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PATRICE DANSEREAU

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Home Archive for May 2008
On n'en finit pas d'apprendre... J'ai beau tenir ce blog depuis quelques mois, je suis encore une nullité en la matière et toujours très ignorant des us et coutume de la blogosphère. Mais je viens de découvrir que si je devais le demeurer, ignorant, je n'aurais qu'à m'en prendre à moi-même. Il existe en effet un blog rédigé par un «journaliste spécialisé en technologies de l'information appliquées au monde des affaire», comme Vallier Lapierre, le rédacteur de ce blog se présente lui-même. Intitulé, Tous complices, ce blog regorge de détails et d'informations extrêmement fouillés sur le sujet. Le dernier papier en date traite, entre autre, de l'immobilier américain et de la crise que l'on sait. L'auteur nous apprend que:

La transparence érigée en vertu chez les blogueurs en général nous vaut dans le secteur de l’immobilier de retrouver des blogues consacrés uniquement à la crise actuelle. Ces blogues, tels que The Housing Bubble, Housing Doom, Blown Mortgage et HousingBubbleCasualty, figurent en très bonne position au classement bien que leur lecture assidue doit donner froid dans le dos.

Moi, ce qui m'a donné froid dans le dos, c'est de lire que la crise immobilière américaine avait donné naissance à une émission de téléréalité sur la vie d’un agent spécialisé dans l’achat et la revente des maisons saisies par les prêteurs. Vallier Lapierre rapporte également l’existence de tours guidés en autobus, remplis d’acheteurs potentiels flairant les aubaines, des quartiers les plus affectés par les saisies. (Je crois sincèrement qu'il y a d'autres façons de faire de l'immobilier).

En attendant, je me dis que si je continue à lire son blog, je me coucherai chaque jour moins ignorant...
La pub à travers mon blog? Oui, pourquoi pas, si c'est pour encourager les amis. Je vous ai invité à voter pour le texte de Jérôme Schlossman, dans le cadre du concours Sex and The City, organisé par Cyberpresse, et le résultat a été positif: C'est Jérôme qui a remporté la victoire. Le seul gars en compétition...

Ce matin, il m'annonce fièrement la nouvelle tout en me posant une question: «Ça marche pareil pour le Goncourt?» Bonne question, en effet...

Le procédé marchera-t-il à tout coup? Mon ami Laurent Lavaill participe cette fois à un concours d'illustration. À nouveau, il convient d'aller voter... C'est amusant, et en plus, ça vous permet d'aller voir le travail de talentueux illustrateurs... Moi, ça me change des actualités déprimantes...


Illustration de Laurent Lavaill
Il est toujours préférable de faire couler de l'encre plutôt que du sang. La colère peut faire jaillir les couteaux ou les plumes; je préférerai toujours la deuxième option. VLB s'en prend à la gouverneure générale, juste dans la foulée du dépôt du rapport Bouchard-Taylor et voilà que les esprits s'échauffent. Le nationalisme engendre souvent ces cas de figure quand il craint (car la crainte est un fondement «générique» de cette idéologie) pour son identité ou son image. Ici, on n'a visiblement pas digéré la récente visite de Michaëlle Jean en France...

C'est Dany Laferrière (un écrivain que j'aime) qui répond aujourd'hui à VLB (un écrivain que j'aime) de belle façon en écrivant: on ne peut pas se contenter de regarder ailleurs quand quelqu’un se fait ainsi humilier dans sa personne. L’insulte publique est un acte qui regarde la collectivité. Ce silence, quand un autre dont on ne partage pas le point de vue se fait insulter, finira par anesthésier notre sensibilité profonde.

C'est la réponse de Laferrière qui me pousse aujourd'hui à vous communiquer (en partie) le texte de mon ami Luc Baranger qui répondait lui aussi, à sa façon, aux humeurs nationalistes de Serge Bouchard qui se désolait de ce «qu’on s’abaisse à aller chercher en limousine à l’aéroport Trudeau» des écrivains étrangers. Baranger cite modestement le cas de sa personne, «qui, bien qu’ayant publié dix romans en onze ans, dont trois chez Gallimard et un au Seuil, n’a jamais vu la moindre limousine ni le moindre studio de télé depuis toutes ces années où il vit et paie ses impôts au Québec.»

