De retour après la pause

Ben, oui: de retour après la pause de... beaucoup de jours.

Évidemment, je n'ai pas gardé le silence sans m'interroger sur l'idée de poursuivre ou non ce blog. Et puis... La réponse, elle s'écrit devant vos yeux et surtout devant les miens, puisque j'ignore encore la teneur du présent billet.

Pour l'heure, la réponse est la suivante: j'écris.

En réalité, je n'aurai jamais autant travailler qu'au cours des quatre derniers mois. Et jamais si peu écrit. Il est évident que mon travail d'agent immobilier accapare de plus en plus ma vie et mes loisirs, reléguant dans un tout petit espace le temps de lire et d'écrire. Si petit en fait que cet espace a pratiquement disparu. Laissant un trou... blanc.

Troublé; c'est ainsi que je me suis senti en imaginant laisser ce blog s'éteindre. Un sondage non scientifique et avec une marge d'erreur à la proportionnelle élevée mais non vérifiée par aucune firme comptable, ce sondage donc m'a permis de réaliser qu'au moins 3 ou 4 lecteurs se sentaient privés du plaisir de lire mes déambulations philosophico-professionnelles. C'est donc en pensant à eux et à ma belle-mère que je reprends aujourd'hui la plume...

Le symptôme le plus sûr de ce retour est survenu dimanche quand, avant de me rendre à ma visite libre, je me suis arrêté sur un coup de tête à la librairie de mon quartier et en moins de 3 minutes je me suis emparé de 3 livres que j'ai commencé à dévorer dare-dare: le dernier roman de Philippe Sollers, Les voyageurs du temps; un tout petit essai au titre exquis d'Élisabeth Barillé, Petit éloge du sensible et enfin, un ouvrage d'une extraordinaire actualité (ou tout au moins d'une très grande pertinence en égard aux cinquante premières pages, Capitalisme et pulsion de mort, signé Gilles Dostaler et Bernard Maris. D'un côté, la destruction et l'autodestruction comme notre monde moderne nous en donne à voir tous les jours, et de l'autre, cette petite phrase comme l'alternative d'Éros à Thanatos: «Je choisis ce qu'il y a en moi d'essentiel, d'infini et de non monnayable. Je choisis de cultiver l'esprit de finesse, les émotions délicates (...)» (Barillé)

Dans tous les cas, je vous reviendrai pour vous en causer... après ma pause lecture. Promis juré.

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