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PATRICE DANSEREAU

agent immobilier rebaptisé courtier immobilier

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Voilà... 2009 s'achève, il faudra faire sans le neuf, tout en souhaitant du sang neuf en 2010. Soyez rassurés, je n'y irai pas de mon bilan de la décennie, mais je respecterai la tradition qui veut qu'on émette et échange nos souhaits pour la nouvelle année (pour ce qui est des résolutions, on verra plus tard).

À tous mes lecteurs, non-lecteurs et à moi-même, je souhaite donc... Quoi donc? N'ayant que peu d'imagination, je suis tout entier habité par mess dernières lectures; elles tiennent ce matin à deux mots: délivrance et renaissance.

À cette enseigne, je souhaite à tous ceux qui suivent les enseignements de leurs Dieux, quel qu'il soit et toujours unique dans sa multiplicité, de continuer à cheminer dans la voie tracée par Dieu... Je souhaite à tous ceux épris de justice, de continuer à livrer bataille et de ne jamais désespérer de la victoire quelles que soient les défaites ressenties... Je souhaite à tous les fervents adeptes de la cause environnementale de ne pas refroidir devant le réchauffement planétaire... Je souhaite à tous ceux qui recherchent l'énigmatique objet d'amour perdu, de retrouver le sujet de la quête... Je souhaite aux modestes pèlerins du bonheur, une récompense à la mesure de leur modestie... À tous ceux en quête de nourriture, d'un toit, d'un travail ou de la santé, de recevoir davantage encore... Je souhaite la beauté convulsive chantée par les poètes et le paradis dantesque aux assoiffés d'art et de «joie sadienne» exquisément délicate...

À tous, enfin, je souhaite la grâce, le courage et la douce folie donquichotesque de leur quête et désir. Délivrés du mal, je nous souhaite de renaître dans l'amour.
Amis et lecteurs de la Haute-Mauricie et du Bas-St-Laurent, je vous souhaite une merveilleuse journée. Aux autres aussi.
Je n'étais pas seul sur la dernière offre d'achat; six autres postulants se sont présentés avec moi. Résultat: la propriété s'est vendue très au-dessus du prix demandé et je suis (nous sommes, puisque je ne fais que parlé au nom des autres) arrivé... bon deuxième. Morale: il y a encore de l'espoir.

Entre temps, je me suis plongé dans ma bibliothèque et j'ai retrouvé sous la plume de Baudelaire, outre son éternelle contemporanéité, la raison qui me faisait douter de l'utilité de lire les journaux: et je cite*: Tout journal, de la première à la dernière ligne, n'est qu'un tissu d'horreurs (...) Tout en ce monde sue le crime...

Pour me consoler, j'ai entamé la lecture du livre de Haenel et Meyronnis, Prélude à la délivrance qui est un formidable chant d'espoir pour tout ceux souhaitant fuir l'esprit et l'état de catastrophe généralisé qui trop souvent parfume notre quotidien (même en s'abstenant de lire les journaux).

Dans un registre qui n'a rien à voir avec ce qui précède, sinon de lointaine façon et suivant les raccourcis et la logique qui me sont propres, j'ai retrouvé dans les premières pages du livre en question, cette citation de Kafka qui évoquait le réveil comme «le moment le plus risqué» (plusieurs de ces romans et nouvelles commencent d'ailleurs par une scène de réveil); c'est à travers cette image que je me suis remémoré mes années d'insomnies où mes journées commençaient parfois à 2 ou 3 heures du matin, heures où je pouvais me laisser aspirer par la fièvre de l'écriture.

Il y a un rapport à établir entre cette fièvre et la joie de résister à ce parfum de catastrophe que j'évoquais plus haut.

Voilà pour l'heure; le lecteur aura compris qu'en ce dimanche gris et humide, je suis toujours dans la luminosité des vacances et de la lecture... À tous mes lecteurs d'ici et de Haute-Savoie, je souhaite une très belle journée.

*Ayant compris que certain lecteur aime à savoir l'origine de mes citations, voici: Œuvres complètes I, La Pléiade, p. 706
À vous tous, frères et sœurs, amies et amis, lecteurs et lectrices, je vous souhaite un joyeux Noël et vous offre ce merveilleux cadeau que j'ai reçu ce matin, de ma fille Adrienne:

Papa,

Tu es toujours là
pour moi
quand j'ai besoin de toi.
Il n'y a pas d'autre mot
pour dire que tu es beau

Ton humour,
c'est pour toujours
ta bonne humeur
fais mon bonheur
et illumine mon cœur

Toute ma joie,
je la partage avec toi

Un papa
comme toi
on n'en voit pas
ça n'existe pas

Un papa
c'est quelqu'un que l'On voit
qu'on admire
qu'on aime
il est élégant

mais il nous aime plus que tout
et nous aussi on l'aime
et on ne l'Oubliera jamais car
il reste dans notre cœur

Papa, je t'aime plus que tout
xxxxxxxx- X 10000000000000
ta fille qui t'aime, Adrienne

p.s. Joyeux Noël


Et Joyeux Noël à vous. Paix, joie et bonheur, ici et maintenant et pour les siècles des siècles.

Le lecteur attentif aura remarqué que, dans ma colonne des «Essentiels» est réapparu, sous le titre «Intelligence et liberté», le site d'un écrivain que j'aime et fréquente depuis longtemps (J'avais 16 ans quand j'ai lu pour la première fois quelques ligne de Paradis), je parle de Philippe Sollers.

C'est peu de dire combien est grand le plaisir que j'ai à lire cet auteur qui ne cesse de me faire découvrir (ou redécouvrir) d'autres auteurs; les bons auteurs sont de bons lecteurs. Lautréamont, Céline, Barbey d'Aurevilly ou Confucius, Sollers ignore les genres et les âges et nous invite à voyager à travers le temps comme l'espace.

De son article sur Confucius, je vous offre cette petite citation qui fait mon bonheur: «Celui qui sait une chose ne vaut pas celui qui l'aime. Celui qui l'aime ne vaut pas celui qui en fait sa joie.»

Quand je vois autour de moi vieillir des proches, quand je les vois s'enfoncer dans la maladie, perdre leurs moyens, effacer les qualités qui les caractérisaient, je me console en entendant un petit rire ou en voyant leur sourire illuminer leur visage, et je me dis que s'ils ont la joie, ils n'ont pas tout perdu.

