y explique avoir eu recours à la technique du peau contre peau (le toucher kangourou, dit-on en Australie).
"Je l'ai gardé tout contre moi, il a inspiré une fois et a ouvert les yeux. Il ne bougeait pas. Nous lui avons dit qu'il s'appelait Jamie, qu'il avait une sœur jumelle et que nous voulions une belle vie tous ensemble.
Il haletait parfois, mais les médecins m'ont expliqué que c'était un réflexe du corps. Mais Jamie a haleté de plus en plus jusqu'à ouvrir ses yeux tout grands! Ensuite il a bougé la tête et attrapé mon doigt. Là j'ai su qu'il vivait."
"J'ai demandé à ce que les médecins reviennent, mais ils m'ont juste envoyé l'infirmière pour me faire dire que c'était tout simplement impossible et que ses mouvements n'étaient que des réflexes naturels du corps.
Je suis néanmoins restée avec Dave et notre fils. Soudain, Jamie a pris le lait qui se trouvait sur mon doigt et s'est mis à respirer régulièrement.
Le docteur est finalement revenu, a contrôlé Jamie avec son stéthoscope et continuait à hocher la tête pour dire qu'il ne pouvait y croire".

On me rappelle (très gentiment) mon silence du mois d'août... Vacances et contemplation vont de pair.

***

Ma cousine Anne, enfant, à sa mère:
— Où vas-tu maman?
— Nulle part.
— J'y vais avec toi.

***

(en écho à ce qui précède) «Il demande son chemin pour se perdre» (Mallarmé, Igitur)

***

Aujourd'hui c'est mon anniversaire et je ne ferai aucune remarque sur le temps qui passe et repasse les plis de notre existence froissée.

snif... snif...

Je suis ici. Loin de tout, mais tout près du bonheur. Pas de journaux, pas de télé, pas d'infos... le bon sauvage retrouve sa liberté... mais est toujours avide de culture; ici, mes livres...

Ai-je suffisamment dit que j'aime lire? presque autant que j'aime entendre le bruit des vagues.

Oui, les vacances sont toutes proches et il flotte pour moi une odeur des plus agréables. Avant de partir, je voudrais, moi aussi, à l'instar de Yann Martel, offrir ma suggestion de lecture à notre Premier ministre Harper: La fin de la liberté, Vers un nouveau totalitarisme? de Gore Vidal (un écrivain dont j'apprécie de plus en plus l'élégance, le raffinement et la lucidité). Ce n'est pas une nouveauté, loin de là (écrit à la fin des années 1990, publié en 2001), mais c'est d'une étonnante actualité.

Il faut applaudir et saluer comme il convient la patience et la constance avec laquelle nos dirigeants s’attaquent à détruire ce qu’il reste de notre démocratie ou ce qu’il conviendrait d’appeler, le «projet démocratique» (sans cesse appeler, sans cesse en devenir, mais jamais advenu).



Voici en attendant que Harper entreprenne la lecture du livre de Gore Vidal, une petite citation que je lui offre tout personnellement:

Le projet dans son ensemble apparaît rétrospectivement, comme une mosaïque de petits fragments, chacun très terne et très banal. Or cette succession d’activités ordinaires, ces notes, ces mémorandums et télégrammes, incrustés dans l’habitude, la routine et la tradition, se transformèrent en un processus de destruction en masse. Des individus parfaitement ordinaires allaient accomplir un travail qui, lui, ne l’était pas. Une phalange de fonctionnaires, dans les bureaux de l’État et les entreprises privées, œuvrait à l’objectif ultime. (…) La continuité constitue l’une de ses caractéristiques capitales.

Raul Hilberg, La destruction des Juifs d’Europe, Fayard 1988, p. 856-857



Bonheur! Journée entière de vélo avec mon fils. On a apporté les vélos avec nous jusqu'à Granby et de là, on a fait une grande boucle en passant par Waterloo et le parc de la Yamaska.

Fatigué, mais heureux. Bonheur intégral (et ce soir, c'est lui qui cuisine...)
J'ai beaucoup dormi depuis vendredi.

Depuis mon réveil, je tiens à dire ceci: merci.

