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PATRICE DANSEREAU

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Vous en rêvez, le voici: un superbe appartement, entièrement rénové (voire, reconstruit) dans Homa, le nouveau chic... Aller voir sur mon site, sur SIA (MLS 8146823) ou Micasa... tous les détails y sont...

En attendant, regardez...





Si vous regardez attentivement, je suis certain que vous vous y voyez... Oui, oui, vous êtes ici... chez vous. 



Il y a deux façons de voir les choses: moitié plein ou moitié vide...

On peut se réjouir de voir les éditions Écosociété remporter une première manche de leur laborieuse lutte contre les minières canadiennes. On peut également, du même souffle, se désoler de voir que cette victoire ne constitue qu'une première manche... Une victoire sur un principe qui relève de l'évidence, par surcroît: le juge a statué qu'il existait un déséquilibre entre les parties...

On peut de même se réjouir de voir le gouvernement Harper contraint de demander le rapatriement du jeune Khadr. Que cette honte absolue soit dénoncer devant les tribunaux n'est que simple justice. Mais que ce gouvernement s'obstine à nier sa responsabilité et envisage d'aller en appel de la décision, rajoute au scandale et à la honte. Il faut insister: le rapatriement d'Omar Khadr est une obligation légale ET morale. 

À cette heure, ce matin, la température est douce et le ciel montre quelques parcelles de bleu. On annonce de la pluie pour cet après-midi et un refroidissement. Alors, le verre est-il à moitié plein ou à moitié vide?

La semaine aura donc été passablement occupée: après les deux offres de mercredi et jeudi, j'en ai pris une autre vendredi, si bien que ce week-end, je me retrouvais avec trois offres d'achat en cours.  La bonne nouvelle est arrivée ce midi en ce qui concerne la première: acceptée. C'est toujours agréable. J'ai parlé à mes acheteurs, Evelyne et Thomas et ils étaient ravis (un premier achat pour eux). La seconde est arrivée il y a quelques heures sous la forme d'une contre-proposition qui sera, selon toute éventualité, refusée. La troisième court encore... L'espoir est bien vivant. Moi aussi. 

Ce soir, repas léger accompagné d'une bonne bouteille.


Vous connaissez le proverbe africain? «Quand un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui disparaît.» Et lorsqu'une librairie ferme ses portes...? «C'est une lumière sur le monde qui s'éteint, un milieu culturel qui disparaît...» écrivait Caroline Montpetit dans Le Devoir en 2004.

C'est avec tristesse que je lisais la semaine dernière que la Librairie Champlain, la seule librairie francophone de Toronto, allait bientôt fermer. Même inquiétude en apprenant que les réseau des librairies Raffin (Suzanne, es-tu toujours là?) était sous la protection de la loi des faillites. 

J'ai travaillé longtemps en librairie et avec des libraires, pour y avoir conservé non seulement d'excellents souvenirs, mais également nombre d'amis. Aujourd'hui encore je rentre dans une librairie comme certains enfants entrent dans une confiserie. 

Je pense encore aux années passé à la Librairie Hermès, sur la rue Laurier, que certains d'entre vous ont bien connu et à sa propriétaire, Élizabeth Marchaudon. Bien avant la mode multimédia, on y accueillait les clients le dimanche pour regarder Apostrophe à la télévision; on y tenait des rencontres et des lancements; on y célébrait l'anniversaire de la librairie où c'était les clients qui apportaient les cadeaux... Je me souviens des voyages de formation de Paris à Mexico en passant par Barcelone..., des Salons en ville et en région, des congrès de psychanalyse ou de journalisme... Le livre était partout et la librairie était son support...

La librairie a fermé ses portes quelques années après mon départ. Élizabeth voulait la vendre. Elle le voulait vraiment, tout en souhaitant continuer à y travailler. 

