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PATRICE DANSEREAU

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Home Archive for May 2009

Longue soirée de vendredi pour saluer le quarantième anniversaire (en beauté) de mon ami Jérôme (Question pour Jérôme: de quelle beauté parlons-nous?).

Longue journée de visite et de travail (rendez-vous, rappel, confirmation, recherche, etc...).

Courte soirée en perspective (dodo de bonne heure) pour affronter une autre bonne journée demain, dimanche...

Voilà en bref mes longues heures (aujourd'hui, de 8 am à 8 pm) du dernier jour...


Avec mes comparses, Luc et J.C.


Au fil de l'eau...


Une cache (pour la chasse)



Aux chutes Serpents

Malgré la beauté du ciel et la chaleur du soleil, quelques éclairs de noirceur ont traversé mon cœur ces derniers jours. Pendant que l'une commence ses premiers traitements contre le cancer des poumons, que l'autre se débat avec l'Alzheimer de sa mère, j'ai appris que mon ami P. venait de recevoir un autre diagnostic terrible: le foie est atteint... ce qui m'éloigne des polémiques entourant la «mauvaise foi».

J'ai donc décidé de prendre quelques jours de congé, histoire d'aller me mettre au vert. J'irai profiter de la nature au Baskatong... De retour jeudi prochain...
En écrivant mon billet du 9 mai, j'ai eu la chance de croiser mon frère qui, de sa lointaine Californie, me questionne et me répond. Quelques Obscurs Commentateurs Non Identifiés (OCNI) se sont rajoutés... J'ai bien aimé lire les commentaires et y ajouter mon grain de sel...

Le sujet me donne envie de faire suite... sous forme de fragments, car tout chez moi, en ce moment, prend la forme brève... Bien entendu, il faudra que chacun y apporte à son tour sa contribution, si nous voulons tirer partie de tout cela. C'est le sens que je donnerai à la place publique, l'agora... Ouvert à tous...

Reprenons quelques thèmes et ajoutons nos variations... ou divagations.

Si la mort est inéluctable et qu'il en est ainsi de tout temps, mais que nous ne pouvons jamais en prédire le moment, jamais nous n'avons été aussi certain de son lieu: selon toute vraisemblance, ça sera à l'hôpital. Ce qui n'est pas pour me réjouir. 

Il y a quelque chose dans l'acharnement thérapeutique qui me déprime. Pas parce que je n'aime pas la vie, loin de là, mais plutôt parce que je crois qu'on ne doit pas oublier cette pulsion destructrice qui nous tient... en vie, précisément. Lu, cette phrase de Dostoïevski: «L'être humain aime-t-il les ruines et le chaos (inutile de le contester, les faits en témoignent) parce qu'il a peur d'atteindre le but qu'il se fixe et d'achever l'édifice qu'il bâtit? (...) Il n'éprouve du plaisir qu'en le construisant...» C'est un peu ce que je voulais dire en écrivant dans mon commentaire que la marche n'a que faire de sa destination et vaut davantage dans son mouvement. C'est aussi l'essence même du désir que de ne point être assouvi... Rien d'inhibiteur à cela, au contraire.

En évoquant mon frère, je ne peux manquer de pense à la religion (sujet qui nous lie et nous désunit) puisqu'il semble très préoccupé de ces questions. Ma première réflexion est la suivante et le concerne directement: puisque à cette heure où la religion est souvent au ban des accusés, où les Catholiques sont trop rétrogrades, les Musulmans, trop fanatiques, les Juifs trop impérialistes, les Hindouistes trop animalistes, les Bouddhistes trop mystiques, les Protestants trop pudiques et les religieux en général trop guerriers et pas assez écologistes (ou tout autres qualificatifs positivistes), il est bien certain que les adeptes de la foi (la foi reconnue comme religieuse) sont tous de... mauvaise foi. Ce qui, entre vous et moi (mais surtout entre mon frère et moi) caractérise admirablement la position intellectuelle et spirituelle de mon frère. Être en porte-à-faux. Baltasar Gracian écrirait: «On ne saurait bien voir les choses du monde qu'en les regardant à rebours». Voilà ce que j'aime et ce que je recherche (et trouve) dans la littérature... comme dans la «mauvaise foi» de mon frère.

Être heureux est, semble-t-il, notre but sinon notre devoir. Pour certain, cela passe par la vie sexuelle et je ne saurais leur donner tort. Pourtant... à l'heure des sexologues, psychothérapeutes, viagra, épanouissements communicationnels, kama soutra et autres mantras, rien ne me semble plus loin de l'idée de bonheur, liberté, harmonie et autres délices... Faisons court: si l'acte sexuel ne nous apprend rien, précisément parce que la connaissance est avalée par l'illumination, tâchons au moins de nous réaliser dans l'espace, fut-il celui, éphémère, de cette même illumination... Ce qui nous éloigne du bonheur, format prescription.

Même si aucune réponse ne nous satisfait, continuons de nous interroger...


Ma sœur m'envoie cette publicité de bière, parue je ne sais où sous le titre:  


What goes through your mind when someone says «Let"s go for a drink»





Que de maux en si peu de mots
(Comment dites-vous? Les images sont trop petites? Vous n'avez qu'à cliquer dessus... elles apparaîtront plus grosses... si, si...)