Et de conclure: Si je peux me permettre une remarque, je crois que le Québec ne se grandit pas en laissant des bateleurs d’estrade provocateurs tenir des propos qui flirtent avec une espèce de nationalisme sous-jacent, du genre « les médias québécois aux Québécois ». L’on sait que ce qui est excessif est insignifiant, qui plus est lorsque les propos sont tenus par un quelqu’un qui a travaillé pendant près de cinq ans… en France et en Belgique, pour le compte de l’industrie française de l’armement terrestre.

Je crois qu'il importe de lutter contre l'anesthésie de notre sensibilité. Ce qui inclut la lutte contre la démagogie et l'imbécilité.


Caricature de Monaerik publié ici

Avec tout ça, je n'ai même pas vu le temps passer... et il est passé tout droit, sans même que je ne le souligne. Pourtant c'est bien vrai, ça fait maintenant plus d'un an que j'ai commencé ce blog. C'était le 17 mai dernier et c'est donc avec une semaine de retard que je célèbre aujourd'hui mon premier anniversaire... Voilà. Pas de tambour ni de trompette (trempette et topinambour? pourquoi pas...)
Mon ami Jérôme, un grand Climinel, a pondu ce petit texte savoureusement nostalgique et intelligemment drôle, dans le cadre d'un concours organiser par Cyberpresse. Vous l'aurez compris, ce n'est pas La Presse que je veux encourager, mais bien mon ami Jérôme. Voici son texte:

L’amitié peut-elle exister entre un homme et une femme sans intérêt

Texte de Jérôme Schlossman

Je me souviens de cette scène qui a posé dans la mémoire de l’enfant que j’étais les fondations de l’adulte que j’allais devenir. J’avais 8 ans et je me préparais à aller au parc avec ma copine Anne. Ce jour-là, ma mère accueillait une jeune amie à elle, adolescente boutonneuse et complexée. La jeune fille à face de pizza s’était approchée de moi et m’avait lancé d’un air gentiment moqueur: Alors, tu vas jouer avec ta petite copine?»

Je me rappelle avec une précision déconcertante avoir pensé: « Non, Anne est juste mon amie.» À la place, quelque chose d’inexplicable m’a ordonné de prendre un air mignon d’enfant de 8 ans (imbécile plus tard) et de répondre avec la timidité que l’on attendait de moi: «Vouiiiiiiiiiii, c’est ma petite copine.» Aujourd’hui, à l’âge mûr (qui selon Desproges précède l’âge pourri), je ne peux m’empêcher de repenser à cette scène pour me convaincre que nos chastes normes sociales semblent finalement bien loin de l’accepter, l’amitié entre hommes et femmes. Vous me direz, elle a bon dos la société!

Certes... Mais tout de même! Entre l’épouse, la mère, la pute, la sœur (qu’elle soit bonne ou pas) et la maîtresse (d’école et de lit), elle est où la femme amie, hein? Eh bien justement. Elle a 8 ans, des couettes, elle s’appelle Anne et elle me tient la main quand on fait du patin à roulettes.


Vous aimez? Il ne vous reste plus qu'à voter pour lui... En cliquant ici.
La Cour suprême donne raison à Khadr. Pas en tout, mais... c'est un début. Faut-il le rappeler, Khadr est le seul citoyen d'un pays occidental toujours détenu dans la prison américaine de Guantanamo, à Cuba.

Je vous invite à prendre connaissance de l'article. Pour ma part, c'est une nouvelle pièce à verser à mon projet autour du 11-Septembre...
Mon amie Lyne qui est une blogueuse sérieuse et qui a compris le sens de l'expression «communauté virtuelle» me permet aujourd'hui de revenir sur le scandale de Barrick Gold (voir jeudi 8 mai) et de son action honteuse auprès des éditions Écosociété, coupable d'avoir publié l'excellent livre d'Alain Deneault, Noir Canada.