Merci à tous ceux qui m'ont écouté et à tous ceux qui m'ont parlé. À ceux qui ont recueilli mes larmes et ceux qui les ont laissé coulées. À tous ceux qui ont ri ou pleuré, qui se sont abandonnés ou qui ont préféré le silence... à tous, je voudrais répéter ceci: merci.
Voici pourquoi j'irai manifester samedi prochain, très exactement samedi le 17 juillet, à 13h au Square Philips. La première raison est que je suis en accord avec les revendications de cette manifestation, soit,«la libération des prisonniers toujours détenus, l'abandon immédiat des charges portées contre les arrêtés et la tenue d'une enquête publique indépendante sur les exactions des policiers et des politiques durant le sommet», selon ce que l'on m'a rapporté.

La deuxième raison est que je veux démontrer ma condamnation de ce régime aux dérives fascistes (rouge ou brun, c'est pareil), ce gouvernement qui n'a de démocratique que le nom, qui érige le cynisme en règle de conduite et nous prend pour des imbéciles (ce que nous sommes en grande partie pour endurer son comportement).

S'il est vrai que la guerre est déjà là (article que je vous encourage à lire), ce peut-il que cette manifestation soit le début d'un espoir qui vaincra le cynisme et le despotisme qui s'imposent dans le silence et l'indifférence? Même dans le doute, je préfère cet espoir à la totale inaction.

Lorsque la liberté est menacée, il faut savoir la défendre. Lorsque l'on nous empêche de protester et de s'exprimer, il importe de marcher pour exprimer nos protestations. Il y a assez de deuils dans nos vies pour ne pas combattre le deuil de nos libertés. Au-delà de la rage et la révolte qui habite parfois mon cœur, je serai joyeux samedi prochain; en marchant, je dirai oui à la vie.

Il y a des hasards qui nous réjouissent, d'autres qui nous attristent. Je me réjouis de savoir que le 20 juillet prochain, je passerai à deux reprises chez le même notaire pour entériner la vente des appartements sur Champagneur et De Lorimier. Heureux hasard.

Je suis atterré de réaliser ce matin que vendredi prochain, le 16 juillet, se tiendront la cérémonie funéraire de mon amie Michèle-Eugénie Roy (à compter de 15h00, au 4231 Boul. St-Laurent), de même que la cérémonie pour mon ami d'enfance, Anthony Latimer (à 9h30 au 1297 Chemin de la Forêt). J'ai appris cette dernière nouvelle par le journal La Presse de ce matin, dans les avis de décès. J'ignore encore tout des circonstances de sa mort.

Dans notre jeunesse, nous avons réalisé ensemble plusieurs centaines de nos «400 coups». J'ai bien l'intention d'en garder le souvenir aussi vivant que nous l'avons été et que je m'efforcerai d'être aujourd'hui et demain et tous les jours suivants.
C'est avec la prudence d'un éléphant dans un magasin de porcelaine que je m'aventure une fois de plus dans mon propre blog...

Après les événements des derniers jours, tant de belles paroles, de moments uniques et d'émotions sincères se sont échangés que je me sens inadéquat à briser ce silence qui ce matin — quelle formidable matinée, quiète et douce, baignée d'une lumière apaisante — briser ce silence, donc, qui me semble pourtant la parole la plus juste...

Oui, la vie continue, comme le travail; de ce côté, tout ce que je touche semble fonctionner à merveille. Je ne me plains pas et me réjouis avec tous mes clients et amis. Je suis porté par les témoignages et les échanges de mes proches qui vibrent avec une authenticité et une justesse particulières.

Voilà; tout ce que je voulais dire se résume à ceci: comme la lumière est douce ce matin.
C'est arrivé hier. Hier matin vers 10h15. Mon amie et collègue Michèle-Eugénie Roy n'allait pas très bien. Elle devait commencer ses traitements contre le cancer sous peu et d'ici là on lui avait implanter un stent pour sa respiration qui était de plus en plus difficile. Son corps devait maintenant éliminer les sécrétions.

Elle craignait par dessus tout de s'étouffer. Et elle ne voulait à aucun prétexte aller à l'hôpital. À compter d'hier elle avait organisé ses «accompagnements»(en matinée et en après-midi) pour permettre à Simon, son chum (son mari, depuis mai dernier), d'aller travailler, l'esprit en paix.

Ce qu'elle craignait par-dessus tout est arrivé. Elle s'est étouffée et on n'a rien pu faire pour la réanimer. C'est moi qui l'accompagnais pour ce premier matin. À mon arrivée, elle était sereine, drôle et l'air presque reposé. Je la retrouvais comme je l'avais connue, la voix altérée et le souffle court en plus. Rien ne pouvait laisser deviner ce qui s'est passé.