La librairie n'a pas été vendue. Elle a bêtement fermé ses portes, en laissant plus d'un, orphelin (il y a un mois, j'ai croisé sur la rue une ancienne cliente que je n'avais pas vue depuis presque vingt ans. Nous nous sommes reconnus et elle m'a dit qu'elle était toujours en deuil de la disparition de la librairie).

Aujourd'hui, mon travail d'agent immobilier et ma formation spécialisée en commercial m'amène à me poser cette question, toute simple: Et si Élizabeth avait fait appel à un agent pour vendre sa librairie, ne lui aurait-il pas trouvé un acheteur?


C'était il y a 12 ans maintenant, moins un jour... En 1997, le 23 avril, nous organisions au Québec la première édition de la Journée mondiale du livre (aujourd'hui, rebaptisé, Journée mondiale du livre et du droit d'auteur - et la féminisation d'«auteur» devrait suivre sous peu...). J'avais, sans originalité, proposé d'importer la tradition catalane qui consistait en cette journée, à offrir livres et roses. Le lecteur offrait ou s'offrait un livre, et les libraires offraient une rose...

Je me souviens de la première édition, en 1997, où, en compagnie de Danny Laferrière, choisi porte-parole de l'événement, nous avions fait la tournée de plusieurs librairies. Il faisait beau et doux en ce jour. Il y avait dans les rues et en librairie, un air de fête. Un libraire m'avait dit: «c'est comme un petit Noël en été». En s'arrêtant chez Françoise, à la Librairie du square, sur sa terrasse improvisée, il y avait une puissante odeur de nostalgie (sans parler de l'odeur du café); pas loin de là, à quelques années de distance, Danny avait écrit son premier livre... 

Je me demande: offre-t-on encore des roses en cette journée? Hier, à mon grand regret, j'ai été trop occupé pour aller m'informer... Je reste donc avec mes souvenirs.

Il n'y a pas que les souvenirs. Demain (ou ce soir, ou dimanche), j'irai faire un tour à l'Hôtel Delta, où, durant trois jours, l'équipe de Robert ne veut pas lire, tiendra kiosque dans le cadre du festival littéraire Métropolis bleu. C'est une plogue? Mais oui. Ce sont mes amis.
Occupé. Très. En réalité, depuis les deux ou trois derniers mois, le rythme ne s'est pas ralenti. Les transactions, tractations et négociations sont un peu plus longues qu'il y a un an, mais dans l'ensemble, je ne peux pas parler de «ralentissement». Bien au contraire. 

Hier matin je rédigeais une offre d'achat pour un client qui désire acquérir un quadruplex dans Hochelaga. Ce soir, je rédigeais une autre offre d'achat pour un condo dans le Plateau. J'ai déjà reçu une contre-proposition pour le premier. On reviendra avec une contre-contre sous peu... Pour ce qui est du condo, je présenterai l'offre demain après-midi.

En attendant j'attends, selon toute probabilité, deux «deuxième visite» pour des clients qui sont intéressés par mon 3828 St-Hubert (comment s'en étonner). C'est, en toute modestie, le meilleur rapport qualité-prix de la rue St-Hubert.

Voilà pour l'heure... bonne soirée aux autres.
Commentaire d'un vieux réactionnaire (je parle de moi): comment se fait-il que la pornographie soit interdite aux moins de dix-huit ans, mais pas la télévision qui diffuse Occupation double (sans parler des autres série dites de Télé-réalité). Je peux, après en avoir visionné quelques minutes, vous assurer que je n'ai jamais été témoin d'autant de violence, de sexisme, de grossièreté, d'imbécillité et de préjugé dans un si court condensé télévisuel (je dois oublier les talk shows que je n'écoute pas et qui doivent être diffusés à la même heure). 

Cela fait-il de moi un vieux réactionnaire? Je crois bien que oui. Alors je retourne vers mon Joseph de Maistre... et je souhaite de bonnes lectures à tous les autres... 

p.s Je compte sur vous pour me faire part de vos derniers coup de cœur...