Avec sa poursuite de six millions de dollars, la multinationale canadienne menace sérieusement la survie de la petite maison d'édition. C'est pourquoi, à travers le communiqué qu'elle (mon amie Lyne) m'a fait parvenir, je reprends à mon tour l'essentiel des (petites) actions que nous pouvons mener collectivement et qui, pour symboliques qu'elles soient, n'en demeurent pas moins de petites contributions à la défense de la liberté d'expression qui est aujourd'hui de plus en plus menacée, parce que de plus en plus étouffée. Je reprends donc mot à mot, les suggestions du communiqué en question:

Pour nous aider, vous pouvez :

* Signer la pétition pour une loi anti-SLAPP en ligne et la faire circuler largement
* Écrire à votre député et au ministre pour demander une loi anti-SLAPP
* Faire un don aux fonds de de défense juridique
* Acheter le livre Noir Canada...

Acheter le livre? Oui, je crois sincèrement qu'il faut commencer par là... À ce propos, Lyne me souligne que, pour les supporter dans leur lutte contre le géant aurifère, la librairie COOP UQAM versera 5$ aux éditions Écosociété pour chaque copie de Noir Canada vendue.

Moi qui, il n'y a pas longtemps, me désignait comme un adversaire (ou du moins,un critique sévère) du communautarisme, me voilà surpris en pleine action... communautaire. La vie est pleine de surprises...
p.s. en forme de cruelle ironie: au moment où je finissais de rédiger le billet qui précède, je tombe sur cette dépêche dans Cyberpresse: Sécurité alimentaire: le Canada parmi les premiers de classe. Alors que l'on sait que notre beau pays refuse toujours l'étiquetage des aliments (OGM? Connais pas!), ayant adopté (et servilement copié des Américains) le fameux principe des équivalences alimentaires (signifiant qu'un maïs transgénique est équivalent à un maïs naturel), on reste surpris de lire: Le pays a obtenu de bonnes notes pour son « service aux consommateurs » ou plutôt pour tout ce qui a trait à l’information et l’éducation des gens. Les moins bonnes notes sont venues dans la catégorie biosécurité. «On utilise beaucoup de pesticides, mais ça fait partie des conditions de culture de notre climat nordique», explique Sylvain Charlebois. Selon lui, il est difficile de changer cette situation. D'autant plus difficile quand pour ce faire, il faut affronter la puissante Monsanto et ses lobbyistes...


Ce billet ne brillera pas par son originalité. À l'heure où je rédige ces lignes, on en parle à la radio, à l'émission de Christiane Charette. Samedi, Le Devoir en a parlé en première page. L'auteur, Marie-Monique Robin, sera invitée sur toutes les tribunes dans les jours à venir, car elle publie au Québec un livre brûlant et elle sortira à compter de vendredi à Montréal, un film sur le même sujet, à savoir: Monsanto.

Le monde selon Monsanto, est à lire et à voir de toute urgence. Moi qui déteste la science-fiction, je crois y être livré pieds et poings liés. Le malheur, c'est que ça ne relève en rien de la science-fiction, mais du documentaire tout ce qu'il y a de plus «vécu» (un passé simple qui s'impose si on compte le nombre de victimes que cette multinationale a déjà faites, dans la plus grande impunité qui soit, sinon avec l'aval des gouvernements).

Monsanto est une compagnie criminelle qui utilise le mensonge et la falsification, l'intimidation et la corruption, avec toute la force de ses millions de dollars et de ses avocats tout aussi millionnaires...

Je ne tenterai pas de résumer la thèse de l'auteur, mais seulement relever un point particulièrement éloquent dans l'enchaînement et le mode fonctionnement de cette compagnie qui est parvenue à s'introduire dans les officines gouvernementales avec une aisance et une facilité déconcertantes. Le principe tient à ceci: des cadres de la compagnies se retrouvent au sein des instance étatiques chargées de la réglementation (Food and Drug Administration, Environmental Protection Agency...) avant de revenir prendre du service dans la compagnie. On appelle ça les «portes tournantes». Moi, j'appelle ça, les relations incestueuses entre l'État et les intérêts privés. Le résultat, c'est toujours une apparence de démocratie qui cache mal le jupon du grand capital autocratique.