Je me sens privilégié d'avoir pu être avec elle jusqu'à la fin. Mais que sait-on de la fin?

J'ai dit à Simon et je le répète aujourd'hui comme une certitude acquise depuis peu: la vie ne s'arrête pas là.
La chaleur vient nous rappeler les vertus du «slow action» (après le «slow food»)...
J'ai cru voir aujourd'hui le Canada de Steven Harper dans les yeux des policiers anti-émeutes (et les autres... au total, presque aussi nombreux que les manifestants) qui encadraient la manifestation contre les récentes violences policières survenues lors de la folklorique rencontre au sommet des «grands*» de Toronto... la sécurité était au cœur de leur bouclier et de leur matraque... J'en frémis encore.

Bonne fête du Canada à tous ceux qui ont le cœur à la fête. Et une bonne pensée pour mon ami Francis Dupuis-Déri qui s'est fendu d'un bon article dans Le Devoir cette semaine... (p.s Francis, je voulais te dire que lorsque je t'ai croisé dans le rue cette semaine, je venais tout juste de me procurer ton dernier livre, Lacrymos... je viens t'en entamer la lecture... ça me semble excellent! merci)

* une ironie en «vain» dira-t-on.
Jour de congé... (et Dieu sait que le travail ne manque pas: demain, je présenterai deux promesses d'achat). C'est quand on se repose que la fatigue apparaît, hélas.

Ça ne m'empêchera pas d'aller célébrer l'anniversaire de mon ami Luc. Cool Hand Luke.

...on en vient à oublier l'essentiel: ici, les derniers succès de ma fille Adrienne. Bravo à toi ma chérie.
C'était hier l'anniversaire de mon frère. La fête a eu lieu chez moi et ce matin mon corps semble me dire, dans une judicieuse remarque de circonstance: «Je me souviens.»

Les raisons de célébrer étaient nombreuses en cette veille de la Saint-Jean et j'aimerais en ajouter une: nous avons reçu une promesse d'achat acceptée sur le condo de la rue Champagneur.

A tout ceux qui auront pris congé aujourd'hui, bon repos. Aux autres, bonne journée.
Mangé, ce matin, les premières fraises (délicieuses) de ma terrasse... amusement urbain en cette journée de fête des pères...
Qui a dit que le mois de juin n'était pas favorable à l'immobilier? Hier j'ai rempli pas moins de trois promesses d'achat pour trois propriétés différentes...

Il ne faut pas confondre immobilier et immobilisme. L'immobilier n'est pas immobile.
(rappel de la définition d'immobile: Qui ne bouge pas; qui n’est pas agité. • Qui semble ne devoir jamais varier.) J'en souris.
Je peux vous le dire: vous n'avez pas été les seuls à craquer pour ce magnifique condo de la rue De Lorimier dont je vous ai parlé dimanche dernier (non, non, ne dites pas le contraire).

Je ne veux pas vous frustrer, mais j'ai déjà reçu une promesse d'achat, et elle est acceptée. Oui, hé bien... hélas... Une prochaine fois?

Ça ne sert à rien de protester, mais quand c'est fait avec autant de talent, je ne peux pas m'empêcher de faire écho... je reproduis donc la lettre que mon ami Luc Baranger a fait parvenir au big boss de Radio-Canada...