Sur ce, je m'en vais me reposer au sein de ma bibliothèque... et soigner mon rhume.
On croit que les vacances arrivent, que le travail se fera plus rare... et on se trompe. Depuis une semaine, mes journées n'ont cessé de se charger, mon horaire de se remplir... et je ne parle pas des fêtes, dîners, réceptions et autres festivités... Les acheteurs veulent acheter, les vendeurs, veulent vendre... quand ils ne partent pas en vacances, évidemment.

Malgré un calendrier un peu perturbé, j'ai lancé une offre d'achat sur deux duplex dans Ahuntsic... qui devra maintenant attendre le retour des vendeurs. Et ce matin, je m'apprête à prendre une nouvelle offre d'achat pour un petit duplex sur le Plateau... Des vacances? Disons que ça se fête... dans le travail. Et on ne se plaindra pas.
Pour mes enfants, ce soir marque le début des vacances du temps des Fêtes (pour moi, pas encore, mais c'est un peu dans l'air).

Pour cela et pour la gratuité, je vous offre ces deux citations; la première, parce que le malentendu est souvent un problème de sémantique; Fermer les maisons closes, c’est plus qu’un crime, c’est un pléonasme. (Arletty) Restons ouverts, donc...

La seconde citation parle du bonheur, celui que je souhaite à tout le monde, en espérant qu'il soit dans leur maison (ce qui «demeure» l'objet de mon travail): Si l’on bâtissait la maison du bonheur, la plus grande pièce serait la salle d’attente (Jules Renard).

Bon week-end




Récemment, comme je parlais de malentendu, et notamment de ce malentendu qui souvent tient lieu de communication amoureuse, mon frère m'a (gentiment) reproché de tout mélanger, de présenter le vrai pour le faux et vice versa. Le hasard a voulu qu'on me présente ce petit extrait qui illustre bien comment la communication ne rejoint pas toujours nos objectifs. Voici le texte:

Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que que vous croyez comprendre, ce que vous voulez comprendre et ce que vous comprenez, il y a au moins 9 possibilités de ne pas s'entendre...

Je dirais que le malentendu traduit souvent le désir de rejoindre l'autre... mais le désir reste souvent vivant dans la mesure de son échec.

À défaut de rire, difficile de ne pas sourire en parcourant l'actualité...

Un premier ministre se fait assaillir et perd quelques dents au moment où son nom est mis en lien avec le crime organisé. Son parti déclare: L'amour triomphe toujours;

des députés du gouvernement se font porter pâles au moment où ils sont invités à examiner de difficiles questions relevant de la Convention de Genève; ils reprochent à l'opposition de les torturer inutilement sur ces mêmes questions;

on apprend que le plus grand virologiste mondial (Albert Osterhaus), conseiller officiel sur le virus H1N1 des gouvernements britannique et néerlandais siégeait à la fois parmi l’élite de l’OMS et présidait un centre d'étude (ESWI), parrainé par l’industrie pharmaceutique. Il est sain que la science veille à la santé du capitalisme.

Si le vaccin est bon pour la santé des compagnies pharmaceutiques (entre 7,5 et 10 milliards de dollars selon la banque JP Morgan), et puisque la pandémie serait selon le Washington Post, parmi les plus bénignes depuis que la médecine moderne documente les épidémies de grippes, on peut donc dire que le Capital est bon pour la santé (ou, la santé, c'est payant).

En conclusion: pour reprendre cette citation offerte par Marois («Vieillir est la meilleure façon que j'aie trouvé pour ne pas mourir jeune»), je dirais: «Sourire est la meilleure façon que j'aie trouvé pour ne pas souffrir».

Bonne journée et bonne santé à tous.
Lu le dernier papier d'André Marois rédigé pour Infopresse... hilarant! (C'est sur la première arborescence, mais si vous voulez, vous pouvez aussi cliquer ici).

Je ne le dis pas assez, mais j'ai de la chance d'être entouré de tous ces amis admirables, intelligents, drôles, généreux et toutes autres qualités magnifiques sans restriction aucune. Bien entendu, ils se reconnaîtront tous sans que j'aie besoin de les nommer...
Oh! Lent demain...

C'est confirmé: les traditions se perdent; au party de bureau, il n'y a pas eu de scandales. Aucune dispute, pas de bagarre, aucun strip-tease. Fait rare sinon exceptionnel: la bouffe était excellente (merci au Petit extra) tout comme le vin, la musique fort agréable, l'ambiance réellement festive, les sourires francs, les poignées de mains et les embrassades tout autant (et insouciantes des virus)... bref, ce fut une très belle soirée... Et moi qui ne boit jamais, j'ai bu un verre... de trop.

Les traditions se perdent... mais pas complètement.
Assisté, hier soir, au spectacle de Monsieur 100,000 volts en personne: Gregory Charles. J'en suis encore tout électrifié... J'étais heureux d'y être en compagnie de mes filles, qui, malgré un répertoire pas toujours très familier, ont beaucoup apprécié...

Ce soir, dans quelques heures à peine, c'est notre «party de bureau»... Je vous entretiendrai des traditions qui se perdent ou qui se perpétuent...

Je vous écris ces quelques mots tandis que mon fils prépare le dernier examen de sa session de Cegep. Je ne me souviens pas l'avoir vu étudier aussi longtemps (déjà presque trois heures).

Nostalgie, nostalgie, devant les flocons qui tombent en même temps que le jour...
[pour faire suite au dernier billet] Le sourire, ça s'accroche facilement; par exemple, en lisant ce matin ce petit courriel résolument sympathique, suite au passage chez le notaire pour conclure une transaction depuis longtemps amorcée: «On est vraiment content de t'avoir embarqué dans le projet. Cela a fait toute la différence pour nous.»

Il n'en faut pas plus pour me faire sourire de plaisir. J'adore naviguer dans ces eaux-là...
On a beau dire: c'est beau. C'est beau la neige. C'est même indispensable en décembre. Il y a, depuis hier (première chute importante de neige), un air de fête tellement réjouissant, que je me sens retrouver cette époque insouciante de mon enfance.

J'entends souffler le vent depuis la fenêtre de mon bureau. Je goûte le bonheur d'être au chaud. Je voudrais que ce sourire qui se pose sur mon visage, jamais ne s'efface. En attendant, je le grave dans les mots.

L’homme construit des maisons parce qu’il est vivant, mais il écrit des livres parce qu’il se sait mortel.

