Qui a dit que les agents immobiliers étaient des gros quétaines?


Oui, je sais, la question est dangereuse. Il s'en trouvera toujours un pour répondre: moi. Et il aura sûrement mille et une raisons pour le penser, anecdotes ou souvenirs personnels à l'appui. Et puis Patrick Huard a quand même laissé dans notre imaginaire collectif, une figure assez inspirée du personnage dans la série des Boys.

Et pourtant je n'ai pratiquement jamais rencontré ce personnage, tout au long de ma (jeune) carrière d'agent. Au contraire. Parmi mes collègues, je partage beaucoup avec des gens de tous les milieux qui ont connu une foule d'expériences professionnelles les plus diverses; parmi eux, un galeriste, branché art contemporain, un journaliste-recherchiste, des comédiens, professeurs, architectes, designers... et tout plein de gens qui ont vécu d'autres vies que la mienne, pour reprendre le dernier titre d'Emmanuel Carrère.

En commençant au bureau de la Capitale du Mont-Royal, ma directrice, Marie-France, parlait fréquemment de son désir de changer le monde... ou à tout le moins, la perception que l'on pouvait avoir de l'agent immobilier. Utopique ou don-quichotesque? Peut-être. Mais moi, j'aime bien les missions impossibles. Elles nous font toujours découvrir des (nouveaux) mondes possibles.

C'est aussi, en un sens, la mission que j'entreprends ce week-end, en faisant paraître, à l'usage de mon anicen monde (le monde de l'édition), ma première publicité dans le cahier LIVRES du Devoir. Un petit signe adressé au milieu qui a été le mien durant plus de 25 ans.

Libraires, diffuseurs, éditeurs, auteurs, êtes-vous là?


Share this:

ABOUT THE AUTHOR

Hello We are OddThemes, Our name came from the fact that we are UNIQUE. We specialize in designing premium looking fully customizable highly responsive blogger templates. We at OddThemes do carry a philosophy that: Nothing Is Impossible