Moi qui ne manquait pourtant pas de raison de m'indigner... Mon seul contentement dans cette affaire, c'est le coup de téléphone de ma jeune nièce (14 ans) qui m'a demandé hier soir de l'accompagner à la séance de samedi, à ExCentris, où le film sera diffusé... Cela m'a rappelé qu'à son âge, je m'enflammais autour d'un certain 11 septembre... 1973, quand Salvador Allende a été assassiné par les militaires chiliens avec la complicité d'une grande puissance nord-américaine...

Internet sert toutes les causes, c'est bien connu, des plus folles aux plus connes en passant par les plus désespérées et les plus urgentes. Personnellement j'aime y consulter de puissants dossiers sur Monsanto ou sur le 11-Septembre, mais je peux également y lire les messages de bien plus fou que moi comme celui du sympathique François Yo Gourd. Je vous reproduis sa dernière missive qui a transité jusqu'à moi et qui servira peut-être une bonne cause (bien que personnellement, je ne suis pas très animaux domestiques):

Le bonheur est dans votre oeil mais la larme dans le nôtre. Le vent qui souffle est pour le marin solitaire une bénédiction, pour la petite mouche noire c'est une tornade.

Dans notre maison le bonheur a pris la fuite avec notre chien adoré qui a disparu sans laisser de note. Jo Binne, un boston terrier, vedette de cinéma dans le film l' avis d'un Fou de François Gourd, est âgé de huit ans.

Le secret de notre bonheur était ce chien qui nous enseignait la vie simple. Son meilleur ami, Ti Bonhomme, un autre boston-terrien âgé de 4 ans, a lui aussi mauvaise mine depuis hier. Il a passé toute sa vie avec Jo Binne. Nous l'avons perdu près de Papineau et Marie-Anne à Montréal. Mon fils qui dort avec Jo Binne depuis 8 ans a perdu l'appétit. Moi je dors avec Ti Bonhomme alors c'est moins pire. Mais je peux vous dire que mon pâté au saumon m'a paru plus pâteux que d'habitude.

Tout n'est pas noir. En posant mes affichettes sur les poteaux j'ai lu sur une petite affiche: On a perdu notre lapin. Sur un autre coin de rue j'ai vu un autre papier où était écrit: On a trouvé un lapin. J'ai téléphoné pour apprendre que le lapin était rentré chez lui. Il habite chez un magicien.

Prenant un café au charmant petit resto, Les Copains d'abord, j'ai parlé avec un gars qui lui vient de perdre sa blonde et sa petite fille. Une amie a retrouvé son chien disparu depuis 2 semaines. Une autre amie a perdu sa maison dans les flammes.
J'ai sur le coeur des petits frissons moi aussi. J'avais pris l'habitude de discuter avec Jo Binne. Il me fait penser à un moine bouddhiste. Il a la tête toute blanche et le reste du corps noir, comme Michael Jackson. Si il revient à la maison je vous promets que je vais apprendre des trucs pour devenir magicien. Au lieu de leur faire plein de grimaces, j'irai égayer les enfants en faisant apparaître dans mon chapeau un petit chien pas plus gros qu'un gros lapin. Je vous laisse sa photo si vous avez un espace pour la placer, peut-être que grâce à vous une famille de fous retrouvera ses fou-rires quotidiens. Nous vous ferons une super fête avec un gâteau noir et blanc en forme de boston terrier. Merci de faire circuler ce mail dans vos réseaux.
François Yo Gourd, foulosophe et niasologue


Semaine mouvementée, fatigante et éprouvante, o`« l'on apprend qu'en immobilier, rien n'est jamais acquis tant que l'on n'est pas passé chez le notaire; où l'on comprend qu'il faut toujours redoubler de vigilance, où l'on reconnaît l'importance de ne jamais rien laissé en suspens et de mettre noir sur blanc ce qui doit être écrit noir sur blanc...