Oui, je sais, la question est dangereuse. Il s'en trouvera toujours un pour répondre: moi. Et il aura sûrement mille et une raisons pour le penser, anecdotes ou souvenirs personnels à l'appui. Et puis Patrick Huard a quand même laissé dans notre imaginaire collectif, une figure assez inspirée du personnage dans la série des Boys.

Et pourtant je n'ai pratiquement jamais rencontré ce personnage, tout au long de ma (jeune) carrière d'agent. Au contraire. Parmi mes collègues, je partage beaucoup avec des gens de tous les milieux qui ont connu une foule d'expériences professionnelles les plus diverses; parmi eux, un galeriste, branché art contemporain, un journaliste-recherchiste, des comédiens, professeurs, architectes, designers... et tout plein de gens qui ont vécu d'autres vies que la mienne, pour reprendre le dernier titre d'Emmanuel Carrère.

En commençant au bureau de la Capitale du Mont-Royal, ma directrice, Marie-France, parlait fréquemment de son désir de changer le monde... ou à tout le moins, la perception que l'on pouvait avoir de l'agent immobilier. Utopique ou don-quichotesque? Peut-être. Mais moi, j'aime bien les missions impossibles. Elles nous font toujours découvrir des (nouveaux) mondes possibles.

C'est aussi, en un sens, la mission que j'entreprends ce week-end, en faisant paraître, à l'usage de mon anicen monde (le monde de l'édition), ma première publicité dans le cahier LIVRES du Devoir. Un petit signe adressé au milieu qui a été le mien durant plus de 25 ans.

Libraires, diffuseurs, éditeurs, auteurs, êtes-vous là?



Lu dans Le Devoir, que l'on présente des œuvres récentes du documentaliste Lech kowalski 
à la Cinémathèque. Comme je ne connaissais pas ce cinéaste, je suis allé sur son site où l'on présente plusieurs de ses courts-métrages qui entendent témoigner de la complexité des problématiques du monde moderne à travers des témoignages éclairés, dit l'article.  

Je n'ai pas eu le temps de visionner beaucoup de ses films, mais je suis tombé sur celui, intitulé Corporate Reality (mondialisation), qui présente les images, à travers l'écran de télévision, de l'élection de Barack Obama.  Durant les 4 min 28 sec. du film, on voit une foule en délire applaudir l'élection du Président. Aucun mot, aucun discours, que des cris de joie, quelques larmes et beaucoup d'émotion au sein d'un immense rassemblement. Le tout comme je le disais, à travers les images de la télévision où, à travers l'écran géant qui domine le «stage», Obama apparaîtra avec femme et enfant. Bref, une réalité sans mot, et en deux dimensions...

Je crois qu'il manque encore quelque chose à cette élection... Le spectacle, par contre, est très bon.

Lech Kowalski présentera ses films à 19h aujourd'hui et demain.
«Le marché immobilier est favorable aux premiers acheteurs», titre Le Devoir ce matin.  J'ose croire que les premiers ne seront pas les derniers à en profiter.
Aujourd'hui, tu as dix-sept ans.

Déjà dix-sept ans.

Dans ta grande sagesse, tu ne demandes jamais rien, et c'est bien la raison pour laquelle on aimerait te faire des cadeaux. Voici donc ce que j'aimerais t'offrir...

La force d'user et d'abuser de ta liberté; la joie de regarder, écouter, sentir, toucher et de goûter toutes les choses et tous les êtres qui t'entourent; le courage de te révolter; le droit de paresser; la possibilité de te contredire, de te tromper et de tromper; la curiosité de découvrir la profondeur de la peau et la beauté des mots et du silence; je te souhaite de savoir résister à l'imbécilité, l'injustice et à l'intolérance et de façon générale, à toute l'horreur du monde.

Je voudrais t'offrir pour ton anniversaire tout cela que tu possèdes déjà et rajouter, en guise de note de bas de page, que mon coeur et mes bras seront toujours l'ultime abri où tu pourras venir de réfugier les jours de tempête. Parce que l'amour est inconditionnel.