Daniel Pennac
Extrait de Comme un roman

Oui, de retour après cette pause jamaïcaine... Une température de toute beauté... des lectures agréables (mais en nombre insuffisant, puisque j'ai fait quelques choix malheureux); de ces lectures, j'ai beaucoup apprécié le petit livre de Alan Bennett, La Reine des lectrices (Denoël), formidable apologie de la lecture, d'où je suis ressorti avec un sourire nostalgique et apaisant. Quelques belles idées, comme ce désir que la lecture apporte de l'anonymat ou encore la faculté de développer la sensibilité; ou cette phrase, cette fois, sur l'écriture, qui dit: «On n'écrit pas pour rapporter sa vie dans ses livres, mais pour la découvrir.»

Pour ce qui est de la Jamaïque, je n'y retournerai pas, du moins, pas dans les mêmes conditions. Cela dit, mon séjour fut merveilleux.

Voilà... dans quelques heures à peine, je serai en Jamaïque. Des petites vacances aussi imprévues qu'excitantes. Dans quelques heures à peine... un peu avant midi sur le sol Jamaïcain et au début de l'après-midi, je devrais avoir les orteils dans la sable et selon toute vraisemblance, la tête dans l'eau peu après... Chanceux? Vous pouvez le dire...

J'ai à côté de moi quelques livres déjà choisis... j'aperçois dans ma bibliothèque l'ouvrage de Russell Banks que je n'ai jamais terminé, Le livre de la Jamaïque... j'hésite encore à l'apporter avec moi; son seul défaut à cette heure? C'est un grand format, alors que je souhaite voyager léger (si léger en fait que je n'apporterai même pas ma caméra... car, hélas, elle vient de rendre l'âme, il y a quelques minutes).

Quel bonheur que de n'être torturer que par ce genre de questionnements...

À bientôt, dans une semaine, je présume...
De retour de mon rendez-vous mensuel chez le médecin (depuis mon embolie, les médecins ont pris goût à me voir plus régulièrement, mais je leur ai bien dit de ne pas trop s'amouracher de ma personne, j'aime trop mon indépendance); de retour donc, avec un verdict encourageant: je suis en bonne santé. Ça devient rare de nos jours...
On a beau prendre des résolutions, comme par exemple, ne plus faire attention à l'actualité, il arrive que celle-ci, je parle de l'actualité, vienne à nous sans qu'on l'est sonnée. On ne fait rien de mal, sinon de mordre mollement dans son hot dog au comptoir d'un petit Diner au-dessus duquel la télévision est allumée et voilà qu'on entend le président des États-Unis, en direct de la Chine, nous dire (je cite en traduction simultanée) que les États-Unis n'ont pas à imposer leur modèle démocratique aux autres pays.

Mais alors, que font donc les États-Unis en Afghanistan et en Irak? Qu'est-ce que je n'ai pas compris des bonnes intentions américaines?
On dit qu'une mauvaise nouvelle ne vient jamais seule et on pourrait ajouter le contraire (une bonne ne vient jamais sans une semblable) qui est l'équivalence; j'ajouterai qu'une bonne nouvelle est souvent accompagnée d'une moins bonne, tant est qu'il est vrai qu'un verre à moitié plein est forcément à moitié vide (aucune logique dans ce qui précède sinon celle de mon bon plaisir).

À titre d'illustration ce matin: Danny Laferrière reçoit le grand Prix de la Ville de Montréal, mais on apprend sur la même page de journal que le groupe U2 sera à Montréal pour nous donner de nouvelles leçons de marketing moral. On se réjouit de même le financement de l'ISI (service secret du Pakistan) par La CIA est enfin révélé, mais on déplore que l'article oublie de signaler que les liens supposés de l'ISI avec al Qaeda implique les liens de ce dernier avec la CIA.

Je me réjouis de lire que le marché immobilier est à la hausse, mais je constate qu'aucune mauvaise nouvelle ne saurait contrecarrer cette bonne nouvelle; cela a donc pour effet de détruire mon argumentation et me renvoie vers ce que je dois faire: continuer à travailler et cesser de lire les journaux...

Sur ce, amis et lecteurs de la Haute-Mauricie, je vous souhaite une bonne journée.
Les lundis se suivent et se ressemblent. Cependant, j'ai passé mon premier week-end entièrement oisif. Ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps, dit-il paresseusement.
Visionné l'excellente série télé française, Spirale;
lu le chouette Vargas Llosa, Tours et détours de la vilaine fille (charmant) et le fascinant Wisnewski, Les dessous du terrorisme;
promené sur le Mont-Royal en profitant de la chaleur du dimanche;
délicieusement reçu à manger chez des amies;
un week-end comme on souhaiterait vivre nos lundis et mardis.
— H1N1
— Coulé!
Je suis heureux d'avoir célébré tout au long de la semaine dernière l'anniversaire de ma femme;

je suis heureux (pour lui) d'apprendre que Danny Laferrière s'est mérité le Prix Médicis;

je suis heureux d'entendre mon ami me dire qu'il en apprenait davantage dans les silences de mon blog que dans les mots;

je suis heureux de savoir qu'il y a encore beaucoup de gens bien portants;

je suis heureux de savoir que certaines personnes se soient réjouies du résultat du vote à la mairie de Montréal ainsi qu'à Occupation double;

je suis heureux de découvrir de nouvelles séries télévisées, et je serai encore plus heureux d'avoir le temps de les regarder;

je suis heureux parce que ma fille a été accepté à l'école secondaire de son choix;

je suis toujours heureux de partager un bon repas avec des amis proches;

je suis heureux d'assister ce soir à la pièce d'Étienne Lepage, Rouge Gueule après avoir fait un saut au lancement du livre Des aventures illustrées de Minette Accentiévitch, de Vladan Matijevic, avec les illustrations (coquines) de Gérard DuBois (à la Galerie Commissaire, au 5226, boul. St-Laurent);

En conclusion, je suis heureux qu'il fasse soleil et je suis heureux d'être heureux en souhaitant que d'autre encore le soit.