À la rubrique "repères spirituels" de mon site Internet de modeste écrivain qui fait souvent du blues un personnage de ses romans, il y a Dan Behrman, évidemment, avec une photo de Dan, hilare, en train de lire un de mes bouquins quelque part sous les tropiques. Avec cette légende : "Dan Behrman a.k.a Big Dan Banane, the banana man. Dan est au blues (sur Espace Musique à Radio Canada) ce que Louis Pasteur fut à la médecine: un aficionado, un lettré, une épée, une pointure incontournable, une sommité, un docteur honoris de la bonne cause, un monsieur que saluerait bien le baron Eric, l'héritier des Rothschild, si les aristos avaient encore deux sous de savoir-vivre." Je n'ai jamais pensé qu'un jour je devrais changer le temps de ces quelques lignes pour les mettre au passé. J'ai réclamé des explications à Radio-Canada concernant la disparition de Dan de l'antenne. "Fin de contrat" m'a-t-on répondu. Ben voyons... Avec Dan on tenait la générosité et le talent chaque vendredi soir entre les oreilles. Pourquoi ont-ils fait ça ? Naïf, je croyais qu'on vivait dans un pays de liberté et de libertés, où certains milieux étaient encore épargnés par le népotisme, le copinage et la mentalité dirigiste de petits chefs qui se croient encore au bon vieux temps de l'URSS (et dans URSS, il n'y a pas que UR). Mais non, même dans le milieu culturel sur une station de radio payée par les contribuables (ce qui signifie que nous, auditeurs, sommes aussi indirectement les patrons des patrons de cette radio grassement payés avec NOS taxes), eh ben la lâcheté a droit de cité. Scraper le gars qui vient d'être réélu meilleur DJ de blues de tout le Québec, fallait avoir un esprit bien tordu pour y penser, Radio Canada l'a fait ! Je ne ressens pas de l'amertume, mais du dégoût.
Cordialement, Luc Baranger
Comment est-ce possible? Je ne vous ai pas encore parlé de ce magnifique condo à vendre sur De Lorimier? Voilà, allez-y voir, c'est de toute beauté...

Quelques photos pour vous allécher:




Je ne comprendrai jamais la fascination des gens pour le Grand Prix... que l'on se passionne pour des voitures qui font vroum-vroum m'étonne un peu; que l'on paie pour respirer des effluves nauséabondes et se faire casser les oreilles me consterne...

Me rendant à Longueuil pour suivre une formation hier matin m'a permis de réaliser que je devais être un des rares à ne pas s'intéresser à la course automobile: 30 minutes pour pouvoir me rendre au stationnement de l'hôtel fréquenté de toute évidence par des aficionados de la Formule Un, cela nous donne une idée de la popularité du Grand Prix...

...popularité qui se manifestait jusqu'à tard, hier soir, où les casquettes et les accessoires (le rouge est à l'honneur) du Grand Prix étaient encore nombreux sur la rue Mont-Royal où se déroulait le traditionnel Nuit blanche sur tableau noir.

... et avec ce long préambule, j'en ai perdu mon idée de départ qui était là, si, si, je vous assure, avant que je ne m'égare.

... à défaut de la retrouver, voici une photo que j'aime...





Le tour de l'île sous la pluie: 50 km et pas une éclaircie. Une pluie constante. Je l'ai fait. Jusqu'au bout, comme on boit bonheur et malheur jusqu'à la lie écoutant l'hallali de la victoire.

Je suis content. I did it, ou comme dirait un politicien américain: Yes, I can. (Écrivant ces lignes, je m'aperçois que la pluie vient de cesser. Je sors de la douche et me réchauffe auprès du feu de cheminée).
Aujourd'hui j'apprécie encore les bienfaits de ce petit tour de nuit. Dans une ambiance extraordinaire, avec une flopée de partenaires (tout près de 40, je crois) «pour la bonne cause» (c.f. ALPAR; précisons, ALPAR est l'acronyme de l'Association de loisirs pour personnes à autonomie réduite... pas sexy, mais plein d'humanité), nous nous sommes amusés à pédaler et... à recueillir plus de 4000$. Pas mauvais...

Soyez assurés que vous entendrez parler de cette activité avant la prochaine année. Je compte m'impliquer. Ça tient à peu de choses: au coin des rues Marquette et Rosemont, ils étaient 3 ou 4 à attendre notre passage, assis sur leur chaise roulante ou appuyés sur leur bonne volonté. Il aura suffit d'un petit cri de ralliement de notre part pour voir leur visage s'illuminer d'un sourire qui aura eu raison de moi: pour ces gens-là, je suis prêt à bien plus qu'un tour de l'île...

En attendant, pour le plaisir et ma propre cause, je m'apprête demain à refaire un tour de l'île. Qui m'accompagne?
Que faites-vous ce soir? Venez faire le tour de l'île de nuit avec moi... et encouragez L'ALPAR... Ce soir je pédalerai pour «Briser l’isolement des personnes âgées de 55 ans et plus et faciliter leur intégration dans la communauté» selon le mandat de l'ALPAR.

Bon, le vélo ce n'est pas votre affaire? Pas de problème: encouragez-moi à encourager l'Alpar et commanditez mon tour (j'ai déjà recueilli 60$... on peut faire mieux, non?).