Grosse semaine de travail donc, à travers laquelle ma bursite et ma tendinite se sont soignées presque à mon insu (mais à l'aide de médication, et de traitements de physio incluant courant électrique, vinaigre, ultra-son, laser, ventouse et quoi encore...). En somme, une semaine à l'image des précédentes, mais en plus chargée...

Une semaine qui trouve aujourd'hui un heureux point d'orgue, avec une promesse d'achat acceptée sur la rue Casgrain... Alors si vous voulez tout de même venir à la visite libre qui aura lieu demain (de 2 à 4) vous saurez peut-être ce que vous aurez manqué...



C'est le genre de nouvelle, je dois le dire, qui produit chez moi un heureux sentiment d'apaisement et de joie mélangés.

Qu'est-ce que je vais bien manger ce soir pour célébrer ça?
Tendinite calcifiée, certes, mais la véritable douleur était causée par une bursite sous-acromiale. Voilà le diagnostic. La bonne nouvelle est que la phase aiguë est maintenant passée et que je peux (avec beaucoup de prudence) me servir de mon bras gauche. Ouf! (soupir de soulagement).
La tendinite ne me lâche pas... Je brave la douleur et tente encore un petit effort sur le clavier tout en évitant la touche des majuscules ou du moins, en évitant de me servir de la main gauche et enchaîne pour vous donner plus de renseignements sur la propriété. Vous n'avez qu'à cliquer ici ou là, et vous découvrirez les détails... et avec ça, je vous offre une nouvelle photo inédite...



Cette simple photo soulage déjà un peu mes maux...
C'est avec courage et... acrobatie que je jette quelques mots sur mon blog. Pour aller au plus court, je dirai: la douleur de ma tendinite est si intense aujourd'hui (en fait, depuis hier) que je me suis rendu aux urgences de l'hôpital. Cinq heures plus tard, je suis de retour, à peine moins souffrant, mais armé d'une panoplie de pilules. Mon bras gauche doit rester immobile (l'horreur pour les majuscules et les apostrophes) sous peine de grande douleur...

Dommage pour moi qui voulait parler de la joie. Ma très grande joie d'avoir obtenu une acceptation sur notre offre d'achat de la propriété dans la Petite Italie. Une joie aussi grande, je crois, que lors de ma première vente. Mais pour l'heure, je ne peux en écrire davantage.


À propos, voulez-vous venir voir cet extraordinaire appartement? Il y a visite libre demain, dimanche, entre 2 et 4. Vous ne le regretterez pas. Raffinement et sobriété exceptionnels. C'est au 6763 Casgrain. À deux minutes du Marché... Je vous en dévoilerai davantage une autre fois...


Ce n'est pas le travail qui manque... et les résultats suivent, ce qui n'est pas pour me déplaire. Pour l'heure, j'ai reçu il y a deux jours une promesse d'achat acceptée et c'est vraiment une très bonne nouvelle. Ma cliente convoitait cette propriété de la rue Saint-Hubert depuis près d'un an maintenant! Il aura fallu de la patience et quelques efforts pour en arriver là...

Cet après-midi, je déposerai également une autre promesse d'achat sur une belle propriété dans la Petite Italie. Là encore, il aura fallu se faufiler entre plusieurs offres pour pouvoir rester dans les rangs. Tous les espoirs sont permis...

D'ici très peu de temps (vraiment très peu... le temps de faire sécher les encres et «développer» les photos), je vous parlerai également d'une autre propriété, en fait d'une copropriété, sur la rue Casgrain, à deux minutes du Marché Jean-Talon, rénovée et «restaurée» avec un goût et un raffinement rares! Les amateurs esthètes apprécieront... Et si vous voulez voir par vous-même, vous pourrez venir à la visite libre que nous tiendrons ce dimanche (oui, toujours de 2 à 4).

Et le soleil brille encore en ce jour qui n'attend qu'un peu plus de chaleur...
Les temps ont changé; il n'y a pas si longtemps, à une époque qui connaissait encore le sens des mots «indignation» et «contestation», il aurait suffit de l'imbécillité, l'immoralité ou la férocité d'une multinationale qui entreprend de censurer la liberté de parole d'un auteur, pour propulser ce dernier au devant de l'actualité et lui assurer une gloire certaine. À l'époque à laquelle je fais allusion, la censure qui s'abattait sur un livre était souvent la voie royale qui mène au best seller. Mais il semble que les temps aient bien changé... tandis que l'imbécillité est la même.