P.S. OUPS!!!! mon ami Bruno m'écrit cette note importante: «N'Y VA PAS CE SOIR, C'EST DANS UNE SEMAINE» ben oui, c'est écrit sur le carton d'Invitation: le 12 novembre!!!
p.p.s. Je suis heureux de voir que j'ai au moins un lecteur attentif. Merci Bruno.
Il y a des journées de travail qui ne ressemblent à aucune autre. Aujourd'hui, entre 9h00 et 12h00, j'ai connu une série de «premières». Pour la première fois, des clients se sont désistés inopinément après une offre d'achat acceptée; pour la première fois, j'ai vu une offre acceptée alors que je croyais que mes acheteurs allaient refuser une contre-proposition reçue ce week-end; et pour la première fois encore, j'ai pris une offre d'achat pratiquement à la moitié du prix demandé... Trois dossiers, trois destins et autant d'expériences étonnantes.

Et ce soir, les conditions se lèvent sur la vente du condo que j'avais dans Mercier...

Une drôle de journée...
Les mots et les expressions ont parfois une bien drôle d'histoire. Autrefois, on utilisait l'expression, les écrits restent et les paroles s'envolent pour dire le contraire de ce que l'on veut dire aujourd'hui. Les écrits qui restent ne circulent pas tandis que la parole se propage allègrement — le contraire donc de ce qui est compris aujourd'hui.

Autrefois, naguère s'opposait à jadis; le premier terme signifiait, il n'y a guère longtemps, tandis que le second évoquait un passé plus lointain. De même d'antan a perdu son sens premier qui signifiait de l'année précédente — ante an. Autrefois encore, quand on était charmé ou enchanté par quelqu'un, ça signifiait que l'on était sous l'emprise d'un esprit malin et non pas heureux de faire sa connaissance. La même chose s'est produit avec les mots chance, succès et fortune qui tous correspondaient d'abord à ce que nous entendons maintenant comme le sort (fut-il bon ou mauvais). Ils ont maintenant un sens strictement favorable...

À l'Époque féodale, le bourgeois n'était que l'habitant du bourg et s'opposait au vilain qui lui, était l'habitant de la villa du maître... Reste à savoir si, dans ce cas ci, les choses ont vraiment évolué...

Alors quels seront les étonnements de nos descendants quant à notre langue d'aujourd'hui et à la signification des mots? Entendront-ils la contradiction dans l'expression, un honnête politicien? L'honorable Premier ministre X? Entendront-ils une différence entre dictature et démocratie?

Méditons là-dessus, mes frères, tout en se rappelant qu'à l'origine, le mot tuer, signifiait préserver ou protéger (du latin, tutari); on pouvait alors tuer le feu en le recouvrant de cendre de sorte que les braises étaient préservées et le feu pouvait renaître le lendemain... On recouvre, puis on étouffe, et on finit par faire mourir.

Fait-il donc souhaiter maintenant que l'on tue la vérité, comme on le faisait pour le feu, naguère ou jadis?

Oui, l'Halloween approche et à mon bureau de la Capitale du Mont-Royal, on fête ça demain, samedi...
Pour la troisième année au bureau de Beaubien et pour la treizième au bureau de Mont-Royal, on distribuera gratuitement des citrouilles... Beau temps mauvais temps, car oui, même s'il pleut, les enfants pourront se faire maquiller à l'intérieur en plus de voir un petit repti-zoo (serpents et autres bibittes rampantes et apeurantes), et bien sûr, des bonbons pour les plus sages et les plus fous.

Vous avez oublié mon adresse? 2339 Beaubien Est (coin Des Écores) près du cinéma Beaubien et du bar Chez Roger (c'est selon). Moi j'y serai en matinée... dès 9h00.

Ça s'appelle de l'auto-promotion. Oui.
Je ne sais pas trop si je dois parler de la docilité des médias ou de leur simple lâcheté? de l'imbécilité ou de la fourberie? J'enrage encore de voir avec quel zèle ils entretiennent l'hystérie de la grippe A (H1N1), favorisant en cela sa bonne propagation, tout en traitant (je réfère au bulletin de nouvelles télé d'hier soir) le scandale des prisons afghanes et la complicité canadienne en matière de torture, au rang d'un simple fait divers. Fait divers qui intéresse quand même la Commission d'examen des plaintes concernant la police militaire (CEPPM) « qui tente de faire la lumière sur le rôle des soldats canadiens dans le transfert des détenus afghans qui ont été torturés par les services secrets locaux. S'il est démontré que le Canada savait que les prisonniers risquaient la torture, cela pourrait contrevenir à la convention de Genève» comme il est écrit dans le Devoir.

Bon, voilà, c'était ma montée de lait du jeudi. Sinon, l'immobilier se porte bien, merci.

Je me suis réveillé ce matin en entendant cette nouvelle à la radio, nouvelle que je retrouve sur un site Internet et que je reproduis sans plus de commentaire:

«En Grande Bretagne, Internet Eyes est un nouveau site web qui propose aux internautes de dénoncer les délits qu'ils constatent et d'être rémunérés en retour.
Le principe est simple. Chez nos voisins britanniques, on trouve plus de 4 millions de caméras de surveillance disséminées dans le pays. A compter du mois de novembre, il sera proposé aux internautes de visualiser les images de ces caméras directement sur Internet Eyes. S'ils constatent des infractions bien à l'abri derrière leur écran d'ordinateur, il leur suffira alors d'envoyer un SMS au propriétaire de la caméra et ils seront alors rétribués pour leur acte civique.
N'importe quel citoyen européen, même français, peut prétendre à la surveillance. Ceux qui se sentent l'âme justicière et qui s'estiment surtout suffisamment patients pour rester des heures scotchées derrière leur ordinateur peuvent d'ores et déjà s'inscrire sur le site d'Internet Eyes en attendant le lancement de la surveillance prévu en novembre prochain..
Le système fonctionne avec des points : 3 points par délit signalé mais l'on peut aussi être banni si l'on rapporte des fausses infractions. Un grand nombre de points peut rapporter de l'argent : jusqu'à 1100 euros par mois.»
je ne suis pas revenu pour revenir
je suis arrivé à ce qui commence

Gaston Miron

Il pleut et je me lève
la lumière grise rebondit sur les fenêtres
les yeux ne voient pas l'âme du jour

Communiqué --- Comme par les années passées (mais peut-être l'ignoriez-vous?), les agents de La Capitale du Mont-Royal récompensent par un tirage au sort, une personne ayant votée pour sa photo préférée, dans le cadre du concours photo Objectif Plateau. Pourquoi? Parce que vous l'ignoriez peut-être, mais le concours Objectif Photo fut à l'origine, une idée de la directrice de notre agence, Nathalie Clément. Par la suite, d'autres commanditaires se sont rajoutés avec les couleurs d'aujourd'hui

Pourquoi voter? Parce que vous ne devriez pas ignorer que vous pourriez gagner la somme de 2000$ échangeable dans une agence de voyage de l’Avenue du Mont-Royal. Ce qui vous permettrait donc de faire un bon bout de chemin...