Départ Boulevard St-Joseph vers Christophe-Colomb à compter de 20h30. Quand je pense que vous ne saviez même pas ce que vous alliez faire ce soir...

À tout à l'heure...
Me répèterais-je? Un des grands plaisirs de mon travail est de rencontrer toutes sortes de gens. Et parmi eux, acheteurs, vendeurs, collègues, futurs clients ou rien de tout cela, parmi eux, donc, des gens absolument adorables. J'ose espérer qu'ils se reconnaîtront.
Oui, oui, je remets ça aujourd'hui, dimanche, de 2 à 4... Quoi? Une visite libre du 700B Champagneur à Outremont *C'est juste au coin de Lajoie*.

Venez me voir, vous en profiterez pour voir un très bel appartement (ou l'inverse).
Hier, c'était le 28 mai. Je n'ai pas réalisé avant que nous nous retrouvions, mon frère Paul et moi, au restaurant, quand, un peu avant le dessert, il ne vienne me rappeler qu'il s'agissait du jour anniversaire de la mort de notre mère. Il y a 32 ans. J'en avais 18 et Paul (le bébé de la famille) était plus jeune encore.

Ni lui ni moi n'avons l'habitude de prendre du dessert (en fait, nous n'en prenons pratiquement jamais). Hier midi, nous n'avons pas résisté au flan caramel offert chez Doval. Notre mère le faisait très bien. Et pas que le dimanche.

Certains morts ne nous quittent jamais complètement, certains sont même plus vivants que les vivants.

Hier c'était aussi l'anniversaire de mon neveu Simon à qui je souhaite tout le bonheur du monde et que j'embrasse chaleureusement.
Je résiste tant que faire se peut pour commenter l'actualité. Je passerais mon temps à me scandaliser de tout et de rien.

Le silence est parfois plus beau que les cris (ou même les chuchotements... quoique...).

Une petite note quand même pour me faire mentir, concernant la catastrophe écologique du golfe du Mexique; je l'ai lu ici, sur ce site que j'ai intitulé, dans mes essentiels, Une autre actualité. On peut lire:

Les compagnies pétrolières, elles, ont profité d’une protection provenant du Oil Pollution Act qui inclut une limite maximale de $75 millions en responsabilité civile pour les dommages que BP, ou toute autre compagnie pétrolière pourrait être forcée de payer (...) Pour mettre ce $75 millions en perspective, il faut noter que BP a fait $93 millions de profits à chaque jour lors des trois premiers mois de 2010. En d’autres mots, il faut moins d’une journée de profit à BP pour couvrir les frais qui leur sont imposés.

Sans commentaires.

Soleil, chaleur, long week-end... ne sont pas synonymes de vacances (après tout, j'en reviens). Les derniers jours ont été occupés... j'en ressors les traits un peu tirés par un manque de sommeil, mais le cœur heureux. J'aime la chaleur et le soleil.

En prime, je reçois ce matin une promesse d'achat acceptée...



Ben... oui, de retour, avec la liberté de négliger ce blog... et la nécessité de travailler dur... très dur...

Nouveaux acheteurs, nouveaux vendeurs...

Au chapitre des nouveautés, celle-ci, où je vous invite à venir me rencontrer, aujourd'hui, entre 2 et 4. Une magnifique propriété: j'écrivais sur sa fiche descriptive:

Le charme des belles d'Outremont: grand 3e étage (+1200pc), très éclairé (unité de coin sud-ouest) face à l'école Lajoie. Trois chambres à coucher, possibilité terrasse sur le toit (exclusivif), haut plafond (9,6 p.), deux balcons, un espace de rangement au sous-sol; près de tous les services de la rue Bernard et Van Horne.

Vous pouvez en savoir davantage ici




Hé ben, oui, de retour... décidé de ne pas rester sur la plage. Mieux à faire ici.

Parti épuisé, de retour fatigué... y'a donc de l'amélioration. Je me réjouis. Et vous? (Bon baiser).
Voilà c'est fait. Je quitte pour une semaine de vacances... de retour le lundi 10 mai... Je prendrai l'apéro et le soleil en pensant à vous.
J'aimerais dir, avec bien des partisans, «ça sent la coupe!», mais en réalité, en fait de coupe, il y a d'abord la coupe de cheveux que je viens de m'offrir, et puis, en fait d'odeur, je dirais que ça sent surtout les vacances, car je viens de réserver mon billet pour une petite semaine dans le sud. Histoire de refaire le plein.
Recharger les batteries.
Relancer la machine.
Changer les idées.
Et tout ça.