Passage à vide... je répugnais (et répugne encore) à l'idée d'écrire cette phrase en guise de constat, mais la vérité demeure: baisse notable d'énergie, manque d'enthousiasme... Je pourrais invoquer une lassitude générale après une activité débordante, le combat contre le rhume (non, pas vu la trace du virus H1N1), les fluctuations de la température, le manque de sommeil ou les excès de toute sorte... une chose demeure: je suis un peu fatigué. 

Il est grand temps que je me remette à faire du sport. Surtout que je ferai le tour de nuit (vélo) début juin. Vous verrais-je?
Deux titres ont attiré mon attention ces derniers jours (et bien entendu, il ne s'agit pas des gros titres à la une); le premier: Conséquence de la crise: 104 millions de personnes sous-alimentés de plus. Le second titre a paru le même jour: Les banques ont délibérément provoqué la crise. 

Je n'ajouterai rien.

J'ai lu et beaucoup aimé le dernier livre (traduit en français) de Philip Roth,
Un homme. Si mes souvenirs sont bons (j'ai des raisons d'en douter, car les critiques ne me touchent pas très longtemps, à l'exception d'un ou deux), on n'en a pas fait grand cas. Je crois avoir lu que ce n'était pas là un grand cru. Moi, je crois que si. Ou plutôt, bon ou mauvais, cet ouvrage est encore un excellent Roth, car je ne me souviens pas avoir lu de mauvais Roth. Un homme est, à l'image du Sein (et même Professeur de désir), un autre petit livre que je qualifierai de parfait. Une image négative en quelque sorte des livres cités. Nous en sommes en vie avec le désir de le rester, mais avec la certitude de la fin inexorable. Voilà à quoi ressemble notre destin. Et ce sont les mouvements que nous imprimons à celui-ci qui importe. 

Mon ami Michel m'écrit ceci, après une discussion l'autre midi, à propos de ma lecture de Roth et du film, que je n'ai pas vraiment aimé, l'étrange destin de Benjamin Button; il m'écrit donc: «j’ai trouvé que ce film est une jolie fable philosophique (faut-il donner le crédit simplement à Fitzgerald?) sur le fait que cette absurdité --  la mort inéluctable -- que tu décrivais comme étant inhibitrice, est en fait le moteur même de ce qui nous fait vivre. Sans l'idée de la fin, on aurait bien du mal à vivre notre vie. C’est une vérité dure à admettre et qui nécessite une bonne dose d’humilité, d’ailleurs. C'est aussi, bien sûr, le fondement même d'un grand mythe que tu n'as guère fréquenté, mais qui est très riche: celui du vampire. Et bien entendu, par extension, celui de l'immortalité. Mais toujours, ce qui relie ces mythes, ces fables, ces histoires, c'est la notion de malédiction, de damnation, de curse..»

Pendant ce temps, mon Amélanchier est en fleur (clin d'oeil au Docteur Ferron dont on annonce une exposition dans les pages du Devoir...)





Au Parc Lafontaine...

Retrouvé mon Mac... Le bonheur... et beaucoup de souvenirs... tous mes textes, photos, documents, etc. Le passé stimule le futur... On dirait que je viens de passer mes dernières heures à ouvrir une multitude tiroirs oubliés. 

Retrouvé ces lignes:

haïku de l'âme

moi aussi

je voudrais être cette pluie qui tombe et rebondit sur le sol et la fenêtre



Durant mes activités «Portes ouvertes», entre deux visiteurs, Sollers aura été mon compagnon. Je viens de terminer son dernier roman, Les voyageurs du temps, et je retiens cette petite phrase que je pourrais adresser à nombre de mes amis «contestataires» (mais loin de moi l'idée de m'opposer à leur juste et nécessaire contestation):

«J'ai vu des amis très chers s'épuiser dans la dénonciation et l'indignation, alors qu'ils auraient perdu moins de temps et de force dans l'affirmation de ce qu'ils aiment» (p.188)

C'est dans l'esprit de cette citation (et de Sollers lui-même, ses lecteurs le reconnaîtront) que je voudrais entreprendre ici une courte liste de ce que j'aime, précisément:

J'aime Sollers (évidemment), de même que Baudelaire, Bukowski, Casanova, Nabe, Hennig, la littérature érotique en général et celle du XVIIIe siècle en particulier; j'aime l'odeur des draps qui ont séché au grand vent; une terrasse de café, au soleil; j'aime les rues de Paris, celles de mes souvenirs et celles que je ne connais pas encore; j'aime la beauté des femmes intelligentes, la lecture des livres intelligents et la conversation des êtres intelligents; j'aime la liberté, la curiosité, la disponibilité, la délicatesse et la subtilité sexuelle; j'aime ma famille, la mer, le sable, le bleu du ciel et le blanc des nuages; j'aime le silence et la solitude, la fête et les amis, le vin et l'ivresse, les voyages et l'évasion; j'aime l'éphémère, l'impromptu et l'interrompu; j'aime le mouvement, l'aérien, le léger; j'aime le vêtement qui baille, la nuit, le sommeil, l'abandon, la musique, les livres, l'insomnie, les souvenirs qui vous habitent comme une seconde peau et vous font voyager à travers le temps et l'espace. J'aime être nu sous le soleil et dans l'eau, j'aime le café, l'aube d'un petit matin ensoleillé, tout juste traversé de quelques nuages et j'aime aimer.

J'aime la publicité que j'ai fait paraître ce matin dans Le Devoir. J'aime aussi écrire.
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Patrice Dansereau, courtier immobilier et écocourtier chez Via Capitale du Mont-Royal

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