Vous n’avez qu’à aller sur notre blogue à l’onglet concours Objectif Plateau et continuer de suivre le lien puis choisir parmi les 25 finalistes, la photo qui vous fait vibrer (prenez votre temps, elles sont magnifiques!). Vous pouvez également venir les admirer dans notre vitrine, au 1152 Mont-Royal est et voter sur place.

Le dévoilement de la photo lauréate du prix du public La Capitale du Mont-Royal ainsi que le tirage pour le voyage auront lieu dans la semaine du 12 octobre.

Bonne chance!



Beauté nocturne - Nancy Tremblay



Painting on the wall - Hamie Robitaille



Pluie d’hiver - Charles Létourneau

Les feuilles tombent et les hommes aussi. Après la disparition de Nelly Arcan, celle de Pierre Falardeau. Difficile d'imaginer plus loin sur le spectre de la vie sociale québécoise... Tout les séparait, hormis peut-être une semblable rage; contre elle-même pour la première et contre ses adversaires pour le second.

Je n'étais pas un proche de Falardeau, mais j'admirais sa détermination; je me suis souvenu de lui comme le réalisateur du Steak (co-réalisé avec sa conjointe, Manon Leriche), inspiré d'une nouvelle de Jack London et interprété par le boxeur québécois, Gaétan Hart. À la sortie de son film, il avait déclaré à André Beaudet (un autre disparu) dans la très éphémère revue L'Impossible, avoir découvert la boxe à travers Hemingway, et la littérature du même coup.

Boxe et littérature, même combat? C'est ce que Falardeau n'a cessé de dire... à sa façon toute personnelle.
Je n'en ai pas encore parlé et c'est une erreur. L'encan qui s'est déroulé jeudi soir dernier a été un événement en tout point exceptionnel. Et pas seulement par l'ampleur de la somme recueillie (38 000$ qui seront entièrement versé à part égale à l'ATSA et le Journal L'Itinéraire). Il a régné ce soir là outre une ambiance des plus festives, une soif de partage et une réelle générosité, tant de la part des nombreux bénévoles que des donateurs.

Le don n'est pas une notion très à la mode. Souhaitons qu'elle retrouve droit de cité après une telle soirée — avec toute la joie qui l'accompagne...
L'automne, selon moi, est arrivé hier après-midi. Je sortais pour aller à la Boîte noire quand j'ai entendu mon premier vol d'oies sauvages. J'ai bien dit «entendu», mais pas vu. La ville et ses buildings m'ont caché la portion de ciel que les oies traversaient...

C'est à peu près au même moment que j'ai appris le suicide de Nelly Arcan. J'en ai été très chagriné. Je n'étais pas son premier lecteur ni son plus grand fan. Je ne la connaissais que peu, pour l'avoir croisé autour d'une rencontre improbable dans un bain de mousse en compagnie de Pierre Thibeault (pour Télé-Stop). Je l'ai retrouvé plus tard autour d'un projet qui n'a pas abouti et j'ai dû la croiser à quelques reprises lors de lancements. Je me souviens toutefois qu'elle m'avait touché dans sa fragilité d'oiseau blessé.

On dira qu'elle est morte de ses blessures narcissiques et on aura sans doute raison.

Vers quelle sud incertain est-elle en route? C'est la question que je me pose aujourd'hui, plus remué que je ne le pensais par sa disparition.

C'est ce soir que se déroulera la deuxième édition publique de l'encan, organisé par les agents de La capitale du Mont-Royal au profit du Journal l’Itinéraire et de l’ATSA (l’Action Terroriste Socialement Acceptable).

Vous êtes donc tous cordialement invité à venir boire, manger et dépenser pour une bonne cause.

L’évènement aura lieu CE SOIR, au Théâtre Latulipe au 4530 rue Papineau, à compter de 17h00 (vins et bouchées vous seront servis gratuitement), la vente débutera à 18h30.


Vous êtes donc invités à cette soirée où des lots inusités seront mis aux enchères. Vous pouvez avoir un aperçu du menu et des lots offerts en allant sur le blogue de La Capitale du Mont-Royal.


Je vous y attends...



Aujourd'hui, Adrienne, tu as 11 ans. 11 le 22. Il est permis de tout voir en double...

Oui, aujourd'hui, je suis particulièrement touché et bouleversé car tout ce que tu es m'est doublement ressenti: ton attention aux êtres et aux choses; ta grande générosité et ton dévouement qui s'expriment dans les plus petits gestes du quotidien et où j'y découvre toute ta discrétion et ta modestie, toi qui par ailleurs éclate de beauté et d'élégance naturelles.

Aujourd'hui, je n'ose pas dire que tu me ressembles après tout ces qualificatifs, alors je dirai que je tente de te ressembler; c'est ainsi que nous vivons ensemble notre complicité et notre intelligence réciproque l'un de l'autre...

Aujourd'hui il pleut et je ressens quelques larmes d'émotion s'écouler sur mes joues en pensant à toi. Ce sont des larmes de bonheur — de ce bonheur qui a débuté un peu avant ta naissance, quand tu étais encore dans le ventre de ta mère...

Aujourd'hui, je te souhaite à ton tour, le bonheur que tu nous offre et je voudrais bien, aussi, aller décrocher un petit rayon de soleil pour souligner cette journée entre toute merveilleuse... et s'il le faut j'attendrai qu'il fasse semblant d'aller se coucher pour aller en dérober un dernier rayon et t'en faire cadeau avant la fin du jour...

Je t'aime, ma belle et grande fille — aujourd'hui et tous les jours d'avant et d'après.

Assisté hier soir au spectacle de Fabrice Luchini... deux heures de pure bonheur.

Je ne tenterai pas ici d'en faire une critique ou de rivaliser de qualificatif pour dire combien j'ai aimé son spectacle. En réalité, ça tient à peu de chose; outre le talent de Luchini et la pertinence des auteurs (plus encore que des textes), Luchini m'a offert ce cadeau extraordinaire qui consiste à m'être replongé dans ma jeunesse, précisément à cet âge où je faisais mon premier voyage en France.