Dix-sept ans. Déjà.

Merci de me garder jeune.

Je vis actuellement mon premier week-end de congé depuis... belle lurette. Et je profite pleinement de ces heures... pour voir le temps passé, quelques (petits) nuages défilés, et lire...

Ce matin, je voulais écrire sur Pâques et la lumière. Non croyant, je me sens tout de même extraordinairement sensible à la spiritualité qui se dégage de ces journées, dites pascaliennes (j'aime le prénom Pascal). Le Passage (Pâques), me semble un concept clé dans la vie de tout un chacun. C'est le coeur même de l'oeuvre de Gombrowicz que j'admire tant. C'est aussi le coeur de La Divine Comédie de Dante que je relis en parallèle avec le livre d'entretiens de Philippe Sollers et Benoît Chantre (Ed. Desclée de Brouwer).

Et voilà, qu'à l'instar de Gombrowicz, je me sens tout avalé par mes contradictions: pourquoi tenter d'écrire sur cet éphémère qui, à l'instant, me glisse entre les doigts... pourquoi donc vouloir faire ici état du langage qui ne pourra que lourdement parler du corps subtil, du corps de lumière, comme l'évoque le Père Lacroix, en édito du Devoir, en référence à la tradition mystique...

Alors je me contenterai de noter ceci: la lumière, une fois de plus, triomphe. Et j'en suis heureux. Les miracles sont nombreux, il suffit de garder les yeux ouverts, au risque de l'aveuglement. Éros, même aveugle, triomphe toujours de Thanatos, aussi séduisant soit-il.

Et j'ajouterai cette petite note destinée à Louis Hamelin dont je ne me lasse pas de lire les chroniques inspirées dans Le Devoir: merci de m'avoir révélé l'existence de John Berger. Une autre bonne raison de résister...

En finale? Cette citation extraite du même édito du Père Lacroix: «Dans le véritable amour, c'est l'âme qui enveloppe le corps.» (Nietzsche).

J'hésite encore entre deux qualificatifs aux résonances littéraires pour décrire cette nouvelle émanant du bureau de notre ministre des Affaires étrangères, Lawrence (coup de) Cannon: la situation est-elle ubuesque ou kafkaïenne?

La nouvelle concerne un ressortissant canadien d'origine soudanaise, Abousfian Abdelrazik, que le Canada refuse de rapatrier, malgré que ni la GRC, ni les services de sécurité canadiens (SCRS), ni même le Soudan ne l'accusent d'aucun crime. Il aura suffit que les États-Unis l'inscrivent sur une liste de terroristes de l'ONU pour mettre ainsi sa liberté entre parenthèse. Une parenthèse qu'il vit à l'ambassade canadienne en Somalie depuis maintenant un an, sans pouvoir en sortir.

La logique canadienne défie l'entendement et se résume à ceci: Le Canada prétend ne pas pouvoir rapatrier du Soudan un de ses ressortissants parce qu'il devrait survoler d'autres pays que le sien. C'est ce que l'on peut lire dans le Devoir ce matin.

Les avocats du Canada plaident ceci: «Il est impossible géographiquement pour le demandeur de voyager du Soudan jusqu'au Canada soit par voies aériennes, terrestres ou maritimes sans transiter par le territoire [terre, ciel ou eau] de nombreux pays membres de l'ONU qui sont tenus par la loi internationale de ne pas permettre de tels transits».

L'article du Devoir rappelle ceci: Notons que la logique d'Ottawa semble avoir été contredite par l'ONU la semaine dernière lorsqu'elle a accordé une telle exemption de voyage à un Somalien (inscrit sur la liste terroriste) coincé en Grande-Bretagne pour qu'il rentre chez lui.

S'il ne s'agissait pas de la vie d'un homme, de sa liberté et de ses droits légitimement inscrits sur une charte du même nom, on voudrait en rire. Hélas, il y a des moments ou Ubu-Harper ou Kafka-Cannon ne nous font plus rire.