Bref.
Vivement le sud.
Mais avant tout, un dernier coup.
Finaliser la vente du quadruplex sur la rue Plessis.
Promesse acceptée. Inspection sous peu. Pas de nuage en perspective. C'est aussi ça, la perspective des vacances. Je m'en fais une joie.
Dans le superbe roman de Philip Roth, Exit le fantôme, les deux extraits qui suivent résument à mon sens admirablement le livre:

«Nous, les gens qui lisons et qui écrivons, nous sommes finis, nous sommes des fantômes qui assistons à la fin de l'ère littéraire...» (p.212)

«J'ai constamment le sentiment que ma vie réelle, disait-il [Keats] est derrière moi et que je vis une existence posthume.» (251)
Fatigué, après un marathon de travail épuisant et parfois frustrant... Envisage sérieusement une petite semaine de vacances sous peu...
Bouleversé, ce matin, de recevoir des photos de mon frère que je n'ai pas revu depuis vingt ans...
Étrange la vie... plus étrange encore la vie d'agent immobilier. Il y a donc des cycles. Ailleurs, je parlais de hauts et de bas; tout fonctionne ou rien ne fonctionne. Maintenant, je parle vraiment de cycle; on travaille avec des acheteurs ou des vendeurs... Ou plus précis encore: on vend ou on achète le même type de propriétés. Pour moi, actuellement, il s'agit de quintuplex...

Il y a un mois, c'était dans le quartier Hochelaga. Cette semaine, c'est sur le Plateau. Et deux fois plutôt qu'une.

Je résume rapidement (car en effet, ce fut rapide): vendredi dernier, Marianne et François ont un coup de cœur pour un beau quintuplex... Il faut faire vite car nous ne sommes pas seuls sur le dossier. À 19h00 je prends l'offre, elle est présentée, négociée et acceptée... Ouf!

Le lendemain, je prends leur propre quintuplex à vendre, dimanche je pose la pancarte, lundi je fais les premières visites et... reçois les premières offre. Le mardi, une des offres est acceptée. Ouf (bis)!

Étrange... mais pas désagréable.
Je ne peux pas passer sous silence cette journée qui revêt pour moi la plus haute importance. Le temps pourrait s'arrêter, mais rien n'arrêtera cette émotion si particulière qui se loge parfois dans les larmes — d'où l'expression, ému aux larmes.

Aujourd'hui mon fils Édouard a 18 ans. Je regarde derrière comme devant. Je vois la joie de gravir comme de descendre les montagnes.

Le monde t'appartient, fiston. Prends-le dans tes mains et joue avec, comme tu joues au hockey ou au football. Le monde est toi, rappelle-t'en. Il est là où ton regard te porte (et pas nécessairement là où on te dit de regarder).

Tu changeras le monde à ta guise et ne te laissera changer par lui seulement, oui, seulement si tu le désires.

La suite est à toi.

Je t'aime, Édouard.
Hier, nous soulignions (à l'avance) l'anniversaire de mon fils Édouard qui aura bientôt dix-huit ans.

Malgré le soleil qui brille aujourd'hui, je dois dire que demain sera plus vieux.
Un lundi aux allures de dimanche. Un peu de travail et pas mal de liberté.

Lorsque j'écrivais les mots Nostalgie et actualité de l'intelligence, je voulais parler de ce regret qui m'habite de ne pouvoir croiser trop fréquemment l'intelligence en art, et témoigner de cette foudroyante actualité, de cette éternelle contemporanéité de l'esprit qui traverse le temps. De l'Oxygène, de l'Épiphanie, du mouvement qui nous permettent de nous sentir vivant... et plus.

Lorsque je lis Philip Roth, et spécifiquement, aujourd'hui, son dernier roman traduit en français, Exit le fantôme, c'est de cette joie et de cette intelligence dont je veux parler.

Il n'est pas faux ni abusif de dire que des écrivains nous aident à vivre (et pour ceux-là qui nous aident à mourir, ou entrevoir l'éternel, je reparlerai un autre jour — mais il se pourrait que les uns et les autres soient les mêmes).
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