Grand lecteur de Barthes (à l'époque de ce voyage) et quelques autres stars de la culture «intello», j'ai retrouvé hier soir mon enthousiasme de (et pour) cette époque où la pensée avait encore droit de cité...

Ma lecture du Fragment d'un discours amoureux de Barthes est à peu près contemporaine de ce moment de ma vie où, vivant à Paris avec une étudiante de Baudrillard, je m'épivardais avec une proche de l'éditeur Dupuis, une Canadienne vivant en France, tout en me torturant d'amour pour une Française vivant à Montréal et lectrice de Bukowski.

La soirée d'hier m'a rappelé les très grandes joies de la lecture...

Il fait toujours du bien de se retrouver.
Il y a une cruelle ironie de constater que ce matin, 16 septembre, je lis une dépêche relatant la condamnation d'Israel du rapport du juge Richard Goldstone concernant l'offensive menée par Israël dans la bande de Gaza en décembre 2008. Or le 16 septembre est également la date anniversaire des massacres de Sabra et Chatila en 1982. Aucun média à ma connaissance n'a osé ce triste rappel...





Objet inanimés in naturalibus...
Lu un article très intéressant dans le dernier Monde diplomatique de septembre: «...des services de sécurité à l’industrie pharmaceutique, l’anxiété est un marché.» L'article reprend en partie ma dernière antienne: l'industrie de la peur est la dernière stratégie de contrôle des sociétés invités à la soumission volontaire. En rappelant que la «terrible grippe A» contre laquelle il importe de nous mobiliser de toute urgence aurait déjà produit 1259 victimes (sans certitude) alors que le taux moyen d'une grippe saisonnière est d'environ 300 000 décès, l'auteur de l'article, Denis Duclos s'interroge à savoir si cet épisode ne serait pas, pour les autorités politiques, une «occasion pour détourner l'attention de la crise économique, démontrer leur pouvoir d'intervention, déployer une prévention hors de proportion avec les dangers réels et, finalement, roder les cadres d'une gestion mondiale, à la fois marchande, autoritaire et hygiéniste...»

Voyez-vous, même une simple grippe peut être l'occasion de s'interroger sur les mécanismes de régulation du monde. Ce que je ne manque pas de faire... en soignant mon rhume.

***

À lire prochainement: J'avais encore mille choses à te demander - L'univers intérieur d'Etty Hillesum, Anthologie de textes choisis et traduits du néerlandais par Alexandra Pleshoyano. Georges Leroux en donne une excellente et éclairante critique dans Le Devoir de ce matin, sous le titre Aimer «malgré tout». J'ai pensé à mon billet de la veille...
... Ô temps suspend ton vol... C'est sur ces points, très justement appelés, de suspension, que je me sens flotter.

Le temps est une dimension variable qui tantôt épouse, tantôt façonne le corps. Aujourd'hui, il est enveloppant et aérien, diffus et léger. Le temps peut être un allié ou un adversaire; ce matin, il est doux, avec un brin de nostalgie cruelle et un soupçon d'espoir, à l'image d'un ciel naissant encore chargé des vapeurs de la nuit.

j'ai en tête deux phrases de poètes: la première (j'ai oublié son auteur) dit «je ne sais pas comment ça va, mais il faut y aller»

La seconde est de Mallarmé: «Il demande son chemin pour se perdre»

Et enfin, le titre d'un film de Kusturica: La vie est un miracle.

Long week-end de la Fête du travail, qui comme son nom le dit bien, invite au repos. De retour du Baskatong où j'ai, une fois de plus, goûté aux merveilles de la nature, à l'amitié, la bonne chère et toutes les joies profanes de notre condition humaine. Heureux, mais toujours attentif à ma santé.




En vieillissant, je crois que les facultés humaines les plus menacées de se détériorer sont le plaisir et l'étonnement. Par exemple, on ne s'étonne plus de voir les gouvernements se comporter comme des entreprises privées, et les entreprises privées, comme des voleurs. C'est donc avec un certain déplaisir que l'on constate que le monde est dirigé par le crime organisé. 

Vous me direz qu'il est criminel de se voir ainsi en victime, et je ne serai pas loin de vous donner raison. Donc, du même souffle, je me dit qu'il faut garder le sourire et continuer à résister au malheur comme à la peur, qui semblent les éléments du programme du nouveau millénaire. 

(Que de noires pensées en une journée si ensoleillé. Sortons et allons accueillir les rayons de l'étoile centrale du système solaire. Et que la fête commence).
Hé bien, oui, nous sommes en septembre. Le premier, donc... Avez-vous senti un aire de nostalgie ce matin? Moi oui.

Ce qui ne m'empêche pas d'accepter une charmante invitation à aller jouer au golf. Belle journée en perspective.

Que demander de plus? 

J'ai demandé une bicyclette. Je l'ai eue.

Merci à tous mes amis.
Aujourd'hui, j'ai 50 ans. «Content», me demande ma blonde au réveil? «Fifthy-fifthy» que je lui réponds (traduction libre: «je préfère l'anniversaire des autres»).

Les enfants: mon plus vieux débute le Cégep, la seconde, son secondaire tandis que la plus jeune termine son primaire. Est-ce moi ou mes enfants qui vieillissent?

En attendant une réponse que je n'attends pas, je me suis esclaffé en lisant le dernier commentaire de mon frère (c'est Le rose, l'important), réjouis de lire de nombreux souhaits d'anniversaire de mes amis (oui, Facebook a parfois son utilité - bien que je songe toujours à quitter cet instrument diabolique des services secrets) et apprécié le délicieux soleil, cet ultime cadeau du ciel. Que demander de plus?

Reçu cette image et ce commentaire de mon amie Lyne:



Une photo prise sur la plage de Santa Barbara, en Californie, près de chez Sylvain, justement. 
J'ai plus régulièrement l'occasion d'échanger avec notre grand ami et voisin Patrice, mais lors de notre bref séjour où nous avons été accueillis chaleureusement chez Sylvain, nos discussions y ont été très agréables, et toujours stimulantes, bien que nos questionnements respectifs divergeaient aussi. Je propose de partager avec vous 2, chers frères amis et aimés, ce petit élément visuel. Un panneau de Signalisation. Ça n'est pas très sérieux, mais peut-être amusant, Sylvain étant un grand nageur, et Patrice désormais un surfeur de haut niveau sur le net :-) 
 

Questions: nos différends, entre mon frère et moi, sont-ils à ce point tranchés? Est-ce tout blanc et tout noir? Dans quels eaux nageons-nous? Sur quelles vagues glissons-nous?
C'est la rentrée. Je viens d'accompagner Adrienne, la plus jeune, à l'école. Margot est partie avec sa mère pour sa rentrée au secondaire. La vie continue, donc, à moins vive allure qu'auparavant, et c'est très bien ainsi (comme quoi, on apprend des petites épreuves de l'existence), mais à bonne allure tout de même. 