Ma petite promenade dans Lanaudière des derniers jours n'aura pas été inutile... du moins, c'est ce que je me disais jusqu'à hier soir. À la suite de la visite d'un chalet, j'ai été présenter une offre d'achat hier.

La présentation n'a pas été un succès. Il ne s'agit même pas de savoir interpréter les signes, plus ou moins subtils*, du vendeur ou de l'agent (comme on tente parfois de le faire en usant de psychologie et en tentant de lire entre les lignes et de percevoir le non-dit). Il s'agit de comprendre les mots, tout simplement, et en restant au premier niveau du sens commun. Par exemple, lorsque le vendeur vous offre de vous faire une contre-proposition... au prix initialement demandé, vous comprenez que celui-là ne veut pas négocier. Et vous en arrivez à la conclusion que s'il n'a pas vendu sa maison depuis les onze derniers mois durant lesquels elle était à vendre, c'est qu'il ne l'a vendra probablement jamais. Du moins pas au prix affiché.

C'est sans surprise que j'ai reçu ce matin la réponse à notre offre: refuser.

Crise ou pas, certain affiche toujours la même gourmandise.

(*Ajouter plus tard: les signes étaient pourtant évidents: le vendeur est arrivé avec quelques minutes de retard à notre rendez-vous; il tenait un boîte de poulet BbQ et frites et déclara de but en blanc: «désolé, j'avais trop faim». Ce qui s'est avéré être la stricte vérité.)
De l'espoir, oui, mais pas nécessairement sur le front économique (quoique...). Je dirais plutôt sur le front des idées et de la liberté, du bon sens et de la justice... ce qui n'exclut pas les enjeux économiques. Je parle donc de la nouvelle lue ce matin, concernant le projet de Loi du gouvernement concernant les fameuses poursuites-baillons. On pouvait lire dans Le Devoir: Le Québec sera la première province canadienne à se doter d'une loi contre les poursuites abusives.

Je n'ai pas encore eu la chance d'en parler à mon ami Guy Cheyney, le directeur d'Écosociété plus qu'impliqué dans ce dossier, pour toutes les raisons que le lecteur connaît ou devrait connaître s'il est toujours lecteur de mon blog ou attentif à l'actualité de la dernière année et au scandale entourant la parution de Noir Canada...

Donc, oui, de l'espoir...
Aimé ce commentaire reçu de mon collègue, Jocelyn Vaillant, qui nous écrit ce matin:

«Il y a des p’tits mots, des bouts de phrase ou des pensées qui nous offrent notre premier sourire de la journée. J’ai voulu vous partager la p’tite phrase lue ce matin dans un article de la section affaire de La Presse et qui me dit qu’aujourd’hui sera mieux qu’hier et demain sera mieux qu’aujourd’hui : On a tellement été négatifs que les gens réagissent maintenant moins négativement quand les nouvelles sont mauvaises.

En économie, on est dans la sphère des anticipations. Quand les anticipations commencent à être meilleures, cela commence déjà à aller mieux.» Jocelyn Vaillant

Cela me rappelle un peu la question de la perspective que j'évoquais dans un billet précédent...


Je ne vous ai pas beaucoup parlé de cet appartement qui est maintenant à vendre, rue De La Roche. J'y tiens une porte ouverte, une visite libre, aujourd'hui de 2 à 4, les traditionnelles heures... Et comme à cette heure, le ciel ne nous est toujours pas tombé sur la tête, vous devriez venir me rencontrer et en profiter pour visiter ce charmant condo (ou l'inverse, c'est selon). Les détails se trouvent ici, sur mon site de La capitale.

À tout à l'heure?
Pas vraiment la joie, cette pluie qui ne nous lâche plus depuis une semaine... (à une journée d'exception près). Personnellement, et puisque vous savez combien je carbure à l'énergie solaire, ça finit par me lasser et me donner l'envie de me prélasser.