Aujourd'hui elle se nomme Barrick Gold, cette gigantesque minière canadienne qui est allée de l'avant, comme elle l'avait annoncé, en déposant une plainte contre les auteurs et l'éditeur de l'excellent ouvrage dont j'ai déjà parlé, Noir Canada (Éditions Écosociété): 6 millions de dollars, c'est le montant de la poursuite, ce n'est pas rien. En fait, ça représente 25 fois le chiffre d’affaires annuel d’Écosociété!

La technique est connue et elle porte un nom: c'est la poursuite bâillon (ou SLAPP*, en anglais, qui évoque bien la violence d'une claque dans la gueule qu'une telle poursuite provoque). C'est bel et bien une atteinte à la liberté d'expression et c'est... très légal. Trop, même.
*SLAPP = Strategic Lawsuit Against Public Participation

C'est ce qui inquiète, justement, un petit collectif d'auteur qui ne m'a pas convoqué, mais auquel j'adhère entièrement, et qui a publié hier dans les pages du Devoir une lettre ouverte au ministre de la Justice. Je ne reproduirai pas la lettre ici (je vous invite cependant à cliquer sur le précédent lien), mais citerai simplement ce passage:

S'il faut protéger le droit, il faut aussi protéger le droit à la liberté d'expression des auteurs de Noir Canada contre toute forme d'intimidation. Si la contestation ou la dénonciation deviennent impossibles sous peine de poursuites, dans quel État de droit vivons-nous? Nos sociétés ont besoin de la vigilance des intellectuels, auteurs, chercheurs et journalistes.

La liberté d'expression est un gain trop fragile de nos sociétés contemporaines pour la voir remettre en cause par des intérêts commerciaux, concluent les auteurs de cette lettre ouverte.

Une dernière question: en évoquant l'imbécillité, l'immoralité et la férocité de Barrick Gold, serais-je susceptible à mon tour d'être accusé de diffamation? Qu'en pensent les avocats de la barrique?
À la suite de mon dernier billet (ma dernière image, serait plus juste), mon amie Lyne m'envoie ce nouveau «visage» qu'elle avait saisi à Boston, il y a deux semaines...


Photo_ Lyne Lefebvre
Ça ne se résume pas à ça, mais on peut rappeler quelques faits: le Canadien de Montréal est maintenant éliminé et les commerçants regretteront la manne des fanions, chandails et drapeaux tout en se réjouissant d'avoir évité de nouvelles casses...

Omar Khadr croupit toujours à Guantanamo, en violation totale du droit international, sans que le Canada ne tente un geste pour rétablir la justice, trop occupé à refuser un droit d'asile à l'Algérien, Abdelkader Belaouni qui s'est réfugié depuis maintenant 28 mois dans le presbytère d'une église de Pointe-Saint-Charles...

Le prix de l'essence ne cesse d'augmenter et les coûts de chauffage au mazout pareillement pendant que les compagnies pétrolières engrange, année après année, des profits records (la seule compagnie Exxon, avec un chiffre d'affaires de 400 milliards cette année, se classerait au 28e rang des pays par PIB, devant le Pakistan ou l'Arabie saoudite)...

La crise alimentaire est toujours bien réelle pour des millions de gens qui ont faim ou qui ne peuvent acheter les céréales de base à leur alimentation pendant que le Canada s'apprête à pousser l'éthanol...

Pendant que j'enrage devant les multiples injustices, inepties et futilités de la vie, je me réjouis de voir une promesse d'achat acceptée pour mes amis Luc et Marie... Small is beautiful. Et puis, après une soirée passée entre amis, j'ajouterais aussi que de petits gestes sont sources de grandes joies.
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Patrice Dansereau, courtier immobilier et écocourtier chez Via Capitale du Mont-Royal

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