Le travail suit le rythme de l'été et je m'en réjouis. Entre deux offres d'achat, le soleil brille toujours et accompagne à merveille quelques heures de lecture. J'ai terminé Dostoïevski en recevant une acceptation sur un joli condo pour mes clients Samuel et Dinah. Auparavant, j'avais reçu une offre (acceptée également) pour le condo dans Mercier, sur la rue Hector, que j'avais à vendre. Je poursuis mes visites avec mes autres clients acheteurs et ça bouge pour la vente du restaurant-bar... L'action ne manque pas.

Métaphysique, foi, résistance et amitié émaillent la correspondance du dernier billet. Je m'en réjouis également. Si le questionnement est au cœur de notre activité intellectuelle, ça reste bien en-deçà des sentiments et de l'affection qui nous relient véritablement au monde. Aucun désaccord ne saurait triompher de l'attachement que je porte aux uns ou aux autres.

Ce matin, la rentrée est un entrée en moi-même qui m'ouvre au monde.
En convalescence... c'est-à-dire, que j'ai beaucoup réduit mes heures de travail, que je me suis donné et compte encore m'octroyer des journées de vacances et que je peux compter sur les belles journées pour lire et relire tout à loisir. 

Depuis l'embolie, c'est Les frères Karamazov, de Dostoïevski (dans la traduction de Markowicz). Je retrouve le plaisir de mes lectures de jeunesse dans ce roman de cet auteur que j'ai tant aimé. 

Hier, c'était l'anniversaire de mon frère Sylvain pour qui les questions de religion occupe une grande place (je ne pourrais en dire de même chez moi) et aujourd'hui, en poursuivant ma lecture de Dostoïevski, je tombe sur ce passage où Dimitrti, croupissant au fond de sa prison, à la veille de son procès pour homicide, déclare que ce qu'il l'effraie plus que tout, ce n'est pas l'issue du procès, mais plutôt qu'à la suite du sentiment d'avoir senti un homme nouveau ressuscité en lui, ce qui l'effraie, donc, c'est que «cet homme ressuscité, maintenant, il me quitte!». Plus loin, il déclare encore, réfutant l'argument que Dieu n'existe pas: «Si Dieu est banni de la terre, on Le retrouvera sous la terre! Un bagnard ne peut pas vivre sans Dieu, c'est même plus impossible pour lui que pour un non-bagnard», tout en se comparant, lui, Dimitri, à un bagnard vivant sous la terre (une expérience que Dostoïevski connaissait bien). 

Je ne sais le besoin que j'ai d'écrire tout ça, sinon la sensation d'avoir mieux perçu certaines idées de mon frère, idée sur lesquelles je ne pouvais voir encore hier que mon opposition pleine et entière.

D'une certaine façon, je me dis qu'il est bien que des gens aient la Foi que je n'ai pas. J'ignore si je serai sauvé, mais quelque chose me dit que peut-être le monde sera moins bête.
Pas de doute, l'été est arrivé. Depuis mardi dernier, je dirais, l'été est arrivé en plein cœur d'un été qu'on n'attendait plus. Une embellie qu'on souhaitait depuis longtemps. 

Une embellie, c'est le titre que je voulais donné à ce billet avant qu'une rechute ne survienne, précisément dans la nuit de mardi à mercredi. L'embellie ici a rimé avec une nouvelle embolie, de moindre douleur, heureusement. 

J'en suis donc à reprendre mon souffle et mes forces. 

Et tout va pour le mieux, dans cette direction. Le beau temps et la chaleur se chargeront du reste.
La chose est presque amusante si elle n'avait manqué être tragique. En revenant du Mexique, plein de mes bonnes résolutions de vacances, j'ai continué mes saines activités physiques en m'abonnant au gym du quartier. Je m'entraînais régulièrement quand j'ai cru, dans les jours suivant mon retour, m'être claqué le muscle du mollet à force d'entraînement. je ne pouvais pratiquement plus marcher et la douleur a dû persister une bonne semaine.

Dans mon inconscience sinon mon ignorance, j'ai négligé de voir un médecin, ce qui n'a pas été une bonne idée. 

Mercredi soir dernier, je me suis rendu d'urgence à l'hôpital, à bout de souffle et dans de grandes douleurs pour me faire dire que  je venais de vivre un épisode d'embolies pulmonaire. Dans les jours qui ont suivi, on a pu constater que je ne m'étais pas claqué un muscle, mais que j'avais fait une thrombophlébite.

Cela dit, tout va bien, ou à défaut, bien mieux, et je me repose autant que je le peux...

la morale provisoire: il faut profiter de la vie pendant qu'elle passe, même quand elle n'est pas parfaite...

De retour moi? Mais oui, et les journées sont déjà bien (trop) remplies... pourtant, le Mexique n'est pas si loin...






et hop, sitôt dit, sitôt fait... oui, je suis de retour. Et hop. Voilà. 
Voilà. Dans quelques heures, je serai en route vers l'aéroport et puis... Puerto Vallarta, Mexico. Avec la petite famille,on ira retrouver ma soeur et les cousines ainsi que de très proches amis (pour ainsi dire, de la famille encore).

Voilà. Je vous laisse. De retour au travail le 20 juillet. Et de retour ici si les Dieux des ondes Internet le veulent bien...




Ceci est un carré noir sur fond noir

J'ai découvert hier que la maison ancestrale de ma famille (mon arrière-arrière grand-père, Pierre Dansereau) est à vendre: elle est située en Louisianne; ça fait un peu loin quand même... Et puis, actuellement, je ne dispose pas de la somme nécessaire (1 300 000$... U.S.). Dommage...




oui, heureux, car à compter de vendredi, je serai en vacances durant une bonne quinzaine de jours... Pas long, mais l'idée, dorénavant, sera de prendre plus souvent des vacances, mais jamais bien longtemps... Voilà pour les dernières résolutions.