Et comme vous savez aussi qu'il m'arrive de me déplacer pour trouver la maison de rêve de mes clients, je vous laisse deviner comment j'ai joint l'utile à l'agréable, aujourd'hui...

Bbs m'envoie, le 1er avril (sur un billet du 22 mars, si bien que j'ai failli ne pas le voir...), cette citation de J.P. Vernant, spécialiste de la Grèce antique, qui décèle les premières crises financières... dans l'Antiquité grecque, au VIe siècle av J.-C., précisément. La citation va comme suit: «Qui possède veut plus encore. La richesse finit par n’avoir plus d’autre objet qu’elle-même (…), elle devient sa propre fin, elle se pose comme besoin universel, insatiable, illimité, que rien ne pourra jamais assouvir.» (Jean-Pierre Vernant, Les origines de la pensée grecque, PUF, 1962, p. 81).

Bbs fait encore mieux; elle m'envoie aujourd'hui la source d'où provient cette citation, soit un article de Frédéric Lordon dans le blog du Monde diplomatique. Intitulé Bonus et primes: le (résistible) chantage des «compétents», ce papier tout à fait étonnant me fait découvrir un auteur qui ne l'est pas moins. Économiste iconoclaste, chercheur au CNRS, Lordon, en ouverture de son texte, expose ceci:

De quoi Ubu est-il fondamentalement la figure ? Du despote parasitaire. Quelle est la puissance despotique d’aujourd’hui qui soumet absolument le corps social et le laisse exsangue d’avoir capté la substance de son effort ? Certainement pas l’Etat – dont on rappellera qu’il restitue en prestations collectives l’ensemble de ses prélèvements… – mais le système bancaire-actionnaire qui, lui, conserve unilatéralement le produit intégral de ses captations.

En clair, Lordon frappe (fort) sur la tête ds banquiers et, je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais, le plaisir est grand de le voir dénoncer tant d'injustice. Quand Lordon cite Vernant qui lui-même cite Theognis de Mégare (vers 540 av. J.-C), cela donne: Ceux qui aujourd'hui ont le plus convoitent le double. C'est ainsi que les dirrigeants des grandes firmes qui, d'une main, annoncent de quasi faillites, se votent de généreuses primes de l'autre...

La morale de cette histoire: attendez-vous que les banques (je parle des gros joueurs qui auront avalés les petits) engrangent sous peu des profits records et oubliez le mot crise associé au secteur des banques et gardez vos larmes pour vous si vous ne voulez pas en faire une crise.

La seconde morale de cette histoire est la suivante: les difficiles périodes que nous vivons ou que nous serons appelés à vivre ne devraient jamais nous empêcher d'exercer notre sens critique et la nécessaire opposition aux injustices, mensonges et autres manipulations...


Théognis de Mégare

* Ajouter plus tard: Je ne croyais pas me prononcer sur du court terme, mais j'ai bondi en lisant dans Le Devoir du 10 avril 2009, cette information concernant la Wells Fargo: La banque prévoit engranger un bénéfice record au premier trimestre d'environ trois milliards $US grâce à la forte reprise de ses activités de prêts.

** Ajouter plus tard encore: dans La Presse du 16 avril on peut lire ceci: JP Morgan Chase dépasse les attentes. «La banque américaine JPM a fait état jeudi d'un profit de 2,14 milliards de dollars US pour le premier trimestre de l'année, supérieur aux attentes du marché»

Ça commence à être déprimant d'avoir tant raison... L'immoralité de ces banques me donne la nausée...

4390 rue St-Hubert



Une image vaut mille mots, mais un seul suffira: vendu.

Il y a toujours un petit brin de fierté de voir sa pancarte coiffée de ce chapeau. Et pour ceux qui ne le savent pas encore, je ne suis pas un vendeur. Je cherche des acheteurs. Et rien ne me réjouit davantage que de les trouver.
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