..., oui, triste de m'être fait voler mon vélo, samedi, en plein milieu de l'après-midi sur la rue Saint-Denis au coin de Rachel. Je l'avais mal attaché, mais les voleurs n'ont pas manqué de culot. L'affection sentimentale à ma vieille bécane n'a aucune mesure avec sa valeur marchande.

p.s À la suite de ce billet, mon amie CL m'envoie cette illustration, de circonstance...


... il n'y a rien de plus frustrant que d'être malade quand les premiers beaux jours arrivent. Je me soigne, mais...

Bonne santé à tous.

...pris mon café sur ma terrasse en admirant le bleu du ciel et le vert des arbres.
C'était la fête des pères, hier, et jour de congé pour le père que je suis. Au programme, lecture (oui, Limonov), Cirque du soleil en famille, apéro avec mon père et ses petits et grands enfants, resto, cadeaux et bon dodo... le petit bonheur, quoi...

... je l'ai trouvé... je ne crois pas que je vais être déçu, quand bien même je serai déçu, car c'est signé Limonov. Ça s'appelle la fidélité (je précise: la fidélité à soi-même).
Aujourd'hui, jour d'inspection, à la suite d'une offre d'achat acceptée. C'est toujours avec un petit brin d'appréhension qu'on anticipe ce moment-là. On ne veut pas voir arriver les mauvaises nouvelles... Qui sait ce que nous réserve le ventre des maisons, les sous-bassement, l'ossature, les systèmes d'irrigation ou d'élimination? L'enveloppe (la peau) est-elle en bonne santé? Les ouvertures, fonctionnelles? Alors docteur, quel est le verdict? À suivre, donc...

Qu’est-ce qu’un superbe corps? Un corps athlétique, puissant et fort? Un corps harmonieux, gracieux et lumineux? Un corps fait à peindre? «Le dégagement rêvé, le brisement de la grâce croisée de violence nouvelle»? Un corps plein de spiritualité, de rayonnement musical et de légèreté aérienne? Un corps plein? Un corps fait de courbes, de plis et de replis, de mystère, de trop plein et de vide? Un corps d’os et de peau qui crie et chuchote? Un corps léché, polit, caressé et adoré? Brisé, ravagé et dévoré? Corps astral, diaphane et cérébral? Corps chirurgical, historique, sociologique, érotique? Corps de la femme, de l’homme, de l’enfant, de l’ange et de l’aimé? Corps vainqueur et vaincu, abandonné et abandonné? Corps fantasmé, sucé, réalisé, sculpté, divinisé, autorisé et autorité? Corps mou et sucré, dur et salé, froid et rigide? Un corps facile, plein d’aisance et de nonchalance, désinvolte et rieur, danseur et libre? Un corps intelligent? ouvert? étoilé? ensoleillé? partagé? Un corps silencieux, rythmé, authentique? Un corps qui tombe, qui joue, qui jouit, qui sourit et qui s’en va? Un corps de sang et de chair, de plaisir et de bonheur. Une lettre d’alphabet, un mot, un texte… que sais-je...

En lisant les pages du cahier livres du Devoir, j'ai eu non pas un, mais deux bonheurs. Le premier avec la prose de Louis Hamelin qui ne cesse de faire preuve d'intelligence et de pertinence; je vous offre cette petite citation: «À certaines époques, le contenu d'un bouquin pouvait vous conduire directement au bûcher. Maintenant, c'est l'acte en soi qui me paraît constituer une forme discrète de rébellion. Pression technologique et confusion des espaces public et intime sont les deux mamelles siliconées de l'époque. Résister est démodé. Comme lire, cette pratique de l'intériorité et de son corollaire, la lenteur. Prendre le temps. Une périphrase idéale, qui ne désigne pas seulement le mode d'emploi, mais aussi le but.»

Je cite ici Hamelin qui parle d'Enrique Vila-Matas, l'auteur citateur «qui discourt sur Julien Gracq qui discourt sur Proust…» etc. On reste dans la grande famille des citations.

Mon second bonheur, je le dois à la nouvelle de la traduction française d'un ouvrage d'Édouard Limonov, ce grand mal-aimé des lettres russes qui a beaucoup contribué à sa propre disgrâce, mais que je n'arrive pas à détester (et puis, quoi, mon fils ne s'appelle pas Édouard pour rien). Il y a vingt ans, je ne connaissais que Danny Laferrière pour apprécier cet auteur.

Je cours aujourd'hui en librairie voir si je peux trouver son livre, Mes prisons, publié chez Actes Sud. 

Je me sens un peu nerveux, comme avant un rendez-vous avec un vieil amour.
Heureux de pouvoir converser, à travers ce blog, avec mon frère... La foi invite tous les questionnements... je ne saurais m'en passer, tout en soignant mon foie.






(Photos de mon collègue Marc-Emmanuel Jean-Baptiste. Merci)

Oui, je l'ai fait, hier, le tour de l'île, en suant sang et eau dans le dernier kilomètre (la montée de la côte Berri - contre le vent!). Et oui, je ne suis pas peu fier de moi, puisque depuis deux ans, je n'ai pratiquement pas fait de sport. 52 kilomètres en 2h40, ce n'est pas si mal... Mais j'ai quand même un peu souffert...

Et parce qu'il n'y a pas que le sport ou le travail dans la vie, et parce que j'aime les sauts et les ruptures, les digressions et les liens «pas rapport»  comme disaient les jeunes il y a quelques décades quotidiennes, j'offre cette citation de Heidegger à mon frère Sylvain qui la commentera peut-être de sa lointaine Californie (en me posant des questions?), ainsi qu'à mon père qui entame une longue convalescence:

«La détresse en tant que détresse nous montre la trace du salut. Le salut évoque le sacré. Le sacré relie le divin. Le divin approche le Dieu. Ceux qui risquent le plus appréhendent, dans l'absence de salut, l'être sans abri. Ils apportent aux mortels la trace des dieux enfuis dans l'opacité de la nuit du monde.»


Hé bien, non seulement je ne suis pas mort à la suite du tour de nuit, mais j'ai décidé tout à l'heure que je remettais ça pour le grand tour, demain matin... cette fois-ci, c'est plus du double de kilomètres... une cinquantaine, je crois.

Si je fais bien, je serai juste à l'heure pour ma VISITE LIBRE au 3828 St-Hubert... Venez me voir en vélo, ça sera plus simple.
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Patrice Dansereau, courtier immobilier et écocourtier chez Via Capitale du Mont-